SCENE 1
HELENA, MONTANA
12:58 PM
Sur une route en apparence déserte, de nuit, une lumière apparaît au loin dans le ciel et une voiture débarque à grand fracas. Quelqu’un prend une photo avec un appareil jetable.
Jeune homme : C’est le super pied ! Whouuuuhouuuh ! Génial !
Il suit la lumière. On le voit prendre un dictaphone.
Jeune homme : J’ai en face de moi, un objet volant non-identifié qui se déplace vers l’ouest au-dessus de Panic Ranch Road, plus vite qu’une chauve-souris sortie de l’enfer.
C’est une course effrénée entre la voiture et la lumière qui se produit.
Jeune homme : Latitude 46°, position et vitesse indéfinissables, absolument impossible !
Il tourne brusquement sur la droite, s’arrête et descend de sa voiture. La lumière semble stagner un moment. Il tente de rajouter un commentaire à son dictaphone, mais les mots lui manquent et il choisit de prendre une photo. Il se rend compte qu’il n’a pas tourné la molette.
Jeune homme : Quel idiot !
Le temps qu’il remonte la molette, la lumière descend derrière la colline.
Jeune homme : Oh nan, c’est pas possible !
Il se précipite pour monter la colline. La lumière est en fait, un vaisseau spatial, il semble vouloir se poser. Puis on le voit disparaître lentement, comme si une sorte de camouflage le recouvrait. Le jeune homme arrive en haut de la colline, mais il est trop tard…
Jeune homme : C’est pas possible ! Merde !
Il donne un coup de pied dans la terre et soudain il descend la colline. Il aperçoit en bas, une hombre, quelqu’un qui marche dans le champ. Il tente d’attirer son attention.
Jeune homme : Eh ! Eeeeeh !
La personne en bas prends la fuite. Le jeune homme cours à sa poursuite.
Jeune homme : Je vous ferais pas d’mal !
Il trébuche sur quelque chose et se rend compte que c’est un corps, un corps humain, une femme.
Jeune homme : Ce… Ce n’est pas possible…
SCENE 2
SERVICE DES AFFAIRES NON CLASSEES - BUREAU DE WALTER SKINNER WASHINGTON D.C
Quelqu’un ouvre un tiroir, où on y trouve la plaque de bureau de Mulder. La personne qui a ouvert le tiroir s’en saisit, il s’agit de John Doggett. Il semble en admiration devant cette plaque, peut-être se demande-t-il si ils le retrouveront un jour… Il entend le bruit de l’ascenseur qui s’ouvre et remet en place la plaque avant de contourner le bureau. Scully arrive.
Scully : Agent Dogget.
John : Bonjour.
Scully : Vous m’avez demandé de venir ici d’urgence…
John : Je vous l’ai demandé en effet car, je crois qu’il était très important que vous veniez ici, agent Scully. Merci !
Scully : De quoi s’agit-il ? Je peux savoir ?
John : Je préfèrerai que ça soit l’adjoint Skinner qui vous mette au courant.
Skinner observe de son bureau, il semble nerveux.
Skinner : Ils sont là !
Secrétaire : Voulez-vous que je fasse une réservation pour l’agent Scully ?
Skinner : Nan, elle voyagera avec nous.
La porte s’ouvre sur les agents Doggett et Scully. Elle s’avance vers lui, il prend une grande inspiration.
Scully : Quoi ? Que se passe-t-il ?
Il les regarde tous deux avant de leur faire signe de la tête.
Skinner : Allons dans mon bureau.
Skinner fait rentrer Scully en premier avant de refermer sa porte après le passage de John.
Scully : Alors, que se passe-t-il ?
Skinner : Nous avons reçu hier soir un rapport du Montana, sur une rencontre d’OVNI.
Le regard de Scully passe de Skinner à Doggett puis revient sur Skinner.
Scully : Quel genre de rencontre ?
Skinner : Un jeune homme a traqué un objet très brillant qui volait dans le ciel à très basse altitude jusqu’à un grand champ où il l’aurait vu disparaître… Mais où il aurait vu un extraterrestre.
John semble légèrement mal à l’aise.
Scully : Monsieur, tous mes tiroirs sont pleins de rapports qui commencent de la même façon. Pouvez-vous me dire ce que ce rapport a de particulièrement extraordinaire ?
Skinner : Ce jeune homme s’appelle Richie Solati…
Scully : Et…
Skinner : C’est un fou d’OVNI originaire de Bellefleur, Oregon. Vous l’avez rencontré là-bas avec Mulder.
Elle croise le regard de John.
Scully : Est-ce que vous insinuez que ça a un rapport avec Mulder ?
Il ne semble pas sûr de ce qu’il va répondre, l’agent Doggett prend le relais.
John : Il insinue que ce n’est pas impossible.
Skinner : Richie Solati n’a pas trouvé un extraterrestre hier soir, il a trouvé une femme. Une femme que vous connaissez également… Thérésa Hoese.
