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#610 : Photo Mortelle

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Scully est assignée à une Affaire Non Classée avec un autre agent du FBI. Plusieurs meurtres sont commis, tandis qu'un étrange vieux photographe, toujours présent sur le lieu des homicides, prend des clichés des victimes agonisantes. Il semble étrangement deviner le moment exact où sera commis un meurtre et collectionne les clichés morbides sur lesquels il pense voir la Mort en personne...

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Popularité


4 - 3 votes

Titre VO
Tithonus

Titre VF
Photo Mortelle

Première diffusion
24.01.1999

Première diffusion en France
07.10.1999

Photos promo

Alfred Felig, le photographe de la Mort

Alfred Felig, le photographe de la Mort

Alfred Felig

Alfred Felig

Agent Peyton Ritter

Agent Peyton Ritter

Scully et l'agent Peyton Ritter

Scully et l'agent Peyton Ritter

Scully est mourante

Scully est mourante

Plus de détails

Réalisation:
Michael W. Watkins

Scénario:
Chris Carter
Vince Gilligan

Guest stars:
James Pickens Jr. (le directeur adjoint Alvin Kersh),

Geoffrey Lewis (Alfred Fellig),

Richard Ruccolo (l'agent Peyton Ritter),

Naomi Matsuda (la prostituée),

Coby Ryan McLaughlin (le jeune agent #1),

Jolyon Reese (le jeune agent #2),

Thomas Rosales Jr. (Malcolm Wiggins)...

Photo Mortelle

NEW YORK CITY

Plusieurs personnes, sans doute des cadres, sont dans un ascenseur, parmi eux se trouve une jeune femme qui se promène ave un petit chariot chargé de courrier. La jeune femme descend à un étage et un vieil homme lui emboîte le pas. Alors que la jeune femme dépose du courrier devant toutes les portes de bureau de l’étage elle remarque que le vieil homme est en train de la suivre discrètement. Elle n’est pas rassurée et décide de regagner l’ascenseur, toujours chargé de monde, chose qu’elle fait de façon assez pressée. Mais elle est rejoint par le vieil homme qui entre dans l’ascenseur de justesse. Mais au bout d’un moment, l’homme repart et l’ascenseur commence à avoir des problèmes : la lumière s’éteint et l’ascenseur s’arrête brusquement. Pendant ce temps, le vieil homme descend les escaliers aussi vite qu’il peut. Les câbles de l’ascenseur lâchent et celui ci tombe à toute vitesse et s’écrase dans la cave où l’attendait le vieil homme qui se met à photographier les personnes désormais mortes.


FBI HEADQUARTERS
WASHINGTON, DC

Mulder et Scully travaillent sur des dossiers administratifs par téléphone et s’ennuient à mourir, lorsque Scully est demandée par Kersh. Elle se rend donc à son bureau où elle rencontre un agent de New York : Peyton Ritter qui lui montre des photos de scènes de crime, toutes prises par le même photographe : Alfred Fellig, travaillant pour la police de New York, sur lesquelles il est possible de voir qu’elles ont été prises avant l’arrivée de la police. Le photographe, qui n’est autre que le vieil homme de l’ascenseur, est dès lors suspecté de meurtres, puis de prendre des photos et revenir ensuite pour faire son boulot de photographe de police. L’agent Ritter est venu demander l’aide de Scully, celle ci dit que Mulder et elle-même seront très heureux de l’aider. Ce a quoi Kersh répond que Mulder est sur la touche.


PACIFIC STREET, BROOKLYN

Alfred Fellig se promène en ville, avec son appareil photo. Il semble suivre un homme d’une quarantaine d’années qui rentre d’un petit jogging et qui vient de faire quelques courses. Ce dernier en rentrant chez lui commence à avoir une attaque cardiaque, malheureusement personne ne le voit, sauf Fellig qui commence à le prendre en photo.


15th STREET PRECINCT, MANHATTAN

Au FBI, Mulder et Scully ont une petite conversation, alors que cette dernière s’apprête à partir pour New York. Mulder est jaloux que Scully puisse avoir une vraie enquête, et il fait la connaissance de Peyton qui ne semble guère l’apprécier. Scully et l’agent Ritter recherchent des renseignements à propos d’Alfred Fellig et découvrent que sur les photos de ses demandes de cartes de presse des années 1996, 1992, 1987,1985, 1973, 1971 et 1967, qu’il n’a pas changé depuis 1964.


JEROME AVENUE, THE BRONX
2:18 AM

A New York, un homme est en train de tuer un autre à coups de couteau, il entend un appareil photo et voit Fellig en train de lui tirer le portrait. Il s’enfuit et le photographe s’approche du cadavre pour faire des gros plans. C’est alors que le meurtrier réapparaît et qu’il lui assène une dizaine de coups de couteau dans le dos. Celui s’écroule et le meurtrier s’enfuit. Contre toute attente, le photographe n’est pas mort, il parvient même à retirer le couteau de son dos, à se relever et à s’enfuir.

Scully et Ritter sont alors prévenus du dernier meurtre, les empreintes de Fellig sont sur le couteau, ils l’arrêtent et l’interrogent. Scully a des doutes quant à sa culpabilité et devine qu’il à lui-même été blessé, comme en plus d’autres empreintes, dont celle d’un meurtrier recherché ont été retrouvés sur le couteau ils doivent relâcher le photographe au grand mécontentement de Peyton Ritter.


DEAN STREET, BROOKLYN
1:53 AM

Scully décide de confronter le photographe chez lui suite à une planque devant son domicile. Il lui dit qu’il va lui montrer. Ils partent ensemble et patrouillent dans la ville. A un moment le photographe s’arrête et montre une femme, une prostitué, et dit que cette femme va mourir dans une heure ou une minute. Scully lui dit que s’il a des intentions d’homicides elle va l’arrêter, il répond qu’il ne tue personne mais qu’il peut voir quelles personnes vont mourir dans un futur proche (il les voit en noir et blanc). En effet pendant ce temps un homme a accosté la femme et il devient violent. Scully se précipite, arrête l’homme, pendant ce temps le femme en s’enfuyant se fait renverser par un camion. Le photographe part laissant Scully sur place.

Ritter apprend la petite escapade de Scully et lui dit qu’il va prévenir Kersh et qu’il n’aime pas ses méthodes à la Mulder. Il dit aussi qu’il va arrêter Fellig, parce qu’il a le témoignage du meurtrier qui dit que c’est lui qui a été attaqué par le photographe. Il attend le mandat d’arrêt et ira l’appréhender. Scully part prévenir Fellig et celui ci explique que non seulement il voit la mort mais qu’en plus il ne peut pas mourir. Il photographie tous ces morts avec l’espoir de rencontrer la Mort et de pouvoir voir son visage et mourir à son tour. Il explique qu’il était mourrant dans un hôpital au 19ème siècle pendant la fièvre jaune à New York, qu’il a senti la mort venir et qu’il a refusé de la regarder, l’infirmière qui était dans sa chambre à ce moment l’a vue et est morte à sa place. Mais Fellig sent que Scully va bientôt mourir, ce qui rend cette dernière très nerveuse…

C’est à ce moment que l’agent Peyton Ritter arrive, confond l’appareil photo de l’homme avec une arme et tire a bout portant. Sa balle traverse le photographe de part en part et touche Scully également. Elle est en train de perdre beaucoup de sang et est visiblement en train de mourir. L’homme lui dit que la mort est là et qu’elle ne doit pas la regarder en face, Scully ferme les yeux et la photographe rencontre enfin la mort, sauvant ainsi la vie de Scully…


NYU MEDICAL CENTER
ONE WEEK LATER

Mulder regarde à travers une vitre Peyton Ritter parler à Scully qui est dans un lit d’hôpital. Les 2 homme se croisent ensuite dans le couloir, et Mulder lui dit qu’il a eut de la veine, avec un regard plein de reproches. Ensuite il va parler à Scully qui semble s’être bien rétablie. D’ailleurs le médecin a dit qu’il n’avait jamais vu quelqu’un se rétablir aussi vite, lui dit Mulder. Ce à quoi il ajoute que selon lui, la mort ne s’intéresse qu’aux personnes cherchant l’immortalité.



Source : Site X-Files LVEI.net





(Fin d’après-midi. Dans un gratte-ciel de bureaux, un ascenseur s’ouvre. Une JEUNE FEMME pousse son chariot de courriers hors de l’ascenseur. Elle sourit à ALFRED FELLIG, la 60aine, qui l’aide à sortir le chariot. Elle marche dans un hall désert en livrant du courrier à plusieurs bureaux, dont ceux des "relations publiques" et de Morgan Maxwell. A un moment, elle regarde nerveusement et voit FELLIG qui l’observe en silence. Il la suit jusqu’à l’ascenseur. Elle appuie plusieurs fois sur le bouton pour descendre, puis rentre en vitesse quand les portes s’ouvrent. Il y a quelques autres personnes présentes à l’intérieur. Au moment où les portes sont entrain de se fermer, FELLIG les retient et monte aussi. FELLIG est face aux portes qui reflètent derrière lui tous les passagers en noir et blanc. Il presse le bouton "17". Ils descendent d’un étage, et FELLIG sort, ce qui soulage la JEUNE FEMME. FELLIG se retourne et regarde les gens alors que les portes se referment. Dès que l’ascenseur commence à redescendre, les lumières commencent à osciller et il y a un son de métal sur le câble qui se casse. L’ascenseur part en chute libre et les passagers se mettent à hurler. FELLIG descend les marches des escaliers quatre à quatre, préparant son appareil photo et arrive au rez-de-chaussée où il retrouve l’ascenseur. Il prend des photos tandis que les portes de l’ascenseur s’ouvrent et que le bras d’une femme s’en dégage mollement.>




Washington, DC>

(Nouveaux bureaux de MULDER et SCULLY avec d’autres agents. Ils sont tous les deux au téléphone. Ca n’a pas l’air de les réjouir d’être là. MULDER joue avec quelque chose ?)

AGENT : (TEL) Juste une vérification de routine des antécédents. Aussi bien que vous vous en souvenez, monsieur Wisnowski a t-il déjà consommé des drogues illégales ? Lesquelles ?

MULDER : (TEL) Au moment où vous travailliez avec… Madame Ermentrout, avez-vous trouvé que c’était une personne digne de confiance ? Ponctuelle ? Ponctuelle, c’est bien.

