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#602 : Poursuite

 

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Un homme, conduisant à vive allure sur les routes des Etats-Unis avec sa femme, est poursuivi par les autorités. Une fois arrêté par eux, sa femme qui était à l'arrière et qui semblait souffrante a littéralement le crâne qui "explose". L'homme qui avait été incarcéré,souffrant de maux de tête, s'enfuit avec Mulder en voiture. Ce dernier comprend que s'il arrête la voiture, cet homme subira le même sort que sa femme. De son côté Scully enquête sur ce qui pourrait être une sorte de virus propagé dans une zone d'essais nucléaires...

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Popularité


4.75 - 4 votes

Titre VO
Drive

Titre VF
Poursuite

Première diffusion
15.11.1998

Première diffusion en France
09.09.1999

Photos promo

Course poursuite sur l'autoroute

Course poursuite sur l'autoroute

Mulder et Patrick Crump

Mulder et Patrick Crump

Patrick Crump menace Mulder

Patrick Crump menace Mulder

Plus de détails

Réalisation:
Rob Bowman

Scénario:
Chris Carter

Vince Gilligan

Apparition:

James Pickens Jr. (le directeur adjoint Alvin Kersh),

Bryan Cranston (Patrick Crump),

Janine Venable (Vicky Crump),

Mindy Seeger (le coroner),

Scott Alan Smith (le médecin de la prison),

Ken Collins (l'employé de la station service)...

Poursuite


SCÈNE D'OUVERTURE

Un journaliste tourne en directe une poursuite policière. Une voiture roule à toute vitesse sur une autoroute. Plusieurs voitures de police la suivent. Un homme se trouve au volant et une femme est cachée sur le siège arrière, elle est souffrante. La voiture en fuite réussit à détourner tous les obstacles que les policiers mettent sur leur chemin. La femme à l'intérieur de la voiture prend sa tête entre ses deux mains. Une chaîne avec des clous réussit à arrêter la voiture. Les policiers arrêtent l'homme. La femme est amenée par les policiers et mise dans une voiture. Elle frappe sa tête contre la vitre de la voiture et tout d'un coup, une flaque de sang colle sur la vitre. La femme est morte.

ACTE 1
Mulder et Scully accomplissent les tâches de leur nouvel emploi. Ils font des enquêtes de routine chez les fermiers. Mulder n'est pas trop enthousiaste face à cette nouvelle affectation. La télévision diffuse la nouvelle de la femme morte. Mulder et Scully regardent la nouvelle et cette fois, Mulder semble intéressé.

Mulder parle avec un enquêteur quand Scully arrive elle lui dit qu'ils n'auront pas là-bas parce que ce n'est pas Mulder est très intéressé à aller à cette place. Il rassure Scully qu'ils seront revenus pour le lendemain.

L'homme est dans une cellule à la prison. Il saigne du nez, il demande de l'aide. Mulder et Scully demandent à un policier de voir l'homme arrêté. Scully consulte le dossier de Crump (l'homme). Le policier s'en va. Scully va aller autopsier la cadavre de la femme de Crump tandis que Mulder va essayer de lui parler. Mulder regarde une carte routière et analyse tout le trajet qu'il a fait. Il conclue qu'il va toujours à l'Ouest.

Scully regarde le corps. Elle est assistée par un autre médecin. Scully enlève l'hypothèse qu'elle est été tiré. Scully regarde dans son oreille. L'autre médecin a l'impression qu'une bombe a exploser dans son oreilles. Scully vérifie de plus près, quelque chose semble bouger dans l'oreille et tout d'un coup, ça l'explose.

Crump est amené en ambulance. Mulder veut embarque, mais l'ambulancier ne veut pas. Mulder les suit en voiture. Pendant le trajet, les pulsations cardiaque de Crump ralentissent et il se réveille. L'ambulance se met à zigzaguer sur la route. L'ambulance s'arrête et Crump sort avec une arme à la main.

Scully met la pièce en quarantaine. Scully appelle Mulder. Elle l'avertit qu'une autre femme a eu la même chose que la femme de Crump et elle lui dit de ne pas s'approcher de Crump, mais il est déjà trop tard. Crump enlève le téléphone des oreilles à Mulder et l'éteint. Mulder a une arme de pointer sur lui.

ACTE 2

Scully affiche sur un vitre le numéro de son cellule. Le policier l'appelle. Elle demande à Scully où se trouve Mulder et Crump et dès qu'ils l'auront trouvé, ils doivent les décontaminer. Ils sont sur la 747. Mais Crump demande aux policiers de ne plus les suivre sinon, il tue l'agent Mulder. Les policiers arrêtent de les suivre. Crump découvre la plaque d'identification de Mulder et n'est pas surpris qu'ils soient du FBI. Le téléphone de Mulder sonne et Crump le jette par la fenêtre malgré l'objection de Mulder. La voiture arrête à un feu rouge et Crump commence à faire une crise. Mulder appuie alors sur l'accélérateur. Mulder demande à Crump de lui dire la vérité sinon, un barrage va se construire devant eux. Comme de fait, les policiers attendent.

Mulder change de direction. Le policier annonce la nouvelle à Scully et elle pense que Mulder a évité volontairement le barrage. Le téléphone de Scully sonne et Kersh est au bout de la ligne. Il demande comment vont les fermes de l'Idaho. Kersh envoie du personnel pour retrouver le trace de Mulder, il veut le revoir en vie et il a très hâte de lire leur rapport.

Le voiture roule toujours à toute vitesse. Mulder tourne et Crump recommence sa crise. Il se tape contre la vitre. Il dit que Mulder se trompe de route, mais il n'y a aucune route. Mulder réalise qu'il faut qu'ils se dirigent toujours à l'Ouest pour ne pas que Crump ait de crise.

ACTE 3

Scully arrive avec d'autres personnes. Ils doivent chercher des agents pathogènes. Ils sont habillés avec des habites qui les protège des infections. Ils voient un chien qui jappe et court dans tous les sens. Scully en conclue qu'il est aussi atteint. Les médecins essaie de le retenir pour qu'ils puissent lui injecter un sédatif et l'oreille explose.

Mulder demande à Crump pourquoi il n'est pas aller travailler. Il essaie de comprendre ce qui se passe. La femme de Crump saignait du nez le matin même. Elle souffrait et avait mal à la tête. Crump a essayé de l'amener à l'hôpital et a réalisé que lorsqu'il roulait vite, sa femme semblait être soulager et dès qu'ils s'arrêtaient, tout recommencer. Il lui dit que Crump et sa femme sont des cobayes de l'armée américaines. Mulder voit qu'il n'a pas beaucoup d'essence.

Scully découvre que les Crump avait des voisins. Elle va voir et elle est accompagnée de médecin. Ils entrent dans la maison et ne voit personne, par contre, un oiseau est mort dans sa cage. Le médecin le ramasse. Scully continue à regarde l'appartement. Une télévision est ouverte et une femme se met à crier lorsqu'elle les voit. Scully voit qu'elle est sourde.

Mulder doit s'arrêter à une station d'essence. Il avertit Crump de rester calme. Mulder voit que la pompe ne fonctionne pas c'est parce qu'il doit payer d'avance. Voyant cela, Mulder sort Crump de la voiture et ils entrent tous les deux dans une autre voiture et ils s'enfuient. Le propriétaire sort de la station service et court après sa voiture. Mulder a laissé le numéro de téléphone de Scully dans son ancienne voiture.

Scully essaie de comprendre tout ce qui se passe. Elle enlève son masque. Elle comprend que le mal vient de l'oreille interne et que tout cela vient d'un son. Le policier de toute à l'heure appelle Scully. Mulder lui a laissé un mot, il demande de ne pas avoir de barrages etc. Scully demande alors aux policiers de ne pas l'arrêter. Elle voit plusieurs corbeaux morts, elle les suit et découvre une plaque qui indique que cette endroit est fédéral.