Scully : Thérésa Hoese était cette jeune mère qui s’était faite enlever la veille de la nuit où Mulder lui-même…
Skinner : Et elle est revenue la nuit dernière.
Scully : Revenue ?
Les 2 homme semblent se concerter du regard.
Skinner : Et sa vie ne tient plus qu’à un fil…
SCENE 3
HOPITAL ST. JEAN
HELENA, MONTANA
Skinner, Scully et Doggett sont dans le couloir d’entrée d’un hôpital. Un médecin vient à leur rencontre.
Médecin : Qui est Mr Skinner ?
Skinner : C’est moi. Vous êtes le Dr Desai ?
Dr Desai : On vient seulement de m’annoncer votre visite… Il paraît que vous venez directement de Washington.
Skinner : Oui. Nous venons voir Thérésa Hoese.
Dr Desai : Je sais, j’aurais simplement préféré qu’on me tienne au courant parce que cette femme n’est pas en état de recevoir à l’heure actuelle…
Scully : Dans quel état est-elle ?
Dr Desai : Elle est au bout du rouleau. En 12 ans, je n’ai jamais vu quelqu’un sortir vivant d’un aussi mauvais traitement.
John : Docteur, nous devons rencontrer la victime et l’interroger si possible sur ce qui s’est passer.
Dr Desai : Alors promettez-moi au moins une chose… De faire tout ce qui est en votre pouvoir pour coincer les coupables.
Le Dr Desai ouvre la porte de la chambre.
Dr Desai : A vrai dire, c’est un vrai miracle que cette jeune femme soit encore vivante.
Scully s’avance lentement tandis que le médecin fait le tour du lit.
Dr Desai : L’infirmière de garde dit qu’elle a réclamé son bébé la nuit dernière. (Scully continue à s’approcher) Mais à part ça, elle n’a pas dit un mot. Je pense que c’est le seul fil qui la retient à la vie. (Scully semble complètement choquée) Le plus terrible, c’est que… On a l’impression que quelqu’un a pratiqué des expériences sur elle.
Scully se retient de ne pas craquer en entendant tout cela et regarde en coin son collègue qui lui, semble impassible.
Skinner : Et à quoi voyez-vous cela docteur ?
Dr Desai : A l’intérieur des joues, des tissus ont été coupés selon un schéma linéaire. Sa cage thoracique a été défoncée et le tissu organique de son abdomen, arraché. Aux rayons-x, j’ai vu des coupures sur le voile du palais.
Scully : Aux rayons-x, vous n’avez pas vu… autre chose ? Des corps étrangers ?
John réagit légèrement aux propos de Scully, devenant plus sérieux du regard, il relève la tête.
Dr Desai : Je ne suis pas sûr de comprendre…
Scully : Des petits morceaux de métal, des implants.
Dr Desai : Non, je n’ai rien vu de tel.
La porte s’ouvre brusquement sur un agent de police.
Policier : Est-ce qu’un agent Doggett a demandé un rapport de police ?
John se saisit du rapport et le parcourt avant de se retourner vers ses collègues en fermant le rapport.
John : Agent Scully, vous pouvez rester et discuter de corps étrangers mais il semblerait, d’après ce rapport, que nous ayons un suspect.
SCENE 4
Une télé est allumée sur un documentaire. Des coups sont frappés à la porte.
Doggett : Mr Solati ?
Richie : Oui ?
Il baisse le son de sa télé et veut observer qui frappe mais Doggett ouvre comme si de rien n’était.
John : Richie ?
Richie : Euh… Oui.
John : John Doggett du FBI et voici l’agent Scully et l’adjoint Skinner, notre patron. On peut rentrer une minute ?
Richie : Mais vous… Vous êtes déjà entré.
Scully passe devant lui.
Richie : Mais, mais je vous connais. (il ferme la porte) Hein, est-ce que je vous connais ?
Scully : Oui, on se connait. Richie, on s’est vu dans l’Oregon, au printemps dernier. Vous ne vous souvenez pas ?
Skinner : Si vous habitez dans l’Oregon, qu’est-ce que vous faites ici, dans le Montana ?
Richie : Mon pote Gary, il… Il a été enlevé lui aussi, juste… Juste avant votre partenaire. Je suis venu pour le retrouver.
Il s’asseoit. Doggett regarde les photographies.
John : Donc, vous êtes venu ici à cause d’un canulard.
Richie : Nan, j’ai écouté les nouvelles.
John : Les nouvelles ?
Richie : Tout ça, c’est dans les 2 dernières semaines. Je suis allé sur internet et j’ai participé a des forum sur les apparitions d’OVNI. Après l’Oregon y en a pas eu beaucoup et puis là, tout à coup dans le Montana… J’aurais… J’aurais jamais cru que je trouverai Mme Hoese de cette façon là, même en un million d’années.