SCULLY : (TEL) Non, non, madame. C’est juste une vérification de routine des antécédents. Monsieur... monsieur Garber n’a pas le moindre problème avec la loi. Oui. OK. Merci madame. (elle raccroche)

MULDER : (la main sur le combiné) Eh, Scully, peut-être que si on a vraiment de la chance, la prochaine fois, ils nous laisserons nettoyer la cuvette des toilettes.

SCULLY : T’es prêt à abandonner ?

MULDER : Non. Ca ferait bien trop plaisir à bien trop de monde.

(SCULLY commence à faire un autre numéro mais s’arrête pour répondre au téléphone que sonne.)

SCULLY : Scully. (elle écoute) J’arrive. (elle raccroche, puis chuchote quelque chose à Mulder en se levant de son bureau) Je suis convoquée dans le bureau de Kersh.

(MULDER s’apprête à se lever. SCULY l’arrête.)

SCULLY : (chuchotant) Juste moi.

MULDER : (surpris) Juste toi ? (plus fort quand elle sort) N’oublie pas ton balai à chiottes. (puis rapidement au téléphone) Non. Non, madame, pas vous.


(Bureau de KERSH. KERSH lit le dossier personnel de SCULLY. SCULLY frappe à la porte et entre. Un autre agent assez jeune, Peyton Ritter est avec lui.)

KERSH : Agent.

SCULLY : Monsieur.

KERSH : Dana Scully, voici l’agent Peyton Ritter du Bureau de New York.

SCULLY : (lui serrant la main) Agent Ritter.

RITTER : Bonjour.

(RITTER regarde KERSH avec nervosité.)

KERSH : Montrez-lui ce que vous avez.

RITTER : Euh, bon, notre bureau met à jour son système de dossiers. Pendant que je travaillais sur ce projet – scanneriser des vieilles photos de scènes de crimes sur l’ordinateur – je suis tombé sur ça.

(Il lui tend un dossier contenant la photo d’une femme morte à côté d’une horloge.)

SCULLY : (lisant) Margareta Stoller, 57 ans, cause de la mort – overdose de nitraz....

(Elle lance un regard inquisiteur à RITTER.)

RITTER : Regardez quand ils l’ont trouvée.

SCULLY : Un voisin a appelé la police à 23h14.

RITTER : Alors, qu’est-ce qui ne va pas avec cette photo ?

SCULLY : L’horloge dit qu’il est 45 minutes plus tôt. Mais une horloge peut se tromper.

RITTER : C’est certain. Donc, j’ai vérifié le "Post" du jour suivant. Celles-là viennent directement de leurs fichiers de photos.

(Il lui tend plus de photos de la même scène, mais l’horloge affiche une heure plus tardive.)

SCULLY : Hum. Presque une heure et demi plus tard.

RITTER : Deux négatifs différents, même photographe. (il lui tend le dossier de Fellig) Le nom du gars est Alfred Fellig. Il traîne dans Manhattan depuis des années. Apparemment un correspondant pour une agence de presse et de la police de New York.

SCULLY : Et vous suspectez cet homme, Fellig ? Vous pensez que madame Stoller ne s’est pas suicidée ?

RITTER : Ce gars prend des photos, n’est-ce pas ? Alors je pense, et si… et s’il empoisonne cette femme et prend son pied en exécutant quelques instantanés de son cadavre puis remonte dans le même appartement une heure plus tard, après que "Midtown North" l’appelle pour faire son boulot.

SCULLY : C’est une possible théorie.

RITTER : Ouais. Eh bien, le truc est qu’il l’a peut-être fait à plus d’une occasion. J’ai passé en revue probablement 2000 de ses photos de police. Sur ces trois-là, on peut mesurer les ombres solaires. Puisque nous connaissons le lieu dans chaque cas...

SCULLY : Vous pouvez dire le moment de la journée par les ombres.

RITTER : Exact. Et avec ça, ces trois là sont vraiment glauques.

SCULLY : Vous avez un autre suicide ici, une crise cardiaque et un meurtre évident pour lequel un autre homme a été reconnu coupable. La méthode n’est pas logique.

RITTER : Il n’y a rien de logique. Je pourrais sûrement utiliser votre aide.

KERSH : (à Ritter) Agent, vous voulez sortir, s’il vous plait ?

RITTER : Bien sûr.

(L’agent RITTER sort de la salle.)

KERSH : Je dirais qu’il a une carrière prometteuse. Vous en aviez une aussi… à un moment.

(SCULLY le regarde avec une légère hostilité.)

KERSH : Avec votre expertise en pathologie légale, vous seriez un atout considérable dans cette enquête. Je sais que vous relèveriez plus de défis qu’en vérifiant des antécédents.

SCULLY : L’agent Mulder et moi-même allons nous y mettre immédiatement.

KERSH : L’agent Mulder est une cause perdue. Je prends le risque, pas vous. C’est vous et Ritter. Ne me laisser pas tomber.






(Un bus s’arrête et un HOMME en descend. FELLIG l’observe. L’HOMME est vu en noir et blanc. Il rentre dans son appartement. Il transpire. Il voit FELLIG l’observer à travers la fenêtre. Soudain, l’HOMME attrape son arme malgré la douleur et tombe sur le sol et fait une crise cardiaque. FELLIG entre dans l’appartement et commence à prendre des photos de l’HOMME entrain de mourir.)




(FBI. MULDER regarde des photos de scènes de crimes sur son ordinateur. SCULLY retourne à son bureau. MULDER ne lève pas les yeux.)

SCULLY : Mulder...

MULDER : Hum ?

(SCULLY voit ce qu’il regarde.)

SCULLY : Qu’est-ce que tu fais ?

MULDER : Je fouine. (la regardant avec mélancolie) Je me ronge d’inquiétude. Ils t’envoient sur une X-File.

SCULLY : (préparant sa sacoche) Ce n’est pas une X-File.

MULDER : Ce n’est pas ce que je lis. Un meurtre par télékinésie. Peut-être une touche de mort Chamaniste. A propos de la superstition musulmane qui dit que photographier quelqu’un est voler son âme.

SCULLY : Merci. Très utile.

MULDER : Alors ils nous séparent, hein ?

SCULLY : Non.

MULDER : Non ?

SCULLY : C’est l’histoire d’une fois.

MULDER : Qui t’a dit ça ? Logiquement, si tu fais un bon boulot, ils ne vont pas te recoller ici.

(Ils s’observent. SCULLY voit l’agent RITTER entrer dans la pièce.)

MULDER : N’est-ce pas ?

(SCULLY fait le tour de MULDER et éteint son moniteur tandis que l’agent RITTER s’approche d’eux.)

RITTER : Agent Scully, vous êtes prête ?

SCULLY : Peyton Ritter, voici Fox Mulder.

RITTER : C’est un plaisir de vous connaître, Fox.

(MULDER ne se lève pas de sa chaise et regarde avec attention RITTER en lui serrant la main.)

MULDER : (poli mais pas enthousiaste) Un plaisir de vous connaître,… Peyton.

SCULLY : On devrait y aller.

RITTER : En route pour New York.

(L’AGENT RITTER regarde encore MULDER, puis lui et SCULLY partent. MULDER les regarde sortir.)




<15th Street Precinct, Manhattan>

(SCULLY et l’AGENT RITTER tendent le dossier de FELLIG à un policier de NYC assis sur un bureau.)

RITTER : Alfred Fellig – qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur lui ?

POLICIER : Qu’est-ce qu’il y a à dire ? Il est une des 10 mille personnes en ville à avoir un permis officiel pour énerver les gens.

SCULLY : Comme photographe, il vous a parfois doublé sur les scènes de crime.

POLICIER : Ouais, il vient, fait un instantané. Le garde pour lui.

SCULLY : Ce n’est pas vraiment des informations personnelles là.

POLICIER : Ca n’est pas supposé l’être. C’est juste un réabonnement annuel.

SCULLY : Est-ce que vous sauriez quand a été faite la première vérification d’antécédents ?

(Le POLICIER secoue la tête.)

(Plus tard, SCULLY et l’agent RITTER sont dans une salle de dossiers entreposés.)

RITTER : Le voilà encore. Réabonnement annuel datant de janvier 1970 mais toujours pas d’original.

SCULLY : Je crois que je l’ai. 1964.

RITTER : Vieillard. Des trucs intéressants ?

SCULLY : Peut-être.

(SCULLY regarde avec curiosité les photos de FELLIG sur les réabonnements.)

RITTER : Qu’est-ce que vous faites ?

SCULLY : Jetez un coup d’œil là-dessus.

(SCULLY classe les papiers. Les photos de FELLIG sur chacun des réabonnements. On dirait qu’il a près de 65 ans sur chacune. 1996, 1992, 1987, 1985, 1971, 1967, 1964)

SCULLY : 1996... 87... 73.

RITTER : Ce gars est un vrai Dick Clark. Je ne sais pas quoi vous dire, Dana. A part que ce gars a toujours été un vieux schnock, je pense qu’on est dans une impasse.




2:18>

(Un JEUNE HOMME court dans la rue, poursuivie par une homme.)

JEUNE HOMME : A l’aide ! A l’aide ! Appelez la police ! Monsieur, qu’est-ce que vous voulez ? Vous êtes fou ?

(Il passe par-dessus une voiture. La FEMME dans la voiture le regarde apeurée et s’en va rapidement.)

JEUNE HOMME : A l’aide ! A l’aide, s’il vous plait ! Madame, s’il vous plait ! Aidez-moi !
Monsieur, qu’est-ce que vous voulez ? Non ? Non ! Non, non, non, non !

(Le JEUNE HOMME crie alors qu’un autre HOMME l’attrape et le poignarde, puis il prend ses baskets et se sauve. FELLIG descend d’une échelle de secours et prend des photos de l’homme mort. Il se retourne pour voir le meurtrier, MALCOLM WIGGINS qui se tient debout à côté avec son couteau. WIGGINS donne plusieurs coups de couteau à FELLIG dans le dos, puis se sauve avec l’appareil. FELLIG attrape faiblement le couteau et le retire de son dos, puis part.)




(Scène du crime dans le Bronx, le jour suivant. SCULLY et RITTER regardent l’arme du crime encore couverte de sang.)

RITTER : Ce sont les empreintes d’Alfred Fellig. C’est revenu positif avec son dossier de 1964. J’ai pris la liberté de me glisser dans la base de données de SAFIS. Première chose ce matin, boum ! Les voilà !

SCULLY : Vous pensez que c’est l’œuvre de Fellig ?

RITTER : Absolument. La taille des blessures colle avec le couteau. Je dirais qu’il est devenu peu soigné avec l’âge.