Crump demande à Mulder d'accélérer parce que l'oreille lui fait de plus en plus mal. Il demande à Mulder la raison pourquoi il fait cela. Il ne le sait pas, mais il le fait c'est tout. Crump ne sait pas pourquoi l'armée fait ses tests. Mulder dit à Crump de rester en vie pour pouvoir poursuivre le gouvernement. ils sont maintenant en Californie.

ACTE 4

Scully est rendue dans une base de recherche navale. Derrière elle, il y a une affiche annonçant le projet Seafarer. Elle parle à un lieutenant. Il explique ce qui se passe et il y a eu une surtension des ondes de radio qui se propagent par le sol. Les ondes sont pour le projet Seafarer. Le lieutenant ne dit pas beaucoup de chose parce que tout est confidentielle.

Les policiers poursuivent la voiture de Mulder. Les policiers tiennent un cellulaire. Un appel pour Mulder, Scully explique tout ce qui se passe. Elle lui parle des UBF (Ultra Basse Fréquence), ce sont des antennes de 60 km qui passent sous le sol. Ces antennes servent à l'armée pour communiquer avec des sous-marins, Opération Seafarer. Elles passent en-dessous de la résidence des Crump. Ces UBF sont très mauvaises pour l'organisme humain. Une surtension de ces ondes produit un bourdonnement sur la boîte crânienne tellement fort que la pression de l'oreille interne devient très lourde et l'oreille explose. Le déplacement calme la pression. En roulant vers l'Ouest, Crump remonte les courants électromagnétiques. Scully a un remède. Enlever la tension dans l'oreille interne, Crump risque d'être sourd pour le restant de sa vie, mais il accepte. Scully va les rejoindre sur le Côté Ouest.

Scully arrive avec une équipe d'ambulanciers. Elle attend Mulder avec le seringue à la main. La voiture de Mulder arrive. Tout le monde se prépare, mais la voiture s'arrête beaucoup plus loin de Scully. Elle court vers Mulder et remarque qu'il est trop tard. Mulder sort de la voiture et va regarder l'océan. Scully ne va pas le retrouver.

Kersh lit toutes les amendes que Mulder a reçu au cours de sa poursuite. Mulder n'aime pas son emploi, mais Kersh lui fait réaliser qu'il ne le retient pas. Scully remercie Kersh d'avoir sauvé la vie de plusieurs personnes en enlevant les antennes de radio, mais Kersh n'y est pour rien. Kersh demande à Scully de rester tranquille, elle ainsi que Mulder. Scully s'en va.

FIN

 

Source : Site X-Files1013

 

SCÈNE 1


On voit un reportage à la télé. La caméra d’un hélicoptère filme une voiture bleue sur une route déserte, poursuivie par des voitures de police. L’image est retransmise en direct.

PRÉSENTATEUR : Nous interrompons notre émission pour un flash spécial d'information. Cela fait
maintenant plus de 150 km que les policiers en faction sur les routes du Nevada poursuivent cette voiture bleue, que vous voyez sur l’écran. Cette chasse à l’homme effrénée les a contraints à traverser le centre de la ville d’Elko à 160 kilomètres à l’heure.

On voit le présentateur dans le studio du journal télévisé.

PRÉSENTATEUR : L’envoyé de notre chaîne sur les lieux, Chuck Pickering, survole la route en
hélicoptère. Chuck, vous nous entendez?

On retourne à la poursuite.

REPORTER : Oui Benjamin. Nous filons vers l’ouest en suivant la route 770 depuis son intersection avec
la route 80. Cela va maintenant faire une heure que la police essaie d’intercepter la voiture bleue qui a vraisemblablement été volée. La première tentative a eu lieu à l’est de Wells, peu après son entrée dans le Nevada. Désormais, rien ni personne ne semble pouvoir arrêter ce conducteur.
PRÉSENTATEUR : On ne sait toujours rien de lui?
REPORTER : Toujours rien, mais, depuis l’hélicoptère, nous avons pu remarquer une chose que nous
avons aussitôt communiquée à la police. C’est qu’il y a une autre personne dans la voiture. Regardez. À droite de l’image, on voit une main.

La caméra fait un gros plan sur la vitre d’en arrière, à travers laquelle on aperçoit une main sur le siège arrière. Elle reste là quelques secondes, puis disparaît, hors de vue de la caméra.

REPORTER : Vous la voyez, là? Ah, elle vient de disparaître. Euh… nous avons vraisemblablement
affaire à une prise d’otage. Il est évident que plus vite la police pourra contraindre cet homme à…

On voit l’intérieur de la voiture bleue. Patrick Crump, âgé dans la quarantaine, est au volant. Sa femme, Vicky Crump, est étendue sur le siège arrière, la main sur la tête. Elle semble souffrir d’un très grave mal de tête. Son nez saigne. Son mari se retourne pour la regarder. On entend un bruit fort et très aigu, un peu comme un sifflement. On l’entend de manière à deviner que ce bruit n’est entendu que par Vicky. Ensuite, la caméra se rend à un policier, qui étend des barbelés à travers la route, en guise de barrage.

POLICIER : (il parle dans la radio) Unité six prête devant borne quatorze.
POLICIER : (de la radio) Nous arrivons, unité six.

Au-dessus de la route, on voit l’hélicoptère de la télé qui suit la voiture bleue, puis on voit la voiture elle-même, suivie par les autos de policiers. Crump passe sur la chaîne de barbelés, les pneus éclatent puis le policier retire rapidement celle-ci de la route afin que ses collègues puissent continuer leur poursuite du suspect. La voiture bleue ralentit.

REPORTER : Bon, ça a marché. Le… le véhicule semble sur le point de s’arrêter.
PRÉSENTATEUR : Chuck, comment s’y sont-ils pris?

La voiture bleue est maintenant complètement arrêtée. Les policiers entourent le véhicule.

REPORTER : Ils ont barré la route avec une chaîne hérissée de pointes. Plusieurs policiers sont en train de
s’approcher de la voiture. L’un d’entre eux ouvre la porte…

On voit le policier en question ouvrir la porte et sortir Crump de la voiture. Il le plaque sur l’asphalte.

REPORTER : … oui, là… il empoigne le suspect… il arrive à l’extraire de son siège, mais il ne semble
pas être armé.
PRÉSENTATEUR : C’est vrai Chuck, mais, d’après l’image que nous recevons, il n’a pas l’intention de
se laisser faire. Il se débat.

Les policiers sortent Vicky du véhicule, mais celle-ci n’a pas l’air d’aller bien. Crump se débat et crie le nom de sa femme.

CRUMP : Vicky! Vicky!
VICKY : Pitié, j’ai mal! Retirez-moi ça de la tête! Pitié!
CRUMP : Laissez-moi! Laissez-moi! Vicky! Vicky! Lâchez-moi!

Les policiers installent Vicky sur le siège arrière d’une des voitures de police et ferment la porte.

PRÉSENTATEUR : La femme prise en otage ne semble pas blessée. Les policiers l’on mise à l’abri.
Chuck, est-ce que le conducteur se débat toujours?
REPORTER : Oui, il se démène comme un diable! On dirait qu’il ne sait pas s’exprimer autrement qu’en
gesticulant, son vocabulaire est plutôt limité. Les policiers sont sur le point de le maîtriser. Essayez d’élargir la prise de vue… bon, nous apercevons la femme.

Vicky est en train de se frapper la tête contre la vitre.

CRUMP : Vicky! Vicky!
REPORTER : Vous voyez ce qu’elle fait? Elle se tape la tête contre la vitre et…

On voit un explosion de sang sur la fenêtre de la voiture de police.

REPORTER : Non! Non! Mais qu’est-ce qui s’est passé?!

La caméra s’éteint.


SCÈNE 2
BUHL, IDAHO

Scully frappe à la porte d’une maison située sur une ferme. Le fermier, un homme dans la quarantaine, répond à la porte.