John : Quand vous avez trouvé le corps de cette femme, vous avez dit à la police que vous aviez vu fuir un extraterrestre. Vous savez ce que c’est un moulage témoin, Richie ? C’est ce que font les flics quand les chaussures ont laissés leurs empreintes. Ils font un moulage en résine et celui qu’ils on fait dans le champ ce soir là montre qu’il s’agissait d’une paire de Nike, pointure 39. Vous imaginez un extraterrestre en Nike ?
Richie : Ca veut rien dire.
John : Vous est-il venu à l’idée qu’il ne s’agissait pas d’un extraterrestre mais d’un homme ?
Richie : Qu’est-ce que vous faites du vaisseau spatial ?
Doggett et Scully se regardent puis Doggett sort, suivi de Scully.
Scully : Agent Doggett ! De quoi s’agissait-il ?
John : De faire pression sur le témoin pour connaître la vérité.
Scully : Vous refusez d’admettre qu’une créature, autre qu’humaine ait pu agir ainsi, ait pu faire subir de telle tortures à cette femme qui est à l’hôpital.
John : Ce n’est pas ça qui est important, l’important c’est de trouver Mulder.
Scully : Depuis des mois nous cherchions une ouverture, une piste. Or c’est ce que nous avons aujourd’hui.
John : Nous n’avons rien d’autre qu’un espoir. Mais au moins, tâchons d’être lucides et de ne pas nous cacher ce que personne n’ose dire.
Scully le regarde d’un air interrogateur.
John : Votre volonté de trouver Mulder n’a d’égal que votre peur de le trouver.
Il s’en va, la laissant réfléchir a ce qu’il vient de lui dire.
SCENE 5
Dans un lieu inconnu, des lumières s’allument, éclairant un corps attaché sur une sorte de siège venu d’un autre monde. Du sang coule de ses membres, traversés par une baguette de métal. C’est Mulder. Ses joues sont étirées par 3 pinces de chaque côté du visage. Scully se réveille en sursaut.
Des coups sont frappés, Skinner ouvre, à moitié endormi, et découvre Scully devant sa porte.
Scully : … S’il était mort ?
Skinner ne répond pas de suite, grelottant de froid en t-shirt.
Scully : Pardon… Je crois que j’ai fait un cauchemar.
Skinner : Je m’habille et je reviens.
La porte se referme. Puis on voit Skinner rejoindre Scully dehors, qui regarde les étoiles.
Scully : Un soir, j’ai parlé avec Mulder de la lumière des étoiles. Agées de milliards d’années… La lumière des étoiles mortes depuis longtemps continue toujours à voyager dans le temps et l’espace… Jamais elle ne s’éteindra, c’est peut-être la seule chose qui est éternelle. Il disait que le séjour de nos âmes était là… J’espère qu’il avait raison.
Skinner passe un bras autour des épaules de Scully pour la rapprocher de lui et la rassurer.
Skinner : Si vous essayez de vous préparer, alors arrêtez, je vous en prie. Rien ne dit que nous n’allons pas trébucher sur lui, au beau milieu d’un champ. Et le trouver en bonne santé.
Scully renifle puis se tourne vers la poitrine de Skinner. Il passe sa main dans ses cheveux et l’entoure de ses bras tandis qu’elle sanglote contre lui.
SCENE 6
ST. JEANS HOSPITAL
23:48
Un homme rentre dans l’hôpital et se dirige vers le bureau de l’accueil.
Infirmière de garde : Est-ce que je peux vous aider ?
L’homme qui se tient devant elle semble être le Dr Desai.
Dr Desai : Oui, je voudrais qu’une de mes patientes soit transférée, Thérésa Hoese.
Infirmière de garde : Qu’elle soit transférée ?
Dr Desai : Dans un autre service. Soyez gentille de la préparer de toute urgence.
Infirmière de garde : Entendu.
Elle se lève et part faire ce qu’il lui a demandé. Pendant ce temps, on voit les chaussures du Dr Desai, des Nike.
SCENE 7
Un téléphone sonne. Scully se réveille en sursaut et décroche précipitamment.
Scully : Oui ?… Attendez… Qui l’a emmenée ?… Quelqu’un a parlé au médecin, lui a demandé pourquoi ? Et où ça ?… Où est l’agent Doggett ?
SCENE 8
Une voiture roule, en plein désert. Doggett vient à sa rencontre, Scully et Skinner sortent de la voiture.
Scully : Vous l’avez trouvée ?
John : Nan.
Scully : Nan ? je ne comprends pas. Pourquoi vous nous avez fait venir jusqu'ici ?
John : Pour avoir un autre point de vue.
Scully : Un autre point de vue ? Notre patiente a disparu, agent Doggett !
John : Je vous demande seulement de l’écouter.
Scully : Ecouter qui ça ?
Il se tourne et Scully et Skinner regardent dans la même direction. Il y a une femme plus loin, qui semble attendre, leur tournant le dos. Ils commencent tous 3 à marcher pour la rejoindre.