(SCULLY regarde les larges taches de sang laissés par les blessures de FELLIG.)

SCULLY : Qu’est-ce que c’est ?

RITTER : Beaucoup de sang.

SCULLY : Ouais, j’avais compris ça.

RITTER : C’est très clair qu’il a pris une seconde victime.

SCULLY : Où est le second corps ?

NY DETECTIVE : Ils ont trouvé votre jeune.

RITTER : Fellig ? Où ?

NY DETECTIVE : Chez lui à regarder la télé. Ils l’amènent maintenant.

RITTER : Oui !




(Salle d’interrogatoires dans la 15th Street Precinct. L’agent RITTER entrain de préparer le magnétocassette avec excitation. SCULLY l’observe. Elle n’est pas impressionnée.)

RITTER : Test. Test. 4 janvier, 11:36. 15th Precinct, Manhattan. Agents présents : Dana Scully et Peyton Ritter. Premier entretien avec...

(RITTER lève la tête au moment où FELLIG entre.)

RITTER : Alfred Fellig.

(FELLIG s’assoit. Il a l’air de se déplacer avec raideur. L’agent RITTER pose un micro à côté de FELLIG.)

FELLIG : (se penchant pour parler confortablement dans le micro) Salut.

RITTER : Vous êtes photographe. J’ai vu, euh... vu quelques des vos photos. Vous, euh... êtes spécialisé dans un sujet assez sombre. (lui montrant ses photos) Vous, euh… vous tournez pas mal autour de la mort. Ca doit… ça doit vous fasciner. Je vous… ennuie, monsieur Fellig ?

FELLIG : Vous me posez une question ?

RITTER : D’accord. Je veux savoir comment vous arrivez toujours à arriver de nulle part chaque fois que quelqu’un meurt. Vous êtes toujours là pour prendre la photo. Comment ça se fait ?

FELLIG : J’ai un… un nez pour les infos.

SCULLY : (prenant les choses en main) Monsieur Fellig, vos empreintes ont été trouvé sur l’arme d’un meurtre sur le lieu d’un crime. Pourriez-vous nous donner les détails de vos activités la nuit dernière ?

FELLIG : Le Bronx. Je travaillais. J’ai vu un voyou voler les tennis d’un gamin. Il m’a poursuivi. Il s’est sauvé.

RITTER : Il s’est sauvé ? Un... meurtrier non identifié.

FELLIG : Je pense que je pourrais l’identifier.

SCULLY : Vos empreintes étaient sur le couteau. Comment se sont-elles retrouvées là ?

(FELLIG murmure, il est mal à l’aise.)

FELLIG : Il a laissé le couteau derrière. J’imagine que je l’ai touché... brièvement.

SCULLY : Pourquoi feriez-vous ça ? Vous avez été blessé, monsieur Fellig ? Vous semblez en peine. Avez-vous été attaqué ? Nous avons trouvé le sang de quelqu’un d’autre et, quand on l’aura étudié, je me demande si on apprendra que c’est le votre.

FELLIG : J’ai reçu quelques coups.

SCULLY : On peut voir ?

(FELLIG se lève et soulève sa chemise.)

SCULLY : Je peux vous aider ?

(Elle la soulève. On voit plusieurs blessures sur le haut de son dos. L’agent RITTER ouvre la porte et appelle un des officiers à l’extérieur.)

RITTER : Eh. Eh, emmenez monsieur Fellig pour lui faire faire une prise de sang. Photographiez son dos aussi.

(Les POLICIERS escortent FELLIG hors de la salle.)

RITTER : (conflictuel) Eh, je suis confus. Je croyais qu’on essayait d’arrêter ce gars et pas de chercher des raisons de le laisser partir.

SCULLY : Je croyais qu’on cherchait la vérité.

(RITTER sort de la salle.)

(Plus tard, le portable de SCULLY sonne.)

SCULLY : (TEL) Scully.

MULDER : (TEL, déguisant sa voix) Salut. Mon nom est Fox Mulder. Avant, on était assis côte à côte au FBI.

(Ils sourient tous les deux. SCULLY sourit)

MULDER : (TEL, voix normale) Comment ça va avec ta X-File ?

SCULLY : (TEL) Mulder, ce n’est pas... (attend que Ritter sorte) On n’avance pas beaucoup. Nous avons arrêté Alfred Fellig et nous venons de le relâcher.

MULDER : (TEL) Vous ne pouvez pas le retenir ? Et pour les coups ?

SCULLY : (TEL) Comment tu sais ça ?

MULDER : Je te l’ai dit, je fouine. Pourquoi vous le laissez partir ?

SCULLY : (TEL) Eh bien, nous avons pu retirer d’autres empreintes du couteau. Elles appartiennent à un meurtrier récidiviste du nom de Malcolm Wiggins.

(MULDER écrit WIGGINS sur son ordinateur et trouve le dossier du type.)

SCULLY : (TEL) Ca et le fait que le sang de Fellig a été retrouvé sur la scène du crime légitiment son histoire. Au moins cette histoire.

MULDER : (TEL) Mais tu penses toujours que Fellig est le meurtrier, hein ?

SCULLY : (TEL) Je ne sais pas quoi penser. (elle regarde Fellig passer) Il est, euh... inhabituel.

MULDER : (TEL) Parce qu’il se renferme comme un bouchon alors qu’on le poignarde ?

(MULDER regarde une image du dos poignardé de FELLIG sur son moniteur.)

SCULLY : (TEL) Mulder, d’où tu sors tout ça ?

MULDER : (TEL) Eh bien, le jeune Ritter envoie des comptes-rendus à Kersh. Mon ordinateur en a peut-être intercepté malencontreusement quelques-uns. Il a des trucs sympas à dire sur toi, pourtant... en général. Pourquoi tu ne me laisserais pas faire une petite vérification sur Fellig pour toi.

SCULLY : (TEL) Mulder...

MULDER : (TEL) Allez, c’est, tu sais... c’est ce que je fais maintenant. Je deviens bon.

(SCULLY sourit.)




1:53>

(RITTER est assis dans une voiture à surveiller l’appartement de FELLIG. SCULLY ouvre la porte passager et monte dans la voiture.)

SCULLY : Je suis garée dans la rue derrière.

(Elle lui tend les clefs.)

RITTER : Fellig dort. Je ne l’ai pas vu bouger depuis plus de quatre heures. (sarcastique) Passez une bonne soirée.

(RITTER sort de la voiture et s’en va. SCULLY glisse à la place conducteur et regarde les photos des scènes de crime. Elle jette un coup d’œil à l’une des fenêtre sombres de FELLIG et le voit prendre une photo d’elle.)

(Quelques minutes plus tard, à l’intérieur du bâtiment, SCULLY frappe à l’appartement de FELLIG.)

SCULLY : Monsieur Fellig, ouvrez s’il vous plait !

(Il la laisse entrer. Elle lui montre la première photo que RITTER lui ait montrée.)

SCULLY : Expliquez ça.

FELLIG : Quoi ?

SCULLY : Vous avez pris cette photo une heure avant que la police arrive. Vous l’avez volontairement dissimulée en revenant photographier la scène.

FELLIG : Je ne crois pas me rappeler de celle-là.

SCULLY : Vous avez, monsieur Fellig, une longue et troublante historique d’être la première personne sur un lieu de mort. Vous avez aussi une historique de cacher ce fait. Pourquoi ?

FELLIG : Je suis en état d’arrestation encore ?

SCULLY : Etes-vous un meurtrier ?

(Il secoue la tête.)

SCULLY : Eh bien alors expliquez-vous, monsieur. Parce que je vous promets que jusqu’à ce que vous ne le fassiez, vous n’aurez pas la paix un instant.

(FELLIG sourit et prend son sac d’appareil photo.)

FELLIG : Vous voulez aller vous balader avec moi ? Venez avec moi. Je vais vous montrer.




(Une heure plus tard. SCULLY et FELLIG roulent dans sa voiture.)

SCULLY : Ca fait une heure. Vous allez tourner en rond toute la nuit ?

FELLIG : Ouais, c’est ça. C’est ce que je fais. Je cherche la prise.

SCULLY : Quelle prise ?

FELLIG : La prise.

(Il arrête la voiture à côté d’une prostituée.)

FELLIG : Elle. Elle est sur le point de mourir.

SCULLY : De… de quoi vous parlez ?

FELLIG : Ca peut arriver dans la prochaine minute, la prochaine heure, mais ça va arriver. C’est aussi clair que le jour.

SCULLY : Ecoutez, monsieur... Fellig, je ne sais pas ce que vous mijotez mais personne ici ne va mourir.

FELLIG : (préparant son appareil) Je ne mijote rien du tout. Je suis juste là pour vous dire ce qui va arriver.

SCULLY : Que … cette femme juste ici va se faire assassiner ?

FELLIG : Je n’ai pas dit "assassiner". Elle fume. Elle peut mourir d’un cancer du poumon. Le "comment" est toujours une surprise. Je... je sais seulement toujours "quand".

SCULLY : Vous voulez que je crois ça ?

(Un HOMME s’approche de la PROSTITUEE et commence à la harceler.)

PROSTITUEE : Tires-toi. Dégage !

(FELLIG allume son appareil. SCULLY sort de la voiture et court vers les deux personnes qui sont entrain de se disputer. Elle attrape l’HOMME et le pousse sur le sol pour lui mettre les menottes.)

SCULLY : FBI ! Ne bougez pas !

HOMME : Merde ! D’où vous sortez ?

SCULLY : La ferme ! Couches-toi ! Recule !

PROSTITUEE : (raillerie dans la voix) Tu te sens moins fort maintenant !

(SCULLY prend l’arme de l’HOMME et regarde FELLIG qui prend des photos.)

HOMME : C’est pas mon flingue, chef.

(SCULLY le gifle dégoûtée.)

SCULLY : (à la prostituée) Ca va ?

PROSTITUEE : Je me tire.

(La PROSTITUEE descend du trottoir et est immédiatement renversée par un énorme camion. SCULLY regarde choquée la femme morte sous le camion. FELLIG démarre et s’en va.)




(Le matin suivant. Precinct Station. RITTER se dirige rapidement en colère vers SCULLY qui est entrain d’interroger l’HOMME qui harcelait la PROSTITUEE.)

RITTER : Dana, qu’est-ce qui se passe, bordel ?

SCULLY : Agression et possession d’une arme à feu non déclarée. Je serai à vous dans une minute.