NOKES : Ouais?
SCULLY : Eh… Virgil Nokes? FBI, je suis l’agent Scully, mon collègue est l’agent Mulder.

Mulder est un peu en arrière, en retrait. Il porte des lunettes noires.

NOKES : Les témoins de Jéhovah, hein?
SCULLY : Non, rien à voir, monsieur, nous travaillons pour la police fédérale.
MULDER : Je peux quand même vous trouver un exemplaire de la bible si vous y tenez..
SCULLY : C’est juste pour une enquête de routine. D’après nos renseignements, vous avez commandé
récemment deux tonnes et demi de nitrate d’ammonium qui doit vous servir d’engrais.
NOKES : Oh, d’accord, je préfère. Je vous en prie, entrez.

Mulder et Scully suivent le fermier à l’intérieur. La télé est allumée au poste des nouvelles.

NOKES : Je fais dans le sucre.
SCULLY : Je vous demande pardon?
NOKES : Cette année, c’est des betteraves. Je croyais que j’aurais pas autre chose à faire que d’envoyer
des dossiers au gouvernement rien que pour recevoir deux tonnes d’engrais.
SCULLY : Je vous l’ai dit, monsieur, ce n’est qu’une démarche de routine.
MULDER : (calmement, à Scully) Routine, crincrin et encroûtement.

Nokes fouille dans les papiers sur son bureau.

NOKES : J’ai tout rangé ensemble. Ma licence d’agriculture et mes impôts. Ne vous inquiétez pas, ça
vient.

On entend le reporter parler à la télé. Mulder s’approche de la télévision et regarde les nouvelles.

REPORTER : (à la télévision) Comme nous vous l’avons annoncé, la police a poursuivi un chauffard qui
détenait un otage, mais l’affaire s’est soldée par le décès d’une femme de trente-six ans. Voici les images prises à l’ouest d’Elko, il y a une heure, au moment où l’otage…
MULDER : Hé, Scully, jette un coup d’œil sur l’écran.
REPORTER : (à la télévision) Nous prévenons à nouveau nos spectateurs que cette séquence comporte
des images très dures.

Scully rejoins Mulder devant le téléviseur.

REPORTER : (enregistrement) La femme prise en otage est dans la voiture, on la voit ici frapper de la
tête contre la vitre de la portière arrière. Quelque chose d’horrible s’est produit!
PRÉSENTATEUR : (à la télévision) Pour l’instant, l’autorité de la police concernée se refuse à toute
déclaration sur l’identité de la victime et la cause de sa mort. Malgré ce qu’elle laisse entendre, il n’y a eu aucun coup de feu. Le rapport préliminaire du coroner ne sera pas connu avant un jour ou deux. D’ici là, la population du nord du Nevada, qui a suivi l’événement, ne se…

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Plus tard, à l’extérieur de la maison du fermier, Mulder est juste à côté de l’auto et parle au téléphone. Scully sort de la maison et le rejoint.

MULDER : (au téléphone) Merci capitaine, aucun problème, nous ferons notre possible. Mm-hmm…
SCULLY : (sachant exactement ce donc quoi Mulder parle) Nous ferons notre possible pour quoi?
MULDER : (au téléphone) À bientôt.

Il raccroche.

SCULLY : Pas question d’aller au Nevada.
MULDER : Un petit crochet, juste un aller-retour…
SCULLY : Désolée, tu oublies que nous avons une nouvelle affectation.
MULDER : On inspecte les paysans qui veulent fertiliser leur sol? Un travail pour stagiaire débile! La
direction du FBI nous a promus au niveau des balayeurs qui ramassent les mégots de cigarette par terre. Ça s’appelle de l’humiliation.
SCULLY : Écoute Mulder. Content ou non, humilié ou non, il faut accomplir notre nouvelle mission, la
chasse aux ennemis intérieurs. D’accord, c’est une sanction, mais si on veut retrouver les dossiers qui nous intéressent, mettons dans notre poche nos convictions personnelles.
MULDER : Tu as entendu comme moi. Qu’est-ce que tu penses de ça?
SCULLY : Toute cette histoire est facile à expliquer, la victime a reçu une balle dans la tête comme la
police l’a dit. Un homme pouvait se dissimuler.
MULDER : D’après le capitaine, sa tête avait semblé exploser. Et puis, qui est ce type sensé l’avoir tenu
en otage? C’est son mari? J’ai l’impression qu’il cherchait à avertir que sa vie était en danger. La terre ne s’arrêtera sûrement pas de tourner si demain matin on est pas allé dans une ferme pour nous acquitter de notre petit boulot de fonctionnaire. Nous serons revenus dans la journée, personne ne le saura.

Scully semble comprendre qu’il n’y a plus rien à faire pour convaincre Mulder. Comme toujours, elle n’a pas vraiment le choix de céder…

SCÈNE 3
ELKO, NEVADA

Dans une cellule, Crump est étendu sur la couchette. Il réalise que son nez saigne et se lève. On entend le même bruit bizarre que Vicky Crump entendait. Crump commence à paniquer.

CRUMP : J’ai… j’ai besoin d’aide! Je… je vous en pris! J’ai… j’ai besoin d’aide! Ça commence!

Dans une autre partie du poste de police, plus tard, Mulder et Scully parlent au capitaine, à qui Mulder a parlé au téléphone précédemment.

MULDER : Pourquoi on ne peut pas le voir?
CAPITAINE : Il faut que vous attendiez. Il a fait un foin dans sa cellule, les pires boniments. Il prétend
qu’on allait le tuer, qu’on avait tué sa femme. C’est un gars qui a un araignée dans le plafond…
SCULLY : Il a peut-être besoin de soins.
CAPITAINE : Il les a, notre médecin est auprès de lui. Vous comprenez qu’après ce qui est arrivé à sa
femme… Mais… j’insiste. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas notre faute. On ne veut courir aucun risque, c’est bien clair?

Scully lit le dossier de Crump.

SCULLY : Patrick Garland Crump de Montello, Nevada.
MULDER : Quarante ans, couvreur. Pas de troubles mentaux notoires. Bien sûr, pas de casier.
CAPITAINE : Il n’est jamais trop tard. Tout ce chambard à la frontière de l’Utah… Il a viré un type de sa
voiture, il a jeté sa femme sur le siège arrière, et puis il a démarré en trombe. Ah… Excusez-moi.

Le capitaine s’éloigne.

MULDER : Qu’est-ce que tu en dis?
SCULLY : Tant qu’à faire, je vais aller examiner le cadavre de sa femme.
MULDER : Moi je reste ici, j’essayerai de rencontrer Crump.

Scully s’éloigne à son tour. Mulder traverse la pièce jusqu’à une carte routière affichée au mur.

MULDER : Capitaine, où se trouve Montello?

Le capitaine s’approche pour lui indiquer un point sur la carte.

CAPITAINE : C’est sur la 233.
MULDER : Tout a commencé ici, dans le village des Crump. Il est allé vers l’est, dans cette direction, il
allait arriver à la frontière au moment où il a volé la voiture.
CAPITAINE : Oui, c’est ça.
MULDER : Mais vous l’avez rattrapé à Wells.

Le capitaine lui montre Wells sur la carte.

MULDER : Ici. Donc il commence par prendre cette direction, et tout à coup, il décide d’aller à l’ouest.
Pourquoi il a fait ça?
Le capitaine ne trouve rien à répondre.

SCÈNE 4

Plus tard, dans le laboratoire d’autopsie, une femme (le coroner) et Scully entrent et s’arrêtent près du corps de Vicky Crump, sur une des tables.

CORONER : Madame Vicky Crump. J’espère que vous pourrez me dire ce qu’elle a eu. Je n’ai jamais
rencontré ce genre de cas.

Scully inspecte la tête du cadavre.