John : Elle s’appelle Monica Reyes. Il m’est arrivé de travailler avec elle.
Skinner : Elle est du FBI ?
John : Ouais. Elle a une certaine expérience qui pourrait peut-être nous être utile.
Scully : Une expérience en quoi ?
John : Elle a passé une maîtrise d’histoire des religions, sa spécialité est l’étude des meurtres rituels.
Scully : Des meurtres rituels ?
John : Ouais.
Scully : On travaille bien sur la même affaire là ?
Doggett sourit et ils rejoignent l’agent Reyes.
John : Agent Reyes ! (Elle jette sa cigarette par terre) Le directeur adjoint Skinner et l’agent Scully. Monica Reyes.
Elle crache sa fumée et sourit.
Reyes : Bonjour.
Skinner et Scully ne disent rien et Monica reste nerveuse.
Reyes : Belle région n’est-ce pas ?
Elle se tourne sous le regard amusé de Doggett et écrase sa cigarette comme il faut.
Reyes : Je sais que c’est mal vu au FBI, mais j’ai la ferme intention d’arrêter… L’agent Doggett m’a fait un topo sur l’affaire… Intéressant.
Scully : Intéressant ?
Reyes : Quelle est votre explication ?
Scully : Je croyais qu’on devait entendre la vôtre…
Reyes : Oh oui, bien sûr, j’ai mon idée là-dessus. Mais notre explication de la réalité n’est pas toujours conforme à celle-ci. Je pense qu’il faut en chercher la raison en nous.
Scully : La voie de la vérité comme thérapie ?
Reyes : Ce qui s’est passé est souvent différent de ce qu’on aurait souhaité qu’il se passe.
Scully : En l’occurence, qui est ce « on » dont vous parlez ?
Reyes : Je crois savoir que vous êtes impliquée dans cette affaire.
Scully : C’est plutôt quelqu’un qui est proche de moi. Pourrait-on s’en tenir aux faits ?
Reyes : Eh bien il semble évident que la femme qu’on a trouvée ici ne s’est pas infligée elle-même ces blessures. Que quelqu’un a pris la peine de l’amener ici et que ce quelqu’un tenait suffisamment à elle pour ne pas la tuer.
Scully : Savez-vous que ces blessures étaient d’une nature particulière ?
Reyes : Oui, assez particulières. Mais pas radicalement différentes des blessures infligées lors d’un meurtre rituel.
Skinner : Agent Reyes, il s’agit d’enlèvement aujourd’hui, non de meurtre rituel.
Reyes : D’accord. Tant mieux, s’il s’agit pas de ça.
Scully : Mais vous croyez le contraire…
Reyes : Je vais vers ce que je connais bien sûr, mais j’essaie de rester, disons… ouverte.
Scully : Alors , à votre avis, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Reyes : Je crois savoir que l’agent Mulder et les autres personnes enlevées y croyaient dur comme fer. Tous étaient convaincus de la réalité des phénomènes d’enlèvement.
Skinner : Si vous parlez de ces gens qui mettent en scène leur propre enlèvement, agent Reyes…
Reyes : Nan, je veux parler des gens qui ont besoin de se réunir. Des communautées d’esprit.
Scully : En somme, vous croyez que l’agent Mulder aurait rejoint une espèce de secte ufologique.
Reyes : Disons un groupe.
Skinner : Pourquoi faire ?
Reyes : On a tous entendu parler de ses histoires de vaisseaux-mère et de portes du paradis, l’histoire de la roue géante.
Scully : Je vois…
John : Ca expliquerait tout. Le gourou de la secte abandonne ici la femme qui est mourante. Apprenant qu’elle est encore en vie, il revient pour la kidnapper, de crainte que l’histoire se répande. Ce qui veut dire que si on retrouve le gars en question, on peut retrouver Mulder.
Scully : Est-ce que vous me demandez de croire ça ?
Reyes : Nan, ce n’est pas c’que j’ai dit. Je n’crois pas qu’il souhaitait sa mort. Je n’crois pas qu’elle soit morte.
Scully : Sur quoi vous baser vous ? Sur rien, à vrai dire. C’est juste une intuition.
Scully s’en va, suivie de Doggett. Reyes sourit à Skinner.
John : Pourquoi vous éloignez-vous ? Ses explications tiennent debout.
Scully : Tant mieux si vous êtes d’accord avec elle, parce que je ne suis pas sûre qu’elle soit d’accord avec vous. En outre, elle ne m’a pas encore expliqué comment le médecin qui a fait sortir Thérésa Hoese de l’hôpital hier soir, semble bien, en tout état de cause, s’être trouvé en deux endroits à la fois.
John : Je sais où vous voulez en venir agent Scully. Mais si vous comptez me dire qu’il s’agit encore d’un mercenaire, alors nos chemins vont se séparer.
Scully : Je vous souhaite bien du plaisir.
Elle s’en va.