RITTER : Pourquoi vous ne m’avez pas appelé plus tôt ?

SCULLY : Je m’excuse.

RITTER : Quoi, vous avez lâché la surveillance ?

(SCULLY garde la bouche fermée et le conduit dans une salle privée.)

SCULLY : Sans vouloir vous offenser, la surveillance avait été lâchée avant que j’arrive.

RITTER : Donc, attendez, attendez – vous avez lâché la surveillance et quoi, vous avez fait une gentille balade avec lui ?

SCULLY : J’ai confronté Fellig. Je l’ai questionné plus sur son implication dans les morts qu’il a photographiés. Ca vous va ?

RITTER : Qu’est-ce qu’il a dit ?

SCULLY : Il a dit qu’il pouvait savoir quand les personnes sont sur le point de mourir. Ecoutez, si New York fait passer une loi pour les bon samaritains nous pouvons peut-être le pincer pour ça, mais je doute qu’on l’inculpe pour meurtre.

RITTER : Faux. Laissez-moi vous montrer quelque chose.

(Il sort de la salle. Elle hésite un moment puis le suit.)

RITTER : Ils ont attrapé monsieur Wiggins la nuit dernière. Il dit que c’est Fellig qui a tué ce gamin dans la ruelle, pas lui. Il a dit qu’il passait juste par là et qu’il a dû se battre pour survivre.

SCULLY : Un meurtrier récidiviste qui a la moitié de l’âge de Fellig.

RITTER : Il a dit qu’il serait venu se lui-même mais il a dit qu’il avait peur que nous ne le croyions pas.

SCULLY : Il a raison. Dites-moi, Ritter, est-ce qu’il a été aidé pour concocter cette histoire ?

RITTER : Ecoutez, Fellig est un meurtrier. Qu’il ait commis ou non celui-là, je m’en fiche – surtout si ça doit m’éviter quelques jours à la barre avec lui.

SCULLY : Aucun juge ne délivrera de mandat basé là-dessus.

RITTER : Non, non, non. Je connais le juge. On l’aura cet après-midi.

(SCULLY le fixe, puis fait demi-tour.)

RITTER : Vous savez, Kersh m’avait prévenu sur vous.

SCULLY : Ah oui ?

RITTER : Ouais – vous et votre partenaire. Dieu sait combien sa réputation le précède donc j’imagine que j’aurais du m’attendre à ça. Vous avez gâché mon affaire, et Kersh va en entendre parler. On est clair, Dana ?

SCULLY : (le reprenant froidement) Scully.

(Son portable sonne.)

SCULLY : Et cette conversation est terminée.

(RITTER s’en va. SCULLY répond au téléphone.)

SCULLY : (TEL) Ouais ?

MULDER : (TEL) Salut, Scully. Hum, comment va cette X-File ? Et avant que tu ne me dises que ce n’est pas une X-File...

SCULLY : (TEL) C’en est une.

MULDER : (TEL) Qu’est-ce qui s’est passé ?

SCULLY : (TEL) Alfred Fellig semble en savoir atrocement beaucoup sur la mort.

MULDER : (TEL) Ah ouais ? Eh bien, ce n’est pas surprenant, étant donné qu’il a atteint le bel âge de 149 ans.

SCULLY : (TEL) Excuse-moi ?

MULDER : (TEL) J’ai fait quelques recherches sur lui. Ce mec est si vieux qu’ils ne le gardent même plus sur le dossier de l’ordinateur mais Alfred Fellig n’existe pas avant 1964. Mais un certain Henry Strand, si. Il a postulé pour un laissez-passer de presse auprès de la police de Jersey City quand il avait 53 ans. Ses empreintes collent avec celles de Fellig.

SCULLY : (TEL) Mais Mulder, ça doit être une erreur.

MULDER : (TEL) Tu crois ? Parce que cet Henry Strand n’existe pas avant 1939. Cependant, un L.H. Rice a un casier judiciaire qui dit qu’il s’est présenté à l’examen de service civil dans l’Etat de New York. Il est vrai que les dossiers ne montrent pas s’il a été reçu ou pas, mais son empreinte de pouce ? Celle de Fellig. Tu veux savoir la date de naissance de L.H. Rice ? 4 avril 1849. Je ne suis pas bon en maths, mais j’imagine que ça fait un certain nombre de bougies sur le gâteau.

SCULLY : (TEL) J’ai passé du temps avec cet homme et-et il ne doit pas avoir plus de 65 ans.

MULDER : (TEL) Je pense que c’est ce qu’il veut que tu crois. On parle d’un gars pour qui le phrase "la vie en prison" a de sérieuses connotations. Je crois que tu devrais l’arrêter avant qu’il ne disparaisse et devienne quelqu’un d’autre.




(FELLIG monte dans son bâtiment et sourit quand passe SCULLY en tournant et le suivant dans son appartement. Il place son sac à appareil photo à côté du scanner de police.)

SCULLY : Vous allez être arrêté pour meurtre, monsieur Fellig, dans deux heures, et cette fois-ci vous ne pourrez pas juste changer votre nom.

FELLIG : Je vous ai montré ce que je faisais hier soir. Je prends juste des photos.

SCULLY : Ce que vous m’avez montré était un méprisable manque de compassion pour un autre être humain. Vous m’avez montré que vous profitiez de la mort des gens. Alors pourquoi ne devriez-vous pas aller en prison ?

FELLIG : Quoi, vous voulez que je pleure pour eux ? Vous voulez que je fasse comme si j’étais désolé pour eux ? Je ne le suis pas. Chanceux salopards. Tous.

SCULLY : "chanceux" ?

FELLIG : Je ne suis pas juste là pour prendre la photo. Je ne prends ces gens. Elle les prend.

SCULLY : Qui ça ?

(FELLIG va derrière une couverture qui pend dans une pièce sombre. Après un instant, SCULLY le suit. FELLIG allume une lumière rouge et lui montre la photo d’une fille morte avec une image floue au-dessus d’elle.)

FELLIG : C’est elle. C’est elle qui les prend.

SCULLY : Vous êtes entrain de dire que c’est une photo de la mort elle-même ?

FELLIG : C’est un aperçu, juste un aperçu. C’est plus proche que je ne m’en suis rapproché en... je-je ne peux même pas compter les années.

SCULLY : Et c’est la prise à propos de laquelle vous parlez de – c’est ... ce que vous essayer d’obtenir ?

FELLIG : Hum-hum.

SCULLY : Monsieur Fellig, je sais... que vous en savez plus que moi sur la photographie mais c’est juste un éclat dû à l’objectif.

FELLIG : Vous avez raison. J’en sais plus que vous sur la photographie.

SCULLY : (sourit) OK, alors... pour l’amour de votre argument... à quoi bon ? Je veux dire, pourquoi... pourquoi prendre une photo de la mort ?

FELLIG : Pour pouvoir la regarder en face. Pour pouvoir mourir. Les pilules ne marchent pas. Les rasoirs... (montrant à Scully ses poignets) … le gaz ... les ponts – je ne pourrais pas vous dire de combien de ponts j’ai sauté. Tout ce que j’ai réussi, c’est à être mouillé. J’ai été laissé à l’écart. Je ne veux plus être là. Je ne me souviens même plus du temps où je le voulais encore. Et… ça… c’est tout ce que je sais... faire.

SCULLY : Vous savez que je ne vous crois pas.

FELLIG : Si vous me croyez. C’est pour ça que vous êtes là.

(SCULLY regarde à nouveau les photos. Une est ancienne. Une femme des années 20. La signature au verso est "photographie de Louis Brady", 1928 ou 1925.)

SCULLY : Comment savez-vous quand les gens vont mourir ?

FELLIG : Oh... vous la poursuivez un certain temps et vous la comprenez.

SCULLY : Excusez-moi.

(SCULLY sort dans le hall. Elle est très tendue et nerveuse. Elle pianote un numéro sur son portable.)

MULDER : (TEL) Mulder.

SCULLY : (TEL) Mulder, c’est moi.

MULDER : (TEL) Salut !

SCULLY : (TEL) Ces deux autres noms que tu as dit qu’avait eus Fellig – Strand et Rice… ?

MULDER : (TEL) Ouais. Henry Strand et L.H. Rice.

SCULLY : (TEL) Tu as quelque chose sur Louis Brady ?

MULDER : (TEL) Euh, non mais il y a… il y a comme un gros trou avant 1939.

SCULLY : (TEL) Tu pourras vérifier pour moi ?

MULDER : (TEL) Tout à fait, ouais.

(FELLIG est à la porte de son appartement et écoute.)

SCULLY : (TEL) Je reste ici pour être sûre qu’il ne file pas. Louis Brady, Mulder. Dis-moi ce que tu trouves.

(SCULLY raccroche et retourne dans la pièce sombre.)

SCULLY : Monsieur Fellig ?

(FELLIG lui rentre dedans.)

FELLIG : Oups. Excusez-moi. Je sors un film. Juste une seconde.

(Il éteint le portable qu’il vient de lui voler dans la poche et le met sur une étagère, puis allume la lumière.)




9:32 AM>

(MULDER trouve un vieux dossier sur LOUIS BRADY. C’est un meurtrier. L’affaire n’a jamais été refermée.)

(RITTER conduit sa voiture. Son portable sonne.)

RITTER : (TEL) Ritter.

(MULDER est à son bureau, rangeant rapidement des documents.)

MULDER : (TEL) Agent Ritter, c’est l’agent Mulder. Est-ce que l’agent Scully est avec vous ?

RITTER : (TEL) Non. Il semble que personne n’arrive à la trouver.

MULDER : (TEL) Moi non plus, et son portable est déconnecté.

RITTER : (TEL) Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

MULDER : (TEL) Eh bien, vous pouvez la trouver pour moi.

RITTER : (TEL) Ecoutez, agent Mulder, je suis en route pour aller arrêter Alfred Fellig.

MULDER : (TEL) Bien, parce que je pense que c’est là qu’elle est. Et si vous aviez, Fellig est un meurtrier. Sous le nom de Louis Brady, il a étouffé deux patients dans un hôpital du Connecticut. Il a dit qu’il voulait rattraper son retard avec la mort. Une année en prison, il est parti d’un groupe de travaux. La chasse à l’homme ne s’est jamais officiellement arrêtée.

(MULDER quitte le bureau.)

RITTER : (TEL) C’était quand ?

MULDER : (TEL) 1929.

RITTER : (TEL) Oh, oh, oh, oh – quand ?