SCULLY : L’usage d’une arme à feu est exclu. Il n’y a pas de trace de carbone. On ne voit aucun orifice
par lequel un objet aurait pu pénétrer.
CORONER : Juste celui par lequel le sang est sorti. Ce n’est pas logique qu’on ne trouve rien d’autre.
SCULLY : Je distingue quelque chose qui pourrait être un fragment de rocher perdu parmi les décombres
du canal auditif. En fait, j’ai l’impression d’avoir une vision directe du labyrinthe ou, du moins, ce qu’il en reste.
CORONER : C’est comme si une petite bombe lui avait explosé dans l’oreille.
SCULLY : Je peux?
CORONER : Je vous en prie.

Scully semble venir juste d’apercevoir quelque chose dans l’oreille et y regarde de plus près.

SCULLY : Je crois apercevoir comme une tuméfaction près du sinus phénoïdal.

Soudain, une sorte de petite explosion de dans l’oreille de la victime projette du sang sur la veste de Scully. Les deux femmes se regardent, surprises.

SCÈNE 5

À l’extérieur de la prison, Crump est emmené dans une ambulance et est pris de convulsions. Mulder suit la civière sur lequel il est étendu.

AMBULANCIER 1 : Attention, poussez-vous s’il vous plaît. On va contourner l’ambulance.
AMBULANCIER 2 : Il s’est mit à me sauter dessus. Tout le reste est normal. Il a une deuxième dose,
mais la tension remonte.
CAPITAINE : Je ne crois pas que ce soit le bon moment pour un entretient.

Mulder tente d’embarquer dans l’ambulance à la suite de Crump, mais l’ambulancier l’arrête et ferme les portes.

AMBULANCIER : Vous prendrez la prochaine.

Mulder va à sa voiture et conduit juste en arrière de l’ambulance. Dans l’ambulance, qui roule maintenant presqu’à 75, Crump commence à aller mieux.

AMBULANCIER 1 : Wow! La piqûre a dû agir. Ses pulsations ralentissent.
AMBULANCIER 2 : Moins de 15 de tension, c’est fou cette histoire! Qu’est-ce qu’on peut faire?
AMBULANCIER 1 : Je comprends pas plus que vous. Mais j’essaie…

Crump voit l’arme du garde. Dans l’auto, derrière, Mulder voit l’ambulance commencer à zigzaguer et s’arrêter. Mulder s’arrête juste derrière elle. Crump sort de l’ambulance et pointe une arme vers Mulder. L’agent comprend qu’il n’y a rien à faire et arbore un air résigné et découragé.

SCÈNE 6

Au laboratoire d’autopsies. Scully compose le numéro de Mulder sur son portable.

SCULLY : Répond, Mulder…

Un homme entre dans la salle où Scully et le coroner se trouve. Scully traverse la salle en courant.

SCULLY : Non! Non! N’entrez pas! Cette pièce est en quarantaine! Dehors!

Elle le pousse dehors et met le verrou à la porte. Elle traverse la pièce pour en verrouiller une autre.

SCULLY : Mulder?
MULDER : (au téléphone) Oui.
SCULLY : Mulder, c’est moi. Tu sais que tu as vraiment le don pour attirer les ennuis. Je ne sais pas ce qui
a pu tuer cette femme, mais il est vraisemblable que ce soit contagieux.
MULDER : (au téléphone) Mmm?
SCULLY : Un deuxième cadavre a été trouvé tout près de Montello. Apparemment, le décès a aussi été
causé par une espèce de rupture d’anévrisme géante.
MULDER : (au téléphone, décidément pas très jasant) Mm-hmm?
SCULLY : J’ai appelé le service fédéral de l’hygiène, et ils vont arriver. Mais Patrick Crump a pu être
infecté. Il faut fermer la cellule où on l’a mis et que toute personne qui a eu un quelconque contact avec lui soit immédiatement mit en quarantaine. Soit très prudent, Mulder, c’est ta vie qui est en danger. N’approche surtout pas cet homme-là.

Mulder soupire au téléphone.

SCULLY : Mulder?
MULDER : (au téléphone) Ça risque de se révéler assez difficile.

Dans le véhicule de Mulder, Crump prend le téléphone des mains de Mulder, regarde les autos de police qui les suivent, et continu à pointer son arme sur la tempe de Mulder.

CRUMP : Allez, conduisez.


SCÈNE 7

Scully, toujours dans le laboratoire d’autopsies, écrit le numéro de téléphone 202-555-0166 sur un papier et le montre au capitaine à travers la vitre qui sépare les deux pièces. Le capitaine compose et il commence à se parler au téléphone.

SCULLY : Où sont-ils?
CAPITAINE : Sur la 789, vers l’ouest. On ne les perd pas de vue, et en plus on a le contact téléphonique.
On s’est arrangé avec la télé locale pour qu’ils arrêtent de retransmettre en direct.
SCULLY : Il veut aller jusqu’où?
CAPITAINE : Ne comptez pas qu’il le dise. De toute façon, on l’arrêtera entre temps. Comptez sur nous.
SCULLY : Un barrage?
CAPITAINE : On le coincera avant Tuscarora, il y a un endroit très bien pour une interception.
SCULLY : Parfait. Envoyez sur les lieux une équipe des services d’hygiène. Il faut que les agents qui
feront cette manœuvre soit tous munis d’équipement anti contamination de niveau deux. Il faudra aussitôt décontaminer aussi bien l’agent Mulder que Crump, mais durant cette période, on devra les mettre dans des lieux séparés.
CAPITAINE : C’est d’accord.

Un homme approche du capitaine et lui dit quelque chose. Scully ne peux pas entendre au téléphone. Le capitaine ne dit rien, puis reprend les téléphone. Il a une tête à annoncer des mauvaises nouvelles.

CAPITAINE : Crump dit que si nous ne rappelons pas notre escorte, il tuera l’agent Mulder.

SCÈNE 7

Dans la voiture de Mulder. Il sont toujours suivit de près par les policiers, et Crump semble nerveux, pointant toujours l’arme sur Mulder. Crump est au téléphone et observe l’escorte.

CRUMP : Mais arrêtez de me suivre! Partez!

Les policiers ralentissent et cessent de le suivre.

MULDER : Est-ce que vous ne préférez pas qu’on s’arrête pour que je puisse sortir? Ma présence est plus
encombrante qu’autre chose.
CRUMP : Ah… Taisez-vous…

Il regarde le badge de Mulder.

CRUMP : C’est le FBI? Ah… je m’en doutais…
MULDER : Ça se voit tant que ça?
CRUMP : Taisez-vous…

Le téléphone sonne.

CRUMP : Ah! Saloperie!

Il prend le téléphone d’un geste impatient et le jette par la fenêtre.

MULDER : Non! Non! Ne faites pas ça! Non! C’est insensé! Mais qu’est-ce qui vous a pris, Crump?
CRUMP : Taisez-vous.
MULDER : À quoi est-ce que ça peut vous avancer?
CRUMP : Tout ce que je vous demande c’est de continuer à conduire.

Mulder ralentit à un feu rouge. Crump s’agite.

CRUMP : Mais qu’est-ce que vous faites?
MULDER : Quoi, qu’est-ce que je fais?
CRUMP : Qu’est-ce que vous faites?
MULDER : (sarcastique) Je freine pour m’arrêter. Juste en face de nous, il y a un feu rouge. J’ai pas envie
de le griller.
CRUMP : Non! Mais foncez!

Mulder regarde Crump qui commence à souffrir semble-t-il du même mal que sa femme. Il décide donc de foncer… À mesure que la vitesse du véhicule augmente, Crump va mieux.

MULDER : Crump? C’est de ça que votre femme a été victime? Il vous arrive la même chose? Si vous
arrêtez de vous déplacer, vous mourrez? Reconnaissez que j’ai tout compris! Pourquoi vous n’avez rien dit? Même pas à la police?
CRUMP : Les flics…
MULDER : Écoutez, si vous avez pris le temps d’étudier la situation, vous savez que c’est de moi que
dépend votre salut. L’arme que vous tenez ne change rien.

Crump brandit son arme.