SCENE 9
Dans une ferme, un homme marche et monte des escaliers. Il rentre dans une chambre, derrière, d’autres personnes semblent attendre.
Homme : Comment va-t-elle ?
Un autre homme, soigne Thérésa Hoese. C’est l’homme qui était entré dans l’hôpital pour faire sortir la jeune femme.
Homme 2 : On a faillit arriver trop tard…
Le premier homme ferme la porte de la chambre tandis que le deuxième pose sa main sur le front de la jeune femme. Il sourit et l’autre n’en croit pas ses yeux. Les blessures de Thérésa Hoese se résorbent à vue d’œil, comme par magie. Le premier homme laisse échapper une larme et le second lui sourit.
SCENE 10
A l’hôpital, l’agent Reyes est devant le panneau des radiographies. Scully passe et s’arrête.
Reyes : Bonjour.
Scully rentre dans la salle.
Scully : Je vous croyais en train de ratisser les collines avec l’agent Doggett.
Reyes : Je vais le rejoindre en effet, mais je voulais à nouveau examiner les blessures de Thérésa Hoese.
Scully ferme la porte.
Scully : Est-ce que vous cherchez quelque chose, agent Reyes ? Quelque chose de particulier?
Reyes : Des implants… ou des traces d’implants.
Scully : Des implants ? Je ne comprend pas.
Reyes : Des implants métalliques placés dans le corps, le plus souvent dans la cavité nasale, et parfois insérés dans de l’os ou du cartilage pour rendre leur détection plus difficile.
Scully : Oui, je suis tout à fait au courant.
Reyes : Mais vous disiez ne pas comprendre…
Scully : Etant donné votre incrédulité concernant les enlèvements extraterrestres, j’ai du mal à comprendre l’intérêt que vous portez aux traces de ce phénomène.
Reyes : Je n’ai jamais dit que j’étais incrédule.
Scully : Excusez-moi, je… Je crois que je suis un peu perdue. Je, je crois ce que j’entends et je vous ai entendu dire que nous avions à faire ici tout simplement à une secte ufologique.
Reyes : Alors il y a eu malentendu. Je confirme ce que j’ai dit, mais ça ne veut pas dire que je nie ces phénomènes.
Scully : Donc vous croyez aux extraterrestres ?
Reyes rit et sourit.
Reyes : Disons que je ne refuse pas d’y croire. (Elle éteint le panneau) Je vous l’ai dit, j’essaie de rester ouverte.
Elle contourne Scully pour aller voir un autre panneau.
Scully : Quelle est votre spécialité déjà… Le meurtre rituel ?
Reyes : Oui, c’est ça. Le satanisme criminel… Ou en tout cas ce qui passe pour tel, car on a aucun indice concret.
Scully : On devrait parler davantage…
Reyes : Ce n’est pas que j’y crois pas… J’étais une espèce de mouton noir au Bureau de la Nouvelle-Orléans… A cause de mes convictions…
Scully : Et je peux savoir lesquelles ?
Reyes : Certaines notions spirituelles me tiennent à cœur. Je pense qu’il y a de grandes énergies dans l’univers, on peut appeler ça des énergies cosmiques. En tout cas, j’y suis sensible. Je veux dire, que je ressens des choses.
Scully : Et… Vous ressentez des choses à propos de l’agent Mulder ?
Reyes : Je ne connais pas l’agent Mulder, et je ne ressens rien qui le touche directement… Mais, je ressens votre peur. La peur ne vous aidera pas à le retrouver, ni lui ni qui que ce soit. Vous devriez peut-être essayer de rester ouverte vous aussi.
Elle lui sourit et s’en va.
SCENE 11
L’agent Reyes est en voiture. Elle regarde son paquet de Morley, hésitante. Finalement, elle ne résiste pas et en prend une mais elle n’a pas le temps de l’allumer. Le tableau de bord de sa voiture s’emballe, s’éteint et se rallume. Elle trouve ça bizarre puis regarde ailleurs. Reyes retire sa cigarette de sa bouche et garde la bouche ouverte, une lumière vient d’apparaître sur sa droite et semble filer à toute allure.
Reyes : Pas de panique...
Elle s’arrête sur le bas côté et observe la lumière, on la voit descendre et disparaître grâce au reflet sur la voiture. Elle fait faire un demi-tour arrière à sa voiture pour se rapprocher de l’endroit où est descendu la lumière. Le vaisseau se stabilise et disparaît grâce à son camouflage. L’homme aux Nike et son acolyte sortent de la voiture. Celui en Nike a une couverture et recouvre un corps avec, puis ils transportent le corps dans leur pick-up.
Reyes : Ne bougez plus !
Les 2 hommes tournent la tête. Reyes arrive sur leur gauche.
Reyes : Agent fédéral !
Les 2 hommes remontent précipitamment dans le pick-up et démarrent en trombe. Reyes a juste le temps d’apercevoir un corps enveloppé dans une couverture grâce aux pieds qui dépassent. Elle se retourne et s’arrête, stupéfaite. Un autre corps gît non loin d’elle. Elle s’approche tout doucement.