MULDER : (TEL) Ecoutez, Ritter, transpirez pas pour quelques chiffres. C’est lui. Contentez-vous d’aller là-bas et trouvez l’agent Scully.

AGENT RITTER : (TEL) OK. J’y vais.




(Appartement de FELLIG. SCULLY regarde FELLIG qui travaille sur un film.)

SCULLY : Vous savez, la plupart des gens veulent vivre éternellement.

FELLIG : La plupart des gens est idiote. C’est une des raisons pour lesquelles, moi je ne veux pas.

SCULLY : Je pense que vous avez tort. Comment pouvez-vous avoir trop de vie ? Il y a trop de chose à apprendre, à expérimenter.

FELLIG : 75 années... sont suffisantes. Croyez-moi. Vous vivez éternellement, tôt ou tard vous commencer à penser à la grande chose que vous loupez et que tout le monde découvre auf vous.

SCULLY : Et l’amour ?

FELLIG : Quoi, est-ce qu’il est éternel ? Il y a 40 ans, je suis allé à la mairie, aux archives... aux dossiers d’archives, peu importe le nom. Je voulais retrouver ma femme. Ca... m’ennuyait, je ne pouvais pas me souvenir de son nom. L’amour dure... 75 ans, si vous êtes chanceux. Vous ne voulez pas être là quand il est parti.

(Il regarde SCULLY. Elle est en noir et blanc.)

FELLIG : Estimez vous heureuse.

(Elle le regarde surprise.)

SCULLY : Pourquoi êtes-vous comme ça ? Je veux dire que si c’est vrai, donnez-moi quelque chose qui le prouve... Aidez-moi à trouver une science qui le permette.

(FELLIG prépare son appareil.)

FELLIG : Ca n’a rien à voir avec la science. Quelqu’un a pris ma place.

SCULLY : Pris votre place ?

FELLIG : Je ne sais pas son nom. Je ne pense pas l’avoir jamais su. J’avais la fièvre jaune loin derrière l’enfer [désolée, ça ne veut pas dire grand chose, mais j’ai du mal, là !] quand ça a tué la moitié de New York. Washington square park était une tombe ordinaire, ils ont eu tellement de corps. Ils les enterraient en surface. Ils les enveloppaient dans-dans des draps jaunes et les draps jaunes dépassaient à travers la boue. J’étais sous tutelle judiciaire pour une contagion à travers New York. J’avais la tête ailleurs avec la fièvre... l’esprit ailleurs. Et je l’ai vu – j’ai vu la mort. Si seulement j’avais eu un appareil. Au début, je… je l’ai juste vue du coin de l’œil. Puis elle est devenue plus intrépide et elle a commencé à flirter dans la pièce et à prendre cette personne puis celle-là et je n’ai jamais vu son visage. Je ne voulais pas voir son visage. Je pensais que si je le voyais, elle me prendrait aussi. Mais elle ne l’a pas fait. Non. Il y avait une infirmière. Elle a fait du mieux qu’elle pouvait. A l’époque, la médecine était... ils ne pouvaient pas trouver leur cul avec les deux mains – ils ne peuvent toujours pas – mais elle a fait du mieux qu’elle pouvait. Elle s’est assise avec moi, a soutenu ma tête et j’étais sur le lit de la mort et elle est venue pour moi. Je n’ai pas regardé la mort. J’ai fermé les yeux et tourné la tête. Je ne lui ai pas dit de ne pas regarder la mort. Je voulais qu’elle la regarde... je voulais que ce soit elle qui la regarde à ma place. J’ai ouvert les yeux et la fièvre avait disparu. Ils étaient entrain de la porter dans un drap jaune. Depuis ce moment, j’ai réalisé qu’il fallait faire attention à ce qu’on désirait. J’ai raté ma chance. Vous avez beaucoup de chance, vous le savez ?

SCULLY : Qu’est-ce que vous voulez dire ? (pas de réponse) Attendez une minute. Qu’est-ce que vous avez dans la tête ? Vous voulez dire "chance" comme pour les autres ? Vous voulez me faire croire que je vais mourir ?

FELLIG : Je veux juste prendre une photo.

SCULLY : Vous m’avez pris en photo. Vous m’avez prise en photo hier soir. C’est pour ça ?

FELLIG : Non, c’était différent.

SCULLY : Je ne vais pas mourir ! (il allume l’appareil photo) Eteignez ça !

FELLIG : Non.

(Ils luttent avec l’appareil.)

SCULLY : Eteignez-le tout de suite ! Reposez-le !

FELLIG : Il n’y a rien à faire contre ça.

(Elle lui let les menottes et l’attache à la table, puis frénétiquement cherche son portable dans ses poches.)

SCULLY : Vous avez pris mon téléphone. Pourquoi ?

FELLIG : S’il vous plait, donnez-moi une chance.

SCULLY : Qu’est-ce que vous ne voulez pas que je sache ?

FELLIG : Elle arrive…

SCULLY : Qu’est-ce que vous ne voulez pas que je sache ?!

FELLIG : Elle arrive et vous devriez faire la paix avec vous même.

SCULLY : La ferme !

(La porte d’entrée s’ouvre violemment.)

FELLIG : Elle est là.

(SCULLY protège ses yeux tandis qu’au ralenti la couverture de la pièce sombre se soulève pou voir apparaître un homme armé. FELLIG pointe son appareil. Un coup de feu part, fracassant l’objectif de la caméra et traversant FELLIG qui tombe sur le sol. SCULLY fixe, choquée, l’agent RITTER qui tient l’arme.)

RITTER : Agent ?

(Il voit la blessure dans le ventre de SCULLY et court vers elle tandis qu’elle glisse sur le sol.)

RITTER : (pleurant presque) Oh mon Dieu ! Oh, non, non, non, non, non, non, non... (il fait un numéro sur son portable en tremblant) Allez… Allez... Bon sang !

(RITTER court à l’extérieur et crie en laissant FELLIG et SCULLY seuls.)

RITTER : On a besoin d’aide ici !

(FELLIG retire l’appareil fracassé et prend un appareil plus petit. Il s’apprête à prendre une photo de SCULLY mourante. Il la regarde à travers la lentille un moment, puis repose son appareil et lui prend la main. Du sang coule de sa bouche.)

FELLIG : Vous la voyez ? Vous la voyez ? Ne regardez pas. Fermez les yeux.

(SCULLY ferme doucement les yeux. Il baisse les yeux vers leurs mains serrées. Le bras de FELLIG devient lentement en noir et blanc. Il lève la tête et toute limage disparaît dans un effet de fondu.)




Une semaine plus tard>

(MULDER est debout devant la chambre de SCULLY regardant RITTER parler avec elle. RITTER sort de la chambre.)

MULDER : Vous êtes chanceux.

(RITTER n’a rien à dire et s’en va. MULDER entre dans la chambre de SCULLY et lui prend la main dans un moment intime.)

MULDER : Le rapport du coroner sur Fellig est revenu. Il dit qu’il est mort d’une seule balle. C’est tout ce que ça dit. (il s’assoit à côté d’elle sur le lit.) Eh bien, j’ai, euh... parlé à ton docteur et... il dit que tout va très bien. Tu as le rétablissement le plus rapide qu’il n’a jamais vu.

SCULLY : Ouais, Mulder, je ne sais même pas comment j’ai médité. Les gens ne vivent pas éternellement.

MULDER : Non, non, je-je... je pense que lui aurait pu. Je-je pense que… que la mort ne vient que te chercher... une fois que tu demande son opposé.

(SCULLY y réfléchit.)


THE END.

TITHONUS

 

SCENE 1
NEW YORK CITY

(Early evening. Inside a high rise office tower an elevator opens. A YOUNG WOMAN pushes her mail cart out of the elevator. When the wheels catch, she smiles her thanks as ALFRED FELLIG, mid sixties, helps her push it all the way out. She walks down the deserted hall delivering mail to several offices including Public Relations and Morgan Maxwell. At one point she looks back nervously and sees FELLIG watching her silently. He follows her on down the hall and back to the elevators. She punches the down arrow several times, then gets on quickly when the doors open. There are a few other people on the car. Just as the doors are almost closed, FELLIG stops them, and also gets on. FELLIG faces the reflective doors and we see that he sees all the other passengers in black and white. He pushes "17." They go down a floor, and FELLIG gets off to the YOUNG WOMAN's great relief. FELLIG turns and watches them as the doors close. As soon as the elevator starts down again, the lights begin flickering. There is a long pause, then there is the sound of tearing metal then of the snapping cable. The passengers scream as the elevator begins to freefall. FELLIG, who began running down the stairs as soon as he got off the doomed elevator, reaches the basement and gets out his camera. Emotionless, he watches the elevator doors shake and listens to the rushing wind and the screams of the passengers as the car hurtles downward and crashes before him. He begins snapping pictures as the doors crack open and a woman's arm limply falls out. Her fingers move once then fall still.)

 

OPENING CREDITS


SCENE 2
FBI HEADQUARTERS
WASHINGTON, DC

(MULDER and SCULLY's desks in the FBI bullpen. Along with some other agents, they are both on their phones looking less than thrilled to be there. MULDER is playing with something. ?)

MALE AGENT: (on phone) Just a routine background check. Now, to the best of your knowledge has Mr. Wisnowski ever used any illegal drugs? Which illegal drugs?

MULDER: (on phone) Yeah, in the time that you worked with... Ms. Ermentrout did you find her to be a trustworthy person? (very bored) Punctual. Punctual is good.

SCULLY: (on phone) No, no, ma'am. This is just a routine background check. Mr... Mr. Garber is not in any legal trouble whatsoever. Yeah. Okay. Thanks for your time. (hangs up)

MULDER: (hand over the receiver) Hey, Scully maybe if we get really lucky next time they'll let us clean toilet bowls.

SCULLY: You ready to quit?

MULDER: No. That would make way too many people way too happy.

(SCULLY starts do dial another number, but stops and answers as the phone rings.)

SCULLY: Scully. (she listens) I'm on my way.

(SCULLY hangs up, then whispers to MULDER as she gets up from her desk.)

SCULLY: I've been called into Kersh's office.

(MULDER starts to get up. SCULLY stops him.)

SCULLY: (whisper) Just me.

MULDER: (surprised) Just you? (loudly calling out after her) Don't forget your toilet brush. (then quickly into the phone which he hadn't covered) No. No, ma'am, not you.

(KERSH's office. KERSH is looking at SCULLY's personnel file. SCULLY knocks at the door and enters. Another very young good-looking agent, PEYTON RITTER is with him.)