CRUMP : Ne me provoquez pas!
MULDER : D’abord, dites-moi tout! C’est seul moyen que je fasse quelque chose.
CRUMP : C’est de votre faute ce qui m’arrive.
MULDER : Soyez raisonnable! Je paris que dans moins de cinq kilomètres, on tombe sur un barrage.
CRUMP : Ils ne barreront pas la route. Ils nous foutront la paix!
MULDER : Mais regardez derrière vous!

Crump s’étire la tête pour regarder dehors et voit un hélicoptère non loin de là.

CRUMP : Alors priez pour que ça n’arrives jamais.

Un peu plus loin sur la route, des autos de police et des policiers barrent la route. L’équipe de décontamination est également sur place. Le pilote de l’hélicoptère leur parle à la radio.

PILOTE : (à la radio) Appel à toutes les brigades. Le véhicule a pris la route 80 vers l’ouest. Brigade 14,
répondez. Appel à la brigade 14, le véhicule se dirige vers vous.
HOMME : Le véhicule a quitté la 789 à deux kilomètres de votre position. Il a pris une route forestière au
nord, je crois qu’il va réussir à vous éviter.

Les policiers et l’équipe de décontamination se regardent les uns les autres. Un des hommes de l’équipe de décontamination prend la parole.

HOMME : Il approche?
FEMME : Nous avons du mal à le distinguer, monsieur.

Au laboratoire, Scully parle au capitaine au téléphone.

SCULLY : Il y a du nouveau, capitaine?
CAPITAINE : Ils ont changé de cap. On les a vus s’engager sur une petite route de service. La forêt est
touffue, notre hélicoptère ne les voit plus.
SCULLY : Comment est-ce que Crump est arrivé à éviter le barrage?
CAPITAINE : C’est bien la question. J’avais espoir que l’agent Mulder parviendrait à l’amener droit
dessus, mais…
SCULLY : À moins que l’agent Mulder l’ait évité volontairement…
CAPITAINE : Mais pourquoi ça?
SCULLY : Il peut avoir un renseignement qu’on ignore.

Ils raccrochent. Un homme qui les a rejoins, elle et le coroner, est habillé en tenue d’anti contamination et regarde dans un microscope.

DOCTEUR : Agent Scully. J’ai étudié les prélèvements provenant de la deuxième victime.
SCULLY : Il y a quelque chose?
DOCTEUR : Sur aucun des cadavres je ne trouve pour l’instant de traces d’infection.
CORONER : Alors il n’y a plus rien à craindre?
SCULLY : Je crois que ce n’est pas aussi évident. Leur mort reste inexpliquable.

Le téléphone de Scully sonne.

SCULLY : Attendez, excusez-moi. Scully?
SECRÉTAIRE DE KERSH : (au téléphone) Bonjour, agent Scully, je vous passe monsieur le directeur-
adjoint.
KERSH : (au téléphone) Agent Scully?
SCULLY : Oui, monsieur?
KERSH : (au téléphone) Comment vont les fermes de l’Idaho? Agent Scully, les fermes de l’Idaho? J’ai
tout mon temps.
SCULLY : Écoutez, monsieur le directeur, je ne suis pas dans l’Idaho.
KERSH : (au téléphone) Oui, je le sais.
SCULLY : Nous étions en train d’exécuter notre mission auprès d’un agriculteur, et Mulder et moi avons
su qu’il se produisait, dans un village du Nevada, un phénomène qui nous a obligé à aller sur place de toute urgence.
KERSH : (au téléphone) J’ai hâte de lire votre rapport. J’ai demandé aux responsables de Las Vegas
d’envoyer du personnel afin de vous aider à retrouver la trace de l’agent Mulder.
SCULLY : Je vous remercie.
KERSH : Oh! Agent Scully. Sachez que j’aimerais sincèrement le revoir en vie, au moins autant que vous.

Elle raccroche. À côté, le docteur et le coroner s’occupent du cadavre.

DOCTEUR : (au coroner) Vous l’avez bien noté?

Scully prend le dossier de la dernière victime.

SCULLY : Vous pouvez me montrer ça?

Elle lit.

SCULLY : Cet homme était chargé de relever les compteurs à Montello?
CORONER : Oui.
SCULLY : Peut-être est-il passé relever celui de Vicky…

SCÈNE 9

Dans la voiture de Mulder.

MULDER : Crump? Crump, que pouvez-vous me dire d’autre sur ce qui vous est arrivé?
CRUMP : Monsieur Crump. On commence par « monsieur » pour appeler quelqu’un par son nom de
famille.
MULDER : (sarcastique) Monsieur… D’accord…
CRUMP : Pas Crump. Monsieur Crump.
MULDER : (sarcastique) Oui, monsieur Crump, d’accord, je serai correct. En ajoutant « monsieur », on a
tout de suite un air courtois…
CRUMP : Dites donc, votre nom à vous, Mulder, d’où il sort? Il veut dire quoi? C’est juif ça?
MULDER : Je suis juif moi???
CRUMP : Mulder, oui, c’est évident.
MULDER : Vous seriez pas un peu antistémique? C’est monsieur Mulder qu’on dit, espèce d’étymologiste
à la noix! Bon, alors, monsieur Crump. Pouvez-vous me raconter avec plus de précision ce qui vous est…

Crump commence à agoniser.

MULDER : Quoi?
CRUMP : Vous prenez… le mauvais chemin!
MULDER : Comment ça, le mauvais chemin?
CRUMP : Par ici! Par ici! Allez sur la gauche!
MULDER : Il n’y a rien ici, il n’y a aucune route! Je ne peux pas rouler au milieu de cette forêt, quand
même!

Crump commence à se frapper la tête sur la fenêtre, comme l’a fait sa femme.

MULDER : Crump!
CRUMP : Non!

Mulder tourne à gauche, sur une route, manquant de peu de foncer dans un autre véhicule. Crump commence à se détendre.

MULDER : Crump? À l’ouest? Il faut que vous alliez à l’ouest? C’était ça aussi que voulait votre femme,
aller vers l’ouest! Rouler ne suffit pas, il faut prendre la bonne direction. J’ai bien compris?
CRUMP : Ouais…
MULDER : Bon sang, qu’est-ce qui vous arrive?!

SCÈNE 10
RÉSIDENCE DES CRUMP
MONTELLO, NEVADA

C’est la nuit. Scully et d’autres personnes vêtues de tenue anti-contamination observent les alentours de la maison mobile des Crump. Ils ont chacun une grosse lampe de poche.

SCULLY : Ça ira. Faites systématiquement la recherche de tout les agents pathogènes classiques.
HOMME : Très bien.

Ils entendent aboyer et trouvent un chien, attaché à la corde à linge, qui tourne en rond et est très agité.

SCULLY : Quelque chose me dit que cet animal aussi est atteint.
DOCTEUR : Il faut un prélèvement sanguin.
SCULLY : Oui, allons-y.

Ils approchent du chien en l’entourant, et essaient de le maintenir au sol.

SCULLY : Tenez-le bien! Attention aux morsures! Maintenez-le au sol!
DOCTEUR : Essayer de mieux le tenir.
SCULLY : J’ai un sédatif.

Le chien aboie ses derniers hurlements, puis sa tête explose, aspergeant de sang un des hommes qui le tenait. Ils se regardent tous, surpris.

SCÈNE 11

Toujours la nuit, dans la voiture de Mulder.

MULDER : Bon. On recommence. Ce matin, vous vous réveillez, et…?
CRUMP : Non, j’ai plus rien à vous dire.
MULDER : Ce matin, vous n’êtes pas allé travailler comme d’habitude. Pourquoi?
CRUMP : Il pleuvait. Quand il pleut, les toits sont trop glissants. Je me suis mis dans un fauteuil près de la
fenêtre.
MULDER : Votre femme était à côté de vous?

Crump ne dit rien pendant un instant.