SCENE 12
A l’hôpital, dans la salle d’autopsie…
Scully : Examen de la victime, Gary Edward Correy, révèle des entailles et des écorchures dues à des ligatures ou peut-être des entraves. Des ecchymoses distales et proximales sont visibles, et son disposées selon un shéma symétrique, autour des chevilles, poignets… Et du visage.
Scully s’arrête, on sent qu’elle n’en peut plus… Non loin dans la salle, Skinner et Doggett préfèrent garder le silence mais on sent qu’ils sont inquiets pour elle. Richie arrive, conduit par un policier.
Richie : Oh mon Dieu, Gary…
Scully : Inutile de rester là, Richie… Allez seulement signer le formulaire.
Il part et Scully commence a avoir du mal à se retenir de craquer.
Skinner : Dana…
Scully prends une bonne inspiration.
Scully : Ca va aller… Il y a tant de choses à faire…
Doggett est assit dans le couloir, la tête reposant sur ses mains croisées. Reyes est au bout du couloir et s’approche doucement vers lui.
Reyes : Vous souffrez pour elle, je sais.
Il relève la tête vers elle, d’un air bien abattu.
Reyes : L’agent Scully…
John : Je ne sais pas comment elle tient le coup… Avec tout ce qu’elle ressent… Et ce dont elle a si peur…
Reyes : Vous le savez trop bien…
Il se lève pour se mettre face à elle.
John : Laissons donc le passé, avec le passé…
Reyes : Cette peur vous l’avez connue… Quand nous avons veillé sur votre fils durant 3 jours, la peur de voir en face ce que nous avions fait… Je comprends tout, je comprends pourquoi vous êtes si déterminé à trouver Mulder vivant…
John : Et pourquoi j’ai horreur aussi d’être là et écouter ce genre de boniments à propos d’un pseudo vaisseau spatial ?
Reyes : J’ai vu ce que j’ai vu, et ne vous raconte pas d’histoires, John… Mais quoi qu’il en soit, regardez ceci. C’est l’homme que j’ai vu dans le champ. Il se fait appeler Absalom, c’est un religieux fanatique qui a échapper à une fusillade dans l’Idaho, où il était le chef nominal d’une secte qui prédisait qu’au début du nouveau millénaire, les extraterrestres envahiraient le monde. Détrôné après l’échec de cette prédiction, il s’est enfui pour tenter une arnaque plus… oecuménique, la fraude à la carte de crédit. J’ai relevé le numéro de la camionnette, ça nous conduit à une ferme située à 1h d’ici…
Ils se regardent, sachant très bien la suite des opérations.
SCENE 13
Une ferme, celle d’Absalom sûrement. Des draps sont étendus partout et des gens dînent autour d’un feu. L’homme qui soigne en imposant sa main arrive en pick-up. Absalom se lève.
Homme : Tout le monde à l’intérieur.
Absalom : Quoi ? Pourquoi ça ?
L’homme regarde partout autour de lui.
Homme : Ils arrivent…
Absalom : Qui ? Qui arrivent ?
Des ombres bougent sur les draps.
Homme : Ils ne doivent surtout pas le trouver…
Il n’a pas le temps de partir, que l’unité délite du FBI débarque de derrière les draps.
Soldats : Agents fédéraux ! Que personne ne bouge !
Les gens crient et se lèvent les mains en l’air dans une vraie pagaille.
Soldats : Mains sur la tête !
John (mégaphone) : FBI ! Pas de panique, restez calmes ! Nous avons un mandat de perquisition ! Vous êtes cernés par les forces de l’ordre qui sont armées et prêtes à tirer si besoin est !
Il pose son mégaphone par terre et sort son arme. Scully bifurque et cherche avec sa lampe de poche. Absalom fuit, mais est intercepté par Skinner.
Skinner : Ne bougez plus ! Mains sur la tête ! Tournez-vous que je vous voit !
Les soldats défonce les portes, cherchant d’autres personnes.
Soldats : Aller, aller ! Déployez-vous ! Plus vite, plus vite !
Les gens se réveillent en sursaut de toutes part.
Soldats : Tout le monde à terre ! Et tout de suite ! FBI ! Ne bougez plus ! Ne bougez plus j’ai dit ! Aller, aller, plus vite, plus vite !
Reyes : Pas de panique s’il vous plaît ! Vous ne courrez aucun danger si vous restez calmes ! Et là où on peut vous voir !
Suivie de Scully, elle ouvre un box séparé des autres par des rideaux de plastique avant de remarquer une caméra. Scully continue.
Soldats : Plus vite que ça !
Scully découvre alors Thérésa Hoese.
Scully : Thérésa ?
Reyes : Agent Scully !
Elle remarque à son tour la jeune femme.
Scully : Appelez l’adjoint Skinner pour qu’il voit ça… et l’agent Doggett…
Reyes s’en va faire ce que lui demande Scully.