AD KERSH: Agent.

SCULLY: Sir.

AD KERSH: Dana Scully, this is Agent Peyton Ritter with the Bureau's New York office.

SCULLY: (shaking his hand) Agent Ritter.

AGENT RITTER: Hi.

(RITTER looks nervously to KERSH.)

AD KERSH: Show her what you have.

AGENT RITTER: Uh, well, our office is currently updating its case filing system. While I was involved in this project-- scanning old crime scene photographs into the computer-- I came across this.

(He hands her a file containing a picture of a dead woman next to a clock.)

SCULLY: (reading) Margareta Stoller age 57, cause of death-- an overdose of Nitraz....

(SCULLY looks questioningly at RITTER and KERSH.)

AGENT RITTER: Take a look at when they found her.

SCULLY: (READING) A NEIGHBOR CALLED THE POLICE AT 11:14 p.m.

AGENT RITTER: So what's wrong with that picture?

SCULLY: The clock says that it's 45 minutes earlier. Well, a clock can be wrong.

AGENT RITTER: They certainly can. So, I checked the Post from the following day. These are straight from their photo files.

(Hands her more pictures of the same scene, but the clock shows a later time.)

SCULLY: Hmm. Almost an hour and a half later.

AGENT RITTER: Two different negatives, same photographer. (hands her FELLIG's file) The guy's name is Alfred Fellig. He's rattled around Manhattan for years. Apparently a stringer for the wire services and on-call guy for NYPD.

SCULLY: And you suspect this man Fellig? You think that Mrs. Stoller wasn't a suicide?

AGENT RITTER: This guy's into taking pictures, right? So I'm thinking, what if... what if he poisons this woman and gets his jollies by snapping a few of her dead body then winds up back in the same apartment an hour later, after Midtown North calls him over to do the job.

SCULLY: That's quite a theory.

AGENT RITTER: Yeah. Well, the thing of it is he might have done it on more than one occasion. Now, I sifted through probably 2,000 of his police photos. Now, these three have measurable solar shadows. And since we know the location in each case...

SCULLY: You can tell the time of day by the shadows.

AGENT RITTER: Right. And with it, these three are looking every bit as hinky.

SCULLY: (reading) You've got another suicide here a heart attack and a very obvious murder for which another man was convicted. There's no consistent MO.

AGENT RITTER: There's no consistent anything. I could sure use your help.

AD KERSH: (to RITTER) Agent, would you step outside, please.

AGENT RITTER: Sure.

(AGENT RITTER steps outside. KERSH closes the door and turns to SCULLY.)

AD KERSH: I would say he has a promising career ahead of him. So did you... at one time.

(SCULLY just looks at him with barely veiled hostility. )

AD KERSH: With your expertise in forensic pathology you would be a substantial asset to this investigation. I know it would provide more challenge to you than running background checks.

SCULLY: Agent Mulder and I will begin immediately.

AD KERSH: Agent Mulder's a lost cause. I'm taking the chance you're not. It's you and Ritter. Do not let me down.

(KERSH walks away. SCULLY sighs quietly and keeps her mouth tightly closed. )

 


SCENE 3
PACIFIC STREET, BROOKLYN

(A city bus stops and a BLUE COLLAR WORKER, 50's, gets off. FELLIG watches him. The BLUE COLLAR WORKER is seen in black and white. BLUE COLLAR WORKER goes into his apartment. He is sweating, in pain. He sees FELLIG watching him through the window. Suddenly, the BLUE COLLAR WORKER grabs his arm in pain and falls to the floor in the throes of a heart attack. FELLIG enters the apartment and begins taking pictures of the dying man.)

 


SCENE 4

(FBI bullpen. MULDER is looking at crime scene photos on his computer. SCULLY returns to her desk. MULDER doesn't look up.)

SCULLY: Mulder...

MULDER: Hmm?

(SCULLY sees what he is looking at.)

SCULLY: What are you doing?

MULDER: Being nosy. (looking up at her wistfully) Eating my heart out. They're sending you on an X-File.

SCULLY: (packing up her briefcase) It's not an X-File.

MULDER: That's not what I'm reading. I'm thinking murder by telekinesis. I'm thinking maybe a shamanistic death touch. I'm thinking about the Muslim superstition that to photograph someone is to steal their soul.

SCULLY: Thank you. All very helpful.

MULDER: So they're splitting us up, huh?

SCULLY: No.

MULDER: No?

SCULLY: This is a one-time thing.

MULDER: Who told you that? Obviously, if you do a good job they're not going to stick you back here.

(They look at each other. SCULLY sees AGENT RITTER enter the room.)

MULDER: Right?

(SCULLY walks around MULDER and turns his monitor off as AGENT RITTER approaches them.)

AGENT RITTER: Agent Scully we're all set.

SCULLY: Peyton Ritter, this is Fox Mulder.

AGENT RITTER: It's a pleasure to meet you, Fox.

(MULDER doesn't rise from his chair as he looks intently at AGENT RITTER and shakes his hand.)

MULDER: (polite, but unenthusiastic) A pleasure to meet you, … Peyton.

SCULLY: We should get going.

AGENT RITTER: Off to New York.

(AGENT RITTER looks at MULDER again, then he and SCULLY leave. MULDER watches them go.)

 


SCENE 5
15TH STREET PRECINCT, MANHATTAN

(SCULLY and AGENT RITTER hand FELLIG's file to a DESK SARGEANT sitting at a desk.)

AGENT RITTER: Alfred Fellig-- what can you tell us about him?

DESK SARGEANT: What's to tell? He's one of about 10,000 people in town who have an official license to piss people off.

SCULLY: Well, he sometimes doubles as a crime scene photographer for your precinct.

DESK SARGEANT: Yeah, he comes in, snaps a picture. Keeps to himself.

SCULLY: There's not much in the way of personal information there.

DESK SARGEANT: There's not supposed to be. It's just a yearly renewal form.

SCULLY: Would you happen to know when the original background check was done?

(DESK SARGEANT shakes his head.)

(Later, SCULLY and AGENT RITTER are in a storage room going through old files.)

AGENT RITTER: Here he is again. Yearly renewal dating back to January, 1970 but still no original.

SCULLY: I think I've got it. 1964.

AGENT RITTER: Old-timer. Anything interesting?

SCULLY: Maybe.

(SCULLY looks curiously at the pictures of FELLIG on the renewal forms.)

AGENT RITTER: What you doing?

SCULLY: Take a look at this.

(SCULLY sorts through the papers. FELLIG's pictures on each of the renewal forms. He looks the same age, about sixty-five, on each. 1996, 1992, 1987, 1985, 1973, 1971, 1967, 1964)

SCULLY: 1996... '87...'73

AGENT RITTER: The guy's a regular Dick Clark. I don't know what to tell you, Dana. Other than the fact that this guy's always been a geezer, this is looking like a dead end.

 


SCENE 6
JEROME AVENUE, THE BRONX
2:18 AM

(A YOUNG MAN WITH LIGHT UP SNEAKERS is running down a dark street pursued by another man.)

YOUNG MAN WITH LIGHT UP SNEAKERS: Help! Help! Somebody call the police! Man, what do you want from me? Are you crazy?

(He rolls across a car's hood. The woman inside the car looks frightened and drives off quickly.)

YOUNG MAN WITH LIGHT UP SNEAKERS: Help! Help me, please! Come on lady, please! Help me! Man, what do you want from me, man? No! No no no no!

(YOUNG MAN WITH LIGHT UP SNEAKERS screams as the other man grabs him and stabs him to death, then takes his sneakers and runs off when he hears the sound of a camera flashing up above him. FELLIG comes down a fire escape staircase and begins taking pictures of the dead man. He turns to see the murderer, MALCOLM WIGGINS standing beside him holding a knife. WIGGINS stabs FELLIG in the back several times, then runs off with the camera. FELLIG' fingers move, then weakly reaches back and pulls the knife out of his back and leaves it on the pavement in a pool of blood and walks off.)

 


SCENE 7

(Bronx crime scene. Next day. SCULLY and AGENT RITTER look at the bagged bloody knife.)

AGENT RITTER: The prints are Alfred Fellig's. Positive match right off his 1964 background check. I took the liberty of slipping them into the SAFIS database. First thing this morning, boom! Up they came.

SCULLY: You're thinking this was Fellig's work?

AGENT RITTER: It's a lock. The wound measurements match with the knife. I'd say he got pretty sloppy in his old age.

(SCULLY looks down at the large blood stain left by FELLIG's wounds.)

SCULLY: What's this?

AGENT RITTER: A whole lot of blood.

SCULLY: Yeah. I got that.

AGENT RITTER: It's pretty clear he took a second victim.

SCULLY: Where's the second body?

NY DETECTIVE: They found your boy.

AGENT RITTER: Fellig? Where?

NY DETECTIVE: Home watching TV. They're bringing him in now.

AGENT RITTER: Yes!

(SCULLY does not look convinced.)

 


SCENE 8

(Interrogation room at 15th St. Precinct. AGENT RITTER is geekily getting the recording equipment ready. SCULLY watches him as she paces. She is unimpressed.)

AGENT RITTER: Check. Check. January 4, 11:36 a.m. 15th precinct, Manhattan. Agents present: Dana Scully and Peyton Ritter. Initial interview with...

(AGENT RITTER looks up as FELLIG enters the room.)

AGENT RITTER: Alfred Fellig.

(FELLIG sits at the table. He seems to be moving a little stiffly as if he is in pain. AGENT RITTER places the microphone very close to FELLIG. FELLIG gives AGENT RITTER an odd look.)

FELLIG: (leaning forward to speak into the microphone uncomfortably) Hello.

AGENT RITTER: (tough guy) You're a photographer. I've seen, uh... seen some of your work. You, uh... specialize in some pretty dark subject matter. (showing some of FELLIG's pictures) You're, uh... you're around death a lot. It must... it must fascinate you. (FELLIG stares at him, waiting.) Am I... boring you, Mr. Fellig?

FELLIG: Ask me a question already.

AGENT RITTER: All right. I want to know how you always happen to be Johnny-on-the-spot every time somebody dies. You're always there to take the picture. How does that happen?

FELLIG: I have a... a nose for news.

SCULLY: (taking over) Mr. Fellig your fingerprints were found on a murder weapon at a crime scene. Could you give us a full accounting of your activities last night?

FELLIG: The Bronx. I was on the job. Saw some jibone stealing a kid's tennis shoes. He chased me. Ran off.