CRUMP : Elle était pas loin… dans la cuisine. Au moment où elle a apporté le petit déj ce matin, bien
c’est là que…
MULDER : C’est là que vous avez vu…
CRUMP : Oui, c’est là que j’ai vu du sang lui couler du nez. Elle-même ne s’est aperçue de rien.
MULDER : À quoi c’était dû?
CRUMP : C’est malin, je ne suis pas extralucide! Comment imaginer ce qui aurait pu causer ça! Cette
saloperie… Dix minutes ou un quart d’heure plus tard, tout s’est déclenché. Ces douleurs dans la tête, c’est ça. Elle souffrait de plus en plus. Elle hurlait, elle pleurait. J’étais affolé, je ne voyais pas de solution. Je l’ai traîné jusqu’à la voiture, et… j’ai essayé de l’emmener à l’hôpital. J’ai bientôt compris que plus on roulait vite et mieux elle allait. Mais si je ralentissais pour essayer de m’arrêter…
MULDER : Je suis navré pour votre femme…
CRUMP : Oh oui, vous l’êtes. Comme tout le reste de la Juiverie du FBI…
MULDER : Crump…
CRUMP : Vous croyez que je n’ai rien compris? Vous me prenez pour un simplet qui gobe tout ce qu’on
lui dit? Ça, vous vous trompez! Moi, je connais la vérité! Je sais très bien où je les aie attrapées mes migraines! Vicky et moi sommes des cobayes de l’armée américaine.
MULDER : L’armée aurait fait des expériences secrètes?
CRUMP : Oh… elle en fait sans arrêt! Heureusement que la télé commence à l’avouer! Ils envoient plein
d’agents oranges. Ils traquent les organes génitaux des gosses attardés. Vous êtes tous complices pour aller farfouiller dans la forêt à côté de chez moi. Je vous vois, certains soirs. Vous croyez que je suis un imbécile?

Mulder jette un œil à la jauge du niveau d’essence, qui est à « E ».

MULDER : En temps que représentant de la conjuration juive internationale, je dois vous informer qu’il ne
nous reste… presque plus d’essence.

SCÈNE 10

À la maison des Crump, Scully et l’équipe de décontamination inspectent les alentours. Le chien est embarqué dans une voiture.

DOCTEUR : Les tests ont étés négatifs. Il n’ont décelé ni microbe, ni virus.

Ils s’agenouillent.

SCULLY : Hommes, femmes, animaux, tout le monde est attaqué. Cette chose n’épargne personne.
DOCTEUR : Il existe des agents pathogènes actifs sur de multiples espèces.

Ils voient un lumière, non loin de la maison des Crump.

SCULLY : Regardez ça.
DOCTEUR : Les Crump avaient des voisins.

Ils entrent tous dans la maison en question, qui est complètement plongée dans l’obscurité.

SCULLY : Il y a quelqu’un? Il y a quelqu’un?

Scully voit deux oiseaux morts dans leur cage, leur tête ayant explosé comme les autres.

SCULLY : Docteur?

Il la rejoins.

SCULLY : Il y a quelqu’un? Hé-ho!

Scully voit quelqu’un assit sur un fauteuil devant la télé, dos à elle. La vieille femme se lève d’un bond lorsqu’elle voit la lumière de la lampe de poche de Scully et se retourne vers eux en criant. Scully essaie de la calmer.

VIEILLE FEMME : Oh! Qui êtes-vous?!
SCULLY : Je vous demande pardon, madame, n’ayez pas peur!
VIEILLE FEMME : Qui êtes-vous?

Par le ton bizarre de la vieille femme, et le sous-titrage de la télévision, Scully en déduit que la femme est sourde.

SCULLY : Excusez-moi! Calmez-vous!
VIEILLE FEMME : Laissez-moi!
SCULLY : Elle doit être sourde. Ne craignez rien! Vous n’avez aucune inquiétude à avoir.

SCÈNE 13

Encore la nuit, dans la voiture de Mulder. Crump semble épuisé.

MULDER : Ok, ça devrait aller. Il y a une station dans moins de deux kilomètres. Je ferai au plus vite.
Préparez-vous. On garde son calme.

Mulder arrive à la station, sort du véhicule et attrape une des pompes à essence en vitesse. Il voit qu’il ne peut atteindre son réservoir, qui, bien sûr, comme à toutes les fois qu’on est pressé, se trouve de l’autre côté de la voiture… Il prend alors une autre pompe avec un plus long tuyau. Il appuie sur la poignée. Rien ne se produit. Le nez de Crump commence à saigner. Mulder crie après les hommes qui se trouve devant la fenêtre, dans la station-service.

MULDER : Ouvrez la pompe! La numéro quatre! Non, la trois! Elle marche pas, la trois!

L’homme utilise l’intercom.

HOMME : (à l’intercom) C’est normal, il faut payer d’avance!

Mulder lâche la pompe, ouvre la portière arrière et traîne Crump en dehors de la voiture jusqu’à une autre voiture. Il ouvre la porte de cette voiture et jette Crump sur le siège arrière. Il s’assoie à la place du conducteur et démarre en trombe. La pompe qui remplissait la voiture que Mulder vient « d’emprunter » tombe par terre. Le propriétaire de la voiture en question court en dehors de la station service.

PROPRIÉTAIRE : Hé! Où vous vous croyez-vous? C’est ma voiture! Arrêtez, arrêtez!

La caméra montre l’intérieur de la voiture abandonnée de Mulder. Une enveloppe déposée sur le siège est identifiée « Agent Dana Scully FBI »

SCÈNE 14

À la maison des Crump, quelques personnes aident la vieille femme, en tenue de décontamination, à monter dans la voiture.

VIEILLE FEMME : Où m’emmenez-vous? Mais enfin, qu’est-ce que ça veux dire?
FEMME : C’est pour votre bien, madame. Attention à la marche. C’est juste pour un petit examen.
VIEILLE FEMME : Qu’est-ce que c’est que cette histoire?
SCULLY : Le fléau frappe tout ce qui vit dans les environs, à part une vieille femme qui n’entend rien.
Pourquoi?

Elle fait une pause un instant, semblant réfléchir. Puis, d’un geste décidé, elle enlève son casque.

DOCTEUR : Mais qu’est-ce qui vous prend?
SCULLY : Je sais par où les gens sont attaqués. Sans doute par l’oreille interne. Si c’est le cas, nos
protections sont inutiles. Il est fort possible que cette maladie provienne d’un son.
DOCTEUR : Vous croyez?
SCULLY : Oui.

Le téléphone de Scully commence à sonner, et celle-ci prend quelques instants à réaliser qu’il se trouve dans sa combinaison. Elle décroche.

SCULLY : Excusez-moi… Oui, Scully?
HOMME : (au téléphone) Capitaine Van Gelder. J’ignore ce que votre collègue s’est mis en tête, mais
après avoir déjoué la vigilance de mes hommes, il vient de voler une voiture.
SCULLY : Euh… Pardon?
VAN GELDER : (au téléphone) Vous m’entendez bien. Et il vous adresse un mot totalement farfelu.

Il n’obtient aucune réponse.

VAN GELDER : (au téléphone) Vous êtes là?
SCULLY : Oui, oui. Hé bien, lisez-le-moi…
VAN GELDER : (au téléphone) « Crump malade. Mourra comme sa femme si obligé à s’arrêter. Doit
rouler vers l’ouest pour rester en vie. Surtout pas de barrage! » Et ça veut dire quoi cette histoire?
SCULLY : Ne cherchez pas à comprendre. Laissez-le passer.
VAN GELDER : (au téléphone) Que je le laisse passer? Écoutez, sauf votre respect, agent Scully,
comment est-ce que vos supérieurs vont prendre la chose? Je ne suis pas sûr qu’ils soient d’accord.
SCULLY : Ne craignez rien, je le prend sur moi.
VAN GELDER : (au téléphone) Très bien, mais sachez que vous contrevenez aux ordres que nous
recevons. Je ne peux être déchargé de mes responsabilités que si je reçois une consigne d’un agent chargé exclusivement d’une mission précise!