Un peu plus tard... Scully et Doggett interrogent Absalom.
Absalom : Ecoutez, je ne saurais dire pourquoi cela arrive ou… Ou comment. Tout ce que je peux dire, c’est où.
Scully semble lasse de cet interrogatoire.
John : 46 de vos disciples sont à notre portée, rassemblés ici sur votre campement… Si vous m’obligez à aller chercher auprès d’eux la vérité, ça risque de mal finir pour vous.
Absalom : Combien de fois devrais-je vous le dire ?
John : Il est encore tôt… Le café est chaud…
Absalom : Le vaisseau spatial… Se pose et dépose les otages, ils sont tous déboussolés. Alors j’arrive et je les aide comme je peux.
Entre temps, Scully s’est levée de sa chaise.
John : Et vous avez aidé comme ça Thérésa Hoese ? Quand vous l’avez laissée pour morte !
Scully : Agent Doggett !
John laisse son tour à Scully.
Scully : Vous… Vous dites que la plupart de ces otages sont… Sont restitués avec de graves lésions, mais ça ne correspond à aucun modèle d’enlèvement connu par le passé.
Absalom : C’est ce que j’essaye de vous expliquer. J’ai prédit qu’il fallait s’attendre à une invasion extraterrestre pour le millénaire… Il s’avère que j’avais raison. C’est comme ça que tout à commencé.
Skinner, derrière la vitre, se tourne vers l’agent Reyes.
Scully : Monsieur, étant donné les charges qui pèsent contre vous, votre témoignage est sujet à caution. Alors cessez de parler pour valider vos théories et contentez-vous de nous dire la vérité.
Absalom : La vérité est là, je vous le jure. Aider tous ces gens est ma seule ambition.
Scully : Est-ce que toutes ces caméras vidéos que vous avez disposées dans votre campement sont destinées à les aider ?
Absalom : Les ex-otages vivent dans la hantise d’être à nouveau enlevés, les caméras leur donnent un sentiment de sécurité.
John : Ou bien les dissuadent de s’enfuir.
Scully : Avez-vous une cassette qui montre comment vous êtes arrivé à guérir Thérésa Hoese ?
Absalom : Nan.
Scully (hésitante) : Tout ce que je vous demande, c’est la vérité… Avez-vous une cassette où cet homme apparait ?
Elle déplie et lui tend une photo de Mulder. Scully attend la réponse, au bord des larmes. John passe son regard de Scully à Absalom, attendant lui aussi la réponse. Absalom secoue la tête par la négative. Scully semble perdue, John se tourne vers la vitre où il est adossé, sachant que Skinner et Reyes sont de l’autre côté. Reyes sourit.
Skinner : Il nous cache quelque chose.
Reyes : Oui, il n’y a aucun doute.
Elle part en emmenant quelques cassettes vidéos.
SCENE 14
Scully rentre dans sa chambre de motel, la lumière semble ne pas fonctionner. Elle s’arrête, incrédule, fixant un point précis de sa chambre. Près de la fenêtre, au niveau du rideau de droite, Mulder est là. Elle ne sait comment réagir et amorce un sourire, mais elle est interrompue par l’agent Reyes.
Reyes : Agent Scully !
Quand elle retourne la tête vers le rideau, Mulder a disparu. Elle se précipite vers la fenêtre.
Reyes : Quoi ?
Scully : Je suis sûre que je l’ai vu… Ou j’ai cru le voir…
Les 2 jeunes femmes se regardent, Scully d’un air perdu et confu et Reyes d’un air compatissant.
SCENE 15
Reyes : J’ai visionné ces cassettes enregistrées sur le campement… Je voudrais vous montrer quelque chose.
Ils regardent tous les 4 une vidéo en vitesse rapide où l’on voit Absalom et un autre homme.
Skinner : Il y a un corps sous cette couverture…
Scully : Qui est-ce ?
Reyes : Impossible à dire vu sous cet angle.
Scully : Alors voyons sous un autre angle.
Reyes : Ca n’a été enregistré que sous cet angle.
Scully : Attendez ! Arrêtez !… J’ai l’impression… Que je connais cet homme…
Reyes : Tant mieux parce qu’on le voit encore ailleurs…
Skinner : Qui est-ce ?
Scully : Il s’appelle Jérémiah Smith. L’agent Mulder le connaissait car il croyait qu’il avait la capacité de guérir les blessures.
John : Comment ça, guérir les blessures ?
Scully : Ce qu’il a fait à Thérésa Hoese…
Reyes : Bon… Quoi qu’il en soit, jetez un œil là d’ssus…
Sur la cassette, au ralenti, on voit Jérémiah passer derrière un soldat et puis c’est John qui apparait ensuite…
John : Bon sang ! Qu’est-ce qui se passe ?
Reyes : C’est ce que j’aimerai savoir…
L’agent Reyes repasse une nouvelle fois la bande et il se produit à nouveau le même phénomène.