AGENT RITTER: He ran off? Some... unidentified murderer.

FELLIG: I guess I could identify him.

SCULLY: Your fingerprints were found on the knife. How did they get there?

(FELLIG murmurs uncomfortably.)

FELLIG: He left the knife behind. I guess I touched it... briefly.

SCULLY: Why would you do that? Were you injured Mr. Fellig? You seem to be in pain. Were you attacked? We found other blood at the crime scene and, when we have it tested I'm wondering if we're going to learn that it's yours.

FELLIG: I got cut some.

SCULLY: May we see?

(FELLIG stands and pulls his shirt off.)

SCULLY: May I help you?

(She pulls his bloodstained undershirt up showing several almost healed stab wounds on his upper back. AGENT RITTER opens the door and calls to one of the officers outside the door.)

AGENT RITTER: Hey. Hey, take Mr. Fellig to get his blood drawn. Photograph his back, too.

(The officers escort FELLIG out of the room.)

AGENT RITTER: (to SCULLY, confrontational) Hey, I'm confused. I thought we were trying to bust this guy not look for reasons to let him go.

SCULLY: (calmly) I thought we were looking for the truth.

(AGENT RITTER leaves the room.)

(Later, out in the main part of the station, SCULLY's cell phone rings.)

SCULLY: (on phone) Scully.

MULDER: (on phone, disguising his voice Thurston Howellishly - very cute) Hi. My name is Fox Mulder. We used to sit next to each other at the FBI.

(They both smile. SCULLY sighs.)

MULDER: (on phone, normal voice) How's your X-File coming?

SCULLY: (on phone) Mulder, it's not... (waits for AGENT RITTER to step away) We haven't made much headway. We arrested Alfred Fellig and we just released him.

MULDER: (on phone) You can't hold him? What about the stabbing?

SCULLY: (on phone) How do you know about that?

MULDER: I told you I'm nosy. Why are you letting him go?

SCULLY: (on phone) Well, we were able to pull another set of prints off of the knife. They belong to a convicted murderer by the name of Malcolm Wiggins.

(MULDER types WIGGENS name into his computer and pulls up WIGGEN's criminal file.)

SCULLY: (on phone) That and the fact that Fellig's blood was found all over the crime scene tells me that his story checks out. At least that particular story, anyway.

MULDER: (on phone) But you still think Fellig's a murderer, huh?

SCULLY: (on phone) I don't know what to think. (looks up as FELLIG passes her) He's, uh... unusual.

MULDER: (on phone) As in he, uh, plugs up like a cork when you stab him?

(MULDER is looking at an image of FELLIG's stabbed back on his monitor.)

SCULLY: (on phone) Mulder, where are you getting this stuff?

MULDER: (on phone) Well, young man Ritter has been sending progress reports to Kersh. My computer may have inadvertently intercepted a few of those. He's got nice things to say about you, though... mostly. Why don't you let me do a little background check on Fellig for you.

SCULLY: (on phone) Mulder...

MULDER: (on phone) Come on. It's, you know... it's what I do now. I'm getting good at it.

(SCULLY sighs.)

 


SCENE 9
DEAN STREET, BROOKLYN
1:53 AM

(Stakeout. AGENT RITTER is sitting in a car watching FELLIG's apartment. SCULLY opens the passenger door and gets in.)

SCULLY: I'm parked around the block.

(Hands him her keys.)

AGENT RITTER: Fellig's asleep. I haven't seen him move in over four hours. (sarcastically) Have a lovely evening.

(AGENT RITTER gets out and leaves. SCULLY slides over to the driver's side and looks through some more crime scene photos. She glances up at one of FELLIG's darkened windows and hears then sees him taking pictures of her. She sighs.)

(A few minutes later, inside the building. SCULLY knocks at FELLIG's door.)

SCULLY: Mr. Fellig, open up, please!

(He lets her in. She holds out the photo of the dead woman next to the clock that AGENT RITTER first showed to her in KERSH's office.)

SCULLY: Explain this.

FELLIG: What?

SCULLY: You took that photo an hour before police arrived. You then purposely covered up that fact by photographing the scene again.

FELLIG: I don't think I remember that one.

SCULLY: You have, Mr. Fellig, a long and uncanny history of being the first person at the scene of a death. You also have a history of covering up that fact. Why?

FELLIG: Am I under arrest again?

SCULLY: Are you a murderer?

(He shakes his head slowly.)

SCULLY: Well, then explain yourself, sir. Because, I promise you until you do, you will not get a moment's peace.

(FELLIG sighs and picks up his camera bag.)

FELLIG: You want to take a ride with me? You come with me. I'll show you.

 


SCENE 10

(An hour later. SCULLY and FELLIG are driving in his car in a bad section of the city.)

SCULLY: It's been an hour. Are we going to drive around all night?

FELLIG: Yeah. This is it. This is what I do. Looking for the shot.

SCULLY: What shot?

FELLIG: The shot.

(He stops the car near a prostitute.)

FELLIG: Her. She's about to die.

SCULLY: What... what are you talking about?

FELLIG: It could happen in the next minute, in the next hour but it'll happen. It's as plain as day.

SCULLY: Look, Mr... Fellig, I don't know what you're planning but nobody here is going to die.

FELLIG: (getting his camera ready) I'm not planning anything. I'm just here to tell you what's going to happen.

SCULLY: (disbelieving) That … that woman right there is going to be murdered?

FELLIG: I didn't say "murdered." She's a smoker. She might die of lung cancer. The "how" is always a surprise. I... I just always know "when."

SCULLY: You want me to believe that?

(A man comes up to the HOOKER and begins hassling her.)

HOOKER: Get out of my face. Get off me!

(FELLIG turns on his camera. SCULLY gets out of the car and runs up to the HOOKER and the man who is arguing with her. She grabs the guy and pushes him to the ground and handcuffs him.)

SCULLY: FBI! Don't move!

HOOKER HASSLER: Damn, man! Where'd you come from?

SCULLY: Shut up! Get down! Back up!

HOOKER: (taunting) You're not such a big man now!

(SCULLY takes a gun from the man and looks over at FELLIG who is snapping pictures.)

HOOKER HASSLER: That gun ain't mine, Red.

(SCULLY backhands him in disgust. Not hard. An "I'd hit you a lot harder if I wouldn't get in trouble, you scumbag" slap.)

SCULLY: (to HOOKER) You all right?

HOOKER: I'm out of here.

(The HOOKER steps off the curb and is immediately hit and killed by a very large truck. SCULLY stares in shock at the dead woman under the truck as FELLIG drives off.)

 


SCENE 11

(NEXT MORNING. 8:00. Precinct station. AGENT RITTER angrily runs up to SCULLY who is processing the HOOKER HASSLER. SCULLY looks dirty and exhausted.)

AGENT RITTER: Dana, what the hell is going on?

SCULLY: Assault and possession of an unregistered handgun. I'll be with you in a minute.

AGENT RITTER: Why didn't you call me sooner?

SCULLY: I apologize.

AGENT RITTER: What, you blew off the surveillance?

(SCULLY keeps her mouth tightly closed and leads him into a private room.)

SCULLY: No offense, but the surveillance was blown before I got there.

AGENT RITTER: So, wait, wait-- you blew off the surveillance and what, took a little joyride with him?

SCULLY: I confronted Fellig. I questioned him further about his involvement in the deaths that he photographed. Is that okay with you?

AGENT RITTER: What did he say?

SCULLY: He said that he can tell when people are about to die. Look, if New York passes a Good Samaritan law we might be able to nail him on that but other than that, I doubt we're going to get him for murder.

AGENT RITTER: Wrong. Let me show you something.

(He leaves the room. She hesitates a moment then follows him into an observation room. Through the one way glass they see WIGGINS, the man who killed the KID WITH THE LIGHT UP SNEAKERS.)

AGENT RITTER: They picked up Mr. Wiggins last night. Now, he says that it was Fellig who killed that kid in the alley, not him. He said he just happened along and he had to fight for his life.

SCULLY: A convicted murderer half Fellig's age.

AGENT RITTER: He said he would have come in on his own but he said he was afraid we wouldn't have believed him.

SCULLY: He's right. Tell me, Ritter, did he have any help concocting that story?

AGENT RITTER: (defensive) Look, Fellig is a murderer. Whether or not he did this specific one, I don't care-- not if it buys me a few days in the box with him.

SCULLY: No judge is going to issue a warrant based on this.

AGENT RITTER: No, no, no. I know the judge. We'll have it by noon.

(SCULLY stares at him, then turns away.)

AGENT RITTER: You know, Kersh warned me about you.

SCULLY: Uh, he did?

AGENT RITTER: Yeah-- you and your partner. God knows his reputation precedes him so I guess I should have seen this coming. You muck up my case, and Kersh'll hear about it. Are we clear, Dana?

SCULLY: (coldly correcting him) Scully.

(Her cell phone rings.)

SCULLY: And we're done with this conversation.

(AGENT RITTER leaves. SCULLY answers her phone.)

SCULLY: (on phone) Yeah?

MULDER: (on phone) Hey, Scully, uh, how's that X-File coming? And before you tell me that it's not an X-File...

SCULLY: (on phone) It is.

MULDER: (on phone) What happened?

SCULLY: (on phone) Alfred Fellig seems to know an awful lot about death.

MULDER: (on phone) Oh, yeah? Well, that's not surprising, given that he's reached the ripe old age of 149.

SCULLY: (on phone) Excuse me?

MULDER: (on phone) I did a little low-tech background check on him. This stuff is so old that they don't even keep it on record on the computer but Alfred Fellig doesn't exist before 1964 but one Henry Strand does. He applied for a press pass from the Jersey City police in 1939 at the age of 53. His prints match Fellig's.

SCULLY: (on phone) But Mulder, that must be some kind of a mistake.

MULDER: (on phone) You think? Because this Henry Strand does not exist before 1939. However, one L.H. Rice is on record as having sat for the New York State civil service exam. Now, the records don't show whether he passed or not but his thumbprint? Fellig's. Want to know what L.H. Rice's birthday is? April 4, 1849. I'm not good at math, but I'm figuring that's a whole lot of candles on the cake.

SCULLY: (on phone) I have spent time with this man and-and he can't be more than 65 years old.

MULDER: (on phone) I-I think that's what he wants you to think. Now we're talking about a guy for whom the phrase "life in prison" carries some seriously weighty connotations. I think you should get to him before he vanishes and becomes someone else.