On entend un sifflement aigu comme ceux des appareils à haute tension. Scully se dirige d’où vient le bruit et voit une plaque sur le sol. C’est écrit « PROPRIÉTÉ FÉDÉRALE DÉFENSE D’OUVRIR SOUS PEINE DE PRISON. » Quand elle s’en approche, le téléphone portable de Scully ne reçoit plus de signal.

SCÈNE 14

Dans la voiture que Mulder a volée, Crump ne semble pas très bien.

CRUMP : Accélérez!
MULDER : Ça devient très imprudent!
CRUMP : C’est de plus en plus insupportable.
MULDER : Je vous avertis que nous avons déjà dépassé la vitesse réglementaire…

Auparavant à 70, Mulder accélère jusqu’à 80.

CRUMP : Oui. Oui. Ça fait du bien. Ça va mieux. Dites… le coup des Juifs… je vous ai pas vexé? Ça m’a
semblé bizarre que quelqu’un veuille m’aider.
MULDER : (sarcastique) Le remords vous ronge, hein? Attention à ne pas me faire monter les larmes aux
yeux, je pourrais ne plus rien y voir…
CRUMP : Non, c’est pas des blague. Pourquoi vous faites ça?
MULDER : Pourquoi je fais quoi?
CRUMP : Ça.
MULDER : Vous n’avez pas tellement intérêt à ce que je me pose trop la question…
CRUMP : J’ai l’intuition que ce n’est pas pour leur obéir que vous continuez. Si vous me trimballez sur
les routes, c’est pas pour leurs expériences, j’en suis certain.
MULDER : Vous l’êtes tant que ça?
CRUMP : Je suis surtout certain… que la façon dont ils me traitent, c’est pas humain. Enlever aux gens
leur dignité, c’est trop moche. Autant les tuer tout de suite. Là dessus, je n’ai pas de doutes.
MULDER : Il est essentiel de rester en vie pour le dire au gouvernement. Ils vont se tirer très aisément
d’affaire si vous mourrez, hein?

Crump essaie d’être positif.

CRUMP : C’est vrai. Vous avez bien raison.
MULDER : On va trouver une solution.
CRUMP : Ouais, il faudrait pas tarder. L’ouest, ça a des limites.

Ils passent à côté d’une pancarte où il est indiqué « Bienvenue en Californie Porte du Pacifique. »

SCÈNE 16
HORIZON VIEW
BASE DE RECHERCHES NAVALES
WENDOVER, NEVADA


À la base navale, Scully approche du lieutenant Breil. Une affiche « Project Seafarer » est posée sur le mur.

SCULLY : Lieutenant Breil? FBI, agent Dana Scully. J’ai téléphoné au sujet des équipements que la Navy
a enfouit sur le territoire de Montello.
BREIL : Oui, attendez un instant, il me semble que le message ne passe pas très bien entre vous et votre
direction fédérale.
SCULLY : Mais pourquoi me dites-vous ça?
BREIL : Je croyais que l’office centrale des communications avait été satisfaite de nos explications…
SCULLY : Oh… je suis vraiment confuse, mais je… je dois vous demander de me les répéter. Pour le
rapport qu’il faut que je remette à l’office centrale…
BREIL : D’accord. C’était hier matin, six heures vingt. Nous étions en train de faire des tests de routine
sur notre système de radio par le sol, une surtension subite a affecté la majeure partie du circuit. Les réceptions télé ont été brouillées sur tout le Nord-Est de l’état. On a immédiatement pris des mesures pour que ça ne risque plus de se produire.
SCULLY : La conduction radio par le sol, c’est ce qui est pour l’opération Seafarer?
BREIL : Toutes nos recherches sont classées secret défense, madame.
SCULLY : Oui… oui… naturellement. Euh… connaîtriez-vous la nature des effets qu’une telle surtension
pourrais avoir sur un organisme… euh… disons… humain… Sur le plan théorique, bien sûr.
BREIL : Théories et expériences sont des secrets défense, madame…

SCÈNE 17

Le lendemain matin, dans la voiture ou se trouvent Mulder et Crump. Ce dernier est étendu sur le siège arrière.

MULDER : Crump.
CRUMP : Monsieur Crump.
MULDER : Monsieur Crump…
CRUMP : Qu’est-ce qu’il y a, monsieur Mulder?

Mulder lui pointe du doigt les policiers qui les suivent. L’un deux tient quelque chose à la main. C’est un téléphone cellulaire.

SCULLY : (au téléphone) Mulder, tu vas bien?
MULDER : Un téléphone, ça réconforte. Si je pouvais faire pipi dedans ça ira encore mieux. Tu es où, toi?
SCULLY : (au téléphone) Je m’apprête à monter dans un jet du département de la justice. Je devrais
arriver avant toi…
MULDER : Arriver où?
SCULLY : (au téléphone) Ça c’est à toi de me le dire.
MULDER : Je ne sais pas à quel niveau fini la route 36, et comme il n’est pas question que je m’arrête, je
préfère ne pas imaginer la suite…
SCULLY : (au téléphone) Je pense que j’ai une vague idée de ce qui est la cause de tout ça.
MULDER : Vas-y, raconte-moi.
SCULLY : (au téléphone) Bon, voilà. Tu as entendu parler des UBF, qui servent aux transmissions radios,
les ultras basses fréquences.
MULDER : Oui. Des antennes de 60 kilomètres de long. L’armée s’en sert pour communiquer avec
certains sous-marins. Opération Seafarer, opération Haarp.
SCULLY : (au téléphone) L’opération Seafarer exige un système d’antennes qui passe sous la propriété
des Crump, à Montello. Il a déjà été montré que les ondes UBF avait des influences très nocives sur certaines muqueuses de l’organisme humain. Les courant électriques induit altèrent les réactions chimiques.
MULDER : Et en plus elles sont répertoriées parmi les armes potentielles comme les gaz neurotoxiques.
Elles sont pratiquement aussi délétères que le bourdonnement de Taos.
SCULLY : (au téléphone) S’il se produit un phénomène semblable, un tel bourdonnement qui soit émit
très précisément sur la fréquence de résonance de la boîte crânienne, c’est simple, immédiatement, cette résonance engendrera un bruit qui ne cesse de s’amplifier jusqu’à ce qu’il provoque une surpression dans le labyrinthe de l’oreille interne, qui vole en éclat.
MULDER : S’il y a déplacement en permanence, la pression diminue et devient supportable. Mais
pourquoi un déplacement vers l’ouest?
SCULLY : (au téléphone) Je n’en sait rien, Mulder, rien du tout, mais… Crump a peut-être besoin de
remonter certaines lignes de force de champs électrique ou magnétique.
MULDER : Le principal, Scully, c’est de savoir ce qu’on peut faire pour lui.
SCULLY : (au téléphone) Je crois que j’ai un remède, mais il reste à savoir s’il est prêt à l’endurer.

Mulder ne dit rien pendant un bon bout de temps, écoutant Scully au téléphone. Il pousse un soupir.

MULDER : Je lui explique.

Il raccroche.

CRUMP : Quoi?
MULDER : Que l’expérience ait été intentionnelle ou non, il s’agit bien d’un essai secret.
CRUMP : Mais qu’est-ce qu’on peut… qu’est-ce qu’on peut faire?
MULDER : Espérer que nous arriverons à trouver ma collègue quand nous serons sur la côte ouest. Elle
sera prête à introduire jusque dans votre oreille interne une aiguille de haut calibre pour tenter de retirer l’excédent de pression. Il faudra faire vite. Il faudra réussir au premier essai si on veut que vous ayez une chance. Pas question qu’elle vous fasse une anesthésie. Et l’intervention vous laissera sans doute complètement sourd.
CRUMP : Est-ce que j’en réchapperai?
MULDER : Mm-hmm.
CRUMP : Bon. Au moins je garde espoir. Très bien. Allons-y.