Scully : Whaaa… C’est encore Jérémiah Smith.
John : C’est moi qu’on voit ici et jamais je n’ai mis les pieds dans cette maison.
Scully : C’est exact. Retournons là-bas tout de suite.
Elle se lève rapidement.
SCENE 16
Les soldats réagissent instinctivement en entendant une voiture arriver.
Soldats : Arrêtez-vous et identifiez-vous !
Scully sort de la voiture en montrant sa plaque.
Scully : C’est nous. Nous cherchons quelqu’un. Un homme qui pourrait se trouver parmi les détenus.
Scully et Reyes courent vers une maison. Skinner et Doggett restent dehors.
Skinner : Formez un détachement et allez fouiller les bois !
Scully et Reyes rentrent, accompagnées de quelques soldats.
Scully : FBI ! Où est-il ? Jérémiah Smith, je sais qu’il est ici… Il faut absolument que je parle à Jérémiah Smith !
Scully observe les gens et son choix se porte sur un homme blond, de grande taille.
Scully : Vous ! Venez par ici, l’homme qui est au fond.
L’homme la rejoint.
Scully : Suivez-moi.
Il la suit, dans une chambre à l’écart. Il porte des Nike. Scully ferme la porte.
Scully : Asseyez-vous. Etes-vous Jérémiah Smith ?
Homme : Non, je…
Scully : Avez-vous guéri les plaies de ces gens ?
Homme : Nan.
Scully : Avez-vous guéri Thérésa Hoese ?
Elle se baisse et l’empoigne alors qu’il ne répond pas.
Scully : Allons, je sais qui vous êtes !
Ils se regardent, des coups sont frappés à la porte.
Reyes : Agent Scully !
Elle le lâche et Reyes ouvre la porte. Un policier lui fait signe de sortir.
Reyes : Je vous attends dehors.
Elle referme la porte. Scully se retourne, et quelle n’est pas sa surprise de se retrouver face à Jérémiah.
Jérémiah : En essayant de me démasquer… Vous mettez ces pauvres gens en danger… Il y a des otages dans toute la région… Je les sauve, et je suis le seul…
Scully : Où est Mulder ?
Jérémiah : Vous avez investi ces lieux… Alors que j’essayais justement de l’aider.
Scully : Où est Mulder ?
La porte s’ouvre sur Skinner, elle sursaute.
Skinner : Vous devriez venir…
Elle se retourne vers Jérémiah qui a reprit une autre apparence.
Jérémiah : S’il vous plait, protégez-moi.
Elle va jusqu’à Skinner et porte son regard sur lui.
Scully : Qu’est-ce qu’il y a ?
Skinner (hésitant) : C’est Mulder…
Scully est sans voix.
John est avec un groupe de soldats autour du corps de Mulder. Il se tourne quand il entend des pas précipités et s’éloigne du groupe pour aller vers les arrivants. Il semble inquiet, déconfit de sa découverte.
Scully : Où est-il ?
John intercepte Scully.
John : Agent Scully ! Venez par ici !
Scully : Comment va-t-il ? Comment est-il ? (John arrive à la tourner vers lui) Ses blessures sont graves ?
Scully s’échappe de ses bras. Il n’a pas pu la retenir. Les soldats s’éloignent de quelques pas quand Scully arrive auprès de Mulder.
Scully : Oh non… Non… (Elle lui caresse la joue) Non… Non…
John la saisit par la taille pour la relever et l’éloigner de Mulder. Elle se débat.
Scully : Des secours vite !
John : Il est trop tard !
Scully : Vite appellez des s’cours !
Une fois de plus, John ne peut la retenir et elle s’enfuit en direction de la ferme. John fait quelques pas, comme s’il souhaitait la suivre.
John : Agent Scully !
On la voit courir, s’éloigner. John baisse la tête en soupirant. Elle court, elle court, aussi vite qu’elle peut et le plus loin qu’elle peut. Soudain, elle s’arrête en voyant une lumière aveuglante passer au-dessus d’elle. Elle comprend que c’est le vaisseau spatial et elle se remet à courir de plus belle vers la ferme. Le vaisseau stationne au-dessus de la ferme, la lumière aveuglante diminue et ré augmente quand Scully arrive. La lumière semble chercher quelqu’un et l’avoir même trouvé. Scully court encore et rentre dans la maison, ignorant les cris des gens et le regard d’incompréhension des soldats encore présents et les murs qui tremblent. Elle observe partout et remarque que la lumière ne se situe qu’à un seul endroit, la chambre où se trouve Jérémiah. Puis la lumière disparaît brusquement. Elle se précipite dans la chambre…
Scully : Jérémiah !
Mais Jérémiah n’y est plus… Elle y rentre légèrement, abattue.
Scully : C’est pas vrai… Non ! (Elle tombe à genoux, réalisant que le seul moyen de sauver Mulder vient de disparaître) C’est pas possible ! Non !