 


SCENE 12

(Day. FENNIG walks up to his apartment building and sighs as he passes SCULLY who turns and follows him up to his rooms. He places his camera bag down beside the police scanner.)

SCULLY: You are going to be arrested, Mr. Fellig, in two hours, charged with murder, and this time you won't be able to just change your name.

FELLIG: I showed you what I do last night. I just take the pictures.

SCULLY: What you showed me was a contemptible lack of compassion for another human being. You showed me that you profit off of people's deaths. Now, why shouldn't you go to prison?

FELLIG: What, do you want me to cry for them? You want me to make like I feel sorry for them? I don't. Lucky bastards. Every one of them.

SCULLY: "Lucky"?

FELLIG: I'm just there to get the shot. I don't take those people. He does.

SCULLY: Who's he?

(FELLIG goes behind a hanging blanket to a darkroom area. After a moment, SCULLY follows. FELLIG turns on a small light and shows her a picture of a dead girl with a blurred image above her.)

FELLIG: That's him. He's the one who takes them.

SCULLY: You're saying that this is a photograph of Death itself?

FELLIG: It's a glimpse, just a glimpse. It's closer than I've gotten in... well, I-I can't even count the years.

SCULLY: And this is the shot that you spoke of-- this is... what you try and get?

FELLIG: Mm-hmm.

SCULLY: Mr. Fellig, I know... that you know more about photography than I do but this is just a lens flare.

FELLIG: You're right. I do know more about photography than you do.

SCULLY: (sighs) Okay, I mean... mmm … for the sake of argument... why bother? I mean, why... why take a picture of Death?

FELLIG: So I can look into his face. So I can die. Pills don't work. Razors... (shows SCULLY his scarred wrists) … gas... bridges--- I can't tell you how many bridges I've jumped off of. All I get is wet. I got left behind. I don't want to be here anymore. I can't even remember a time when I did. And... this... this is all I know... to do.

SCULLY: You know I don't believe you.

FELLIG: Yes, you do. That's why you're here.

(SCULLY looks at the pictures again. One is very old. A dead woman from the 1920's. Signature at the bottom is Louis Brady Photography, 1928 or 1925.)

SCULLY: How is it you know when people are about to die?

FELLIG: Oh... You chase it long enough you pick it up.

SCULLY: Excuse me.

(SCULLY steps out into the hall. She is very tense and nervous. She dials her cell phone. MULDER picks up in the middle of the first ring.)

MULDER: (on phone) Mulder.

SCULLY: (on phone, very quietly) Mulder, it's me.

MULDER: (on phone) Hi.

SCULLY: (on phone) Those other two names that you said that Fellig went by-- Strand and Rice...?

MULDER: (on phone) Yeah. Henry Srand and L.H. rice.

SCULLY: (on phone) What about Louis Brady?

MULDER: (on phone) Uh, no, but there's a... there's, like, a big gap before 1939.

SCULLY: (on phone) Will you check it out for me?

MULDER: (on phone) Absolutely, yeah.

(FELLIG is in the doorway listening.)

SCULLY: (on phone) I'm sticking here to make sure he doesn't bolt. Louis Brady, Mulder. Tell me what you find out.

(SCULLY hangs up and goes back into the darkroom.)

SCULLY: Mr. Fellig?

(FELLIG bumps into her.)

FELLIG: Oops. Excuse me. I have some film out. Hold on a second.

(He turns off her cell phone, which he just stole from her pocket, and places it on a shelf then turns the light back on.)

 


SCENE 13
FBI ARCHIVES
9:32 AM

(MULDER finds an old file on LOUIS BRADY. He is a murderer from the 1920's. Case # 50-0026. It was never closed.)

(In New York, AGENT RITTER is driving. His cell phone rings.)

AGENT RITTER: (on phone) Ritter.

(MULDER is at his desk quickly stuffing files into a case.)

MULDER: (on phone) Agent Ritter, it's Agent Mulder. Is Agent Scully there with you?

AGENT RITTER: (on phone) No, she's not. Nobody seems to able to find her.

MULDER: (on phone) Me neither, and D.C. Cellular says her phone is turned off.

AGENT RITTER: (on phone) What can I do for you, Agent?

MULDER: (on phone) Well, you can find her for me.

AGENT RITTER: (on phone) Listen, Agent Mulder, I'm on my way to arrest Alfred Fellig.

MULDER: (on phone) Good, because that's where I think she is. And you were right, Fellig is a murderer. Under the name of Louis Brady, he suffocated two patients in a Connecticut hospital. He says he meant to catch up with death. One year into his prison sentence he walked off a work detail. The manhunt never officially ceased.

(MULDER is leaving the office.)

AGENT RITTER: (on phone) When was this?

MULDER: (on phone) 1929.

AGENT RITTER: (on phone) Whoa, whoa, whoa, whoa-- when?

MULDER: (on phone) Look, Ritter, don't sweat the math. It's him. Just get there and find Agent Scully.

AGENT RITTER: (on phone) All right. I'm on it.

 


SCENE 14

(FELLIG's darkroom. SCULLY watches as FELLIG works with some film.)

SCULLY: You know, most people want to live forever.

FELLIG: Most people are idiots. Which is one of the reasons I don't.

SCULLY: I think you're wrong. How can you have too much life? There's too much to learn, to experience.

FELLIG: 75 years... is enough. Take my word for it. You live forever, sooner or later you start to think about the big thing you're missing and that everybody else gets to find out about but you.

SCULLY: What about love?

FELLIG: What, does that last forever? 40 years ago I drove down to the city hall, down to the hall of records... record archives, whatever they call it. I wanted to look up my wife. It ... bothered me I couldn't remember her name. Love lasts... 75 years, if you're lucky. You don't want to be around when it's gone.

(Looks back at SCULLY, then quickly looks at her again in surprise. She is very tired, rolling her head as if to relieve a cramp in her neck. He sees her in black and white.)

FELLIG: Count your blessings.

(She looks up at him curiously.)

SCULLY: Why are you this way? I mean, if this is true give me something in the way of proof... help me find some science that I can hang this on.

(FELLIG is loading his camera.)

FELLIG: It has nothing to do with science. Someone took my place.

SCULLY: Took your place?

FELLIG: I don't know her name. I don't think I ever knew it. I had yellow fever way the hell back then when it killed half of New York. Washington Square Park was a common grave they had so many bodies. They'd bury them shallow. They wrapped them in-in yellow sheets and the yellow sheets would stick up through the mud. I was in a city-run contagion ward. I was out of my head with fever... out of my mind. And I saw him-- saw Death. Wish I had had a camera then. At first, I... just saw him out of the corner of my eye. Then he got bolder and he started flitting around the room and he'd take this person and he'd take that person and I never saw his face. I didn't want to see his face. I figured if I saw it, he'd take me, too.

SCULLY: But he didn't.

FELLIG: No. There was a nurse. She did the best she could. Back then, medical science was... they couldn't find their ass with both hands-- they still can't-- but she did the best she could. She sat with me, held my hand and I was on my deathbed and he came for me. I didn't look at him. I closed my eyes and turned my head. I didn't tell her not to look at him. I wanted her to look at him... I wanted her to look at him instead of me. And then I came to and the fever broke. They were carrying her out wrapped up in a yellow sheet. Since that time I realized you got to be careful what you wish for. I missed my chance. You're very lucky, you know that?

SCULLY: What do you mean? (no answer) Wait a minute. Say what's on your mind. You mean lucky like the others? You want me to believe that I'm about to die?

FELLIG: I just want to take the picture.

SCULLY: You took my picture. You took my picture last night. Is this why?

FELLIG: No, that was different.

SCULLY: I'm not going to die! (he turns on the camera) Turn that off.

FELLIG: No.

(SCULLY grabs his arm and they struggle as she pulls him to a table.)

SCULLY: Turn it off right now! Put it down!

FELLIG: There is nothing to be done for it.

(She handcuffs him to the table, looks at her watch, then frantically searches her pockets for her missing phone.)

SCULLY: You took my phone. Why?

FELLIG: Please, just give me a chance.

SCULLY: What don't you want me to know?

FELLIG: He's coming….

SCULLY: What don't you want me to know!?

FELLIG: He's coming and you should just make your peace.

SCULLY: Shut up!

(The front door crashes open.)

FELLIG: He's here.

(SCULLY shields her eyes as in slow motion the darkroom blanket is lifted and a figure steps in, gun raised. FELLIG raises his camera. The gun fires, shattering the camera lens and going on through FELLIG who falls to the floor. SCULLY stares straight ahead in shock at AGENT RITTER who is still holding the gun.)

AGENT RITTER: Agent?

(He sees the bullet wound in her stomach and runs to her as she slides to the floor leaving a smear of blood on the wall behind her.)

AGENT RITTER: (almost crying) Oh, god. Oh, no, no, no, no, no, no, no...

(He presses his fingers against the wound, then against her neck to check her pulse. Blood is now everywhere. He dials his phone with shaking hands.)

AGENT RITTER: Come on... Come on... Dammit!

(AGENT RITTER runs out and yells down the hall leaving FELLIG and SCULLY alone.)

AGENT RITTER: We need some help in here!

(FELLIG takes off the shattered, bloody camera and picks up a smaller camera and gets ready to take a picture of SCULLY as she dies. He looks at her through the lens for a moment, then puts down the camera and takes her hand. Blood is now trickling from her mouth.)

FELLIG: (gentle) Do you see him? Do you see him? Don't look. Close your eyes.

(Still in black and white, SCULLY's eyes slowly drift close. He looks down at their clasped hands. His arm slowly fades into black and white, hers goes back to color. He looks up in awe at the bright light and everything fades away.)

 


SCENE 15
NYU MEDICAL CENTER
ONE WEEK LATER

(MULDER stands outside SCULLY's hospital room watching AGENT RITTER talk to her. AGENT RITTER comes out of the room.)

MULDER: (flatly) You're a lucky man.

(AGENT RITTER, having no response, walks away. MULDER enters SCULLY's room, smiles warmly, and takes her hand for a very intimate handhold. )

MULDER: Coroner's report came back on Fellig. Says he died of a single gunshot wound. That's all it said. (sits on the bed beside her) Well, I, uh... talked to your doctor and... he says you're doing great. You're making the fastest recovery he's ever seen.

SCULLY: Yeah, Mulder, I don't even know how I entertained the thought. People don't live forever.

MULDER: No, no, I-I... I think he would have. I-I just think that … that death only looks for you... once you seek its opposite.

(They look at each other for a long moment.)

[THE END]

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