Il donne une petite tape amicale sur l’épaule de Mulder.

CRUMP : Monsieur Mulder, est-ce que vous pourriez aller un peu plus vite s’il vous plaît? Juste un peu
plus vite.
MULDER : Oui.

Il accélère à 90.

CRUMP : Juste un tout petit peu. Merci.

SCÈNE 18
LOLETA, CALIFORNIE

À la fin de la route, qui mène à un cul-de-sac parmi les rochers de la côte, Scully attend à côté d’une ambulance, une très grosse aiguille à la main. Escortée par les policiers, la voiture où se trouvent Mulder et Crump approche.

SCULLY : Les voilà!

La voiture dépasse l’ambulance et s’arrête beaucoup plus loin, à la toute fin de la route. Scully court vers le véhicule, mais ralentit quand elle aperçoit le sang dans la vitre arrière. Mulder sort de l’auto et il marche jusqu’à la falaise, se tenant debout devant l’océan. Il enlève sa cravate.

SCÈNE 19

Au FBI, dans le bureau de Kersh, Mulder et Scully se tiennent devant le directeur, qui est en train de lire ce que leur petite escapade leur a coûté.

KERSH : Jet du département de la justice, deux heures cinquante de vol aller-retour à 1400 dollars l’heure.
Location de voiture comprenant le franchissement d’une limite d’État, 398 dollars. Dédommagement à monsieur Walter R. Duncan pour avoir utilisé sa voiture sans son autorisation, 500 dollars.
MULDER : Mais… c’est à moi de payer.
KERSH : Je l’impute à votre collègue. Elle aussi aime bien endosser le rôle de martyr.
MULDER : Ce sera tout pour aujourd’hui? Nous pouvons repartir nous emplir les narines du fumier de nos
paysans?
KERSH : Personne ne vous retiens.

Mulder regarde Scully, puis sort du bureau, claquant la porte derrière lui.

SCULLY : Euh… ces temps-ci, mon collègue s’est beaucoup surmené.
KERSH : Donc, vous aimeriez beaucoup que je lui pardonne. Je sais que vous prenez souvent sa défense.
SCULLY : Je n’ai pas demandé qu’on lui pardonne. Après ce qu’il a fait, l’armée a décidé de neutraliser
l’antenne qui traverse le village de Montello. Notre intervention aura permit de sauver des vies.
KERSH : C’est ce que vous prétendez. Le département de la défense affirme n’être pour rien du tout dans
cette affaire. S’ils ne veulent plus utiliser leur antenne du Nevada, c’est juste une coïncidence.
SCULLY : Bien…
KERSH : J’aimerais ôter toute ambiguïté. Si un jour vous et l’agent Mulder sauvez un convoi d’orphelins
en détresse, ça ne concernera pas mes services. Vous n’êtes plus chargés des affaires non-classées, c’est terminé. Plus vite vous arriverez à vous mettre ça dans la tête et mieux ça vaudra pour vous.

Scully tourne les talon pour sortir du bureau à son tour.

SCULLY : (pour elle-même) Je préfère l’odeur du fumier…

SCENE 1

(VERY realistic looking FOX 11 Newsbreak/Special Report screen.
CarriK was screaming obscenities at the TV and damning her local station -
which happens to be on channel 11- to everlasting torment in the firey
pits of hell until her husband started yelling "Push record!! This is it!")

ANNOUNCER: We interrupt this program for a breaking news bulletin.

(Helicopter camera view of an old 70's blue sports car driving on a desert
highway. Several police cars are in pusuit. Caption on screen reads
KRXI - POLICE PURSUIT.)

NEWS ANCHOR: 90 miles and counting-- that's how far officers of the
Nevada highway patrol have pursued the blue car on your screen in a wild
chase right through the heart of Elko at speeds approaching 100 miles an
hour.

(CUT TO: TV station. BENJAMIN is the NEWS ANCHOR.)

NEWS ANCHOR: Live on the scene in Carlin is Chuck Pickering in the
Fox 11 news chopper. Chuck, what can you tell us?

(CUT TO: View of pursuit and of map showing route travelling west from
Wells to Elko.)

CHOPPER REPORTER: (fuzzy radio voice) Benjamin, we're heading
west following route 766, where it feeds off the I-80. Now, just under an
hour ago, troopers attempted to pull over the blue car which we understand
is stolen. That occurred on the 80, east of Wells. Since then, this driver
has stopped for nothing and nobody.

NEWS ANCHOR: Any word yet on who the driver is?

CHOPPER REPORTER: None at this time. What we do think, though
and what we've passed on to the Highway Patrol is that from our vantage
point we've seen another person in that car. See, right there. A hand.
(Camera gets close enough to show a hand on the back seat which then
pulls out of view.) It just moved. See, in the back seat? Now, we could
possibly have a hostage situation here. And, obviously, the sooner they
bring this vehicle to a stop ….

(Camera begins to lose frame, then ….. CUT TO: interior of blue car.
PATRICK CRUMP, blue collar, about 40, is driving. VICKY CRUMP,
his wife, is lying in the back seat holding her head which is obviously
in great pain. Her nose is bleeding. He keeps looking back at her.
High pitched sound is heard from her perspective.)

(CUT TO: PATROLMAN stretching a length of barbed chain across the road.)

PATROLMAN: (into radio) Unit six, ready at milepost 13.

PATROLMAN 2: (voice on radio) Coming your way, six.

(Around bend of road we see the news helicopter then CRUMP's car
followed by the patrol cars. CRUMP drives over the chain blowing out
all four tires. The PATROLMAN quickly jerks the chain out of the way
for the patrol cars which quickly converge on the slowing blue car.)

CHOPPER REPORTER: Well, that did the trick.
The automobile seems to be coming to a stop.

NEWS ANCHOR: Chuck, what did they just use there?

(CRUMP has stopped and troopers are surrounding the car, rifles out.
They pull CRUMP out of the car onto the pavement.)

CHOPPER REPORTER: It looked to be a special tire-puncturing chain.
And now the officers are approaching the car. One of them has opened
the door, and he has hold of the suspect. He's pulling him out. He doesn't
seem to have a weapon.

NEWS ANCHOR: He may not be armed but from our vantage point,
it looks like he doesn't want to get out of that car.

(Troopers get VICKY CRUMP out of the car. She is in great pain.
CRUMP struggles and screams from where he is held on the pavement.)

CRUMP: Vicky! Vicky!

VICKY CRUMP: (weakly) Please get it out of my head.

CRUMP: Vicky! Vicky! No! Let me go! Let me go! Vicky! No! Let me go!
I got to go! Vicky! No!

(Troopers place VICKY CRUMP in back of patrol car and close the door.)

NEWS ANCHOR: ...Hostage appears to be okay. The Highway Patrol has
her now. But Chuck, it looks like that driver is still fighting.

CHOPPER REPORTER: Yes. He's definitely putting up a bit of a fight.
He seems to be a man with a few choice words on the subject as you
can see. They're trying to restrain him. I tell you what. We're going to
move back and try to get a wider angle. See, there's the woman ….
(VICKY CRUMP is banging her head against the window.)
What the heck? She's ….

CRUMP: Vicky! Vicky!

(VICKY CRUMP and CRUMP look at each other through the window.)

CHOPPER REPORTER: There, see? She's banging her head against
the window.

(Chopper camera shows explosion of blood against the patrol car window.)

CHOPPER REPORTER: What the hell just happened?

STUDIO DIRECTOR: CUT! CUT! CUT!


Opening Credits.
Mulder … Whoo.
Scully rocks.



SCENE 2

BUHL, IDAHO

(SCULLY knocks at a farmhouse door. FARMER, 40's, answers the door.)

FARMER: Yeah?

SCULLY: Uh, Virgil Nokes? I'm Agent Scully. This is Agent Mulder.
We're with the FBI.

(MULDER, in dark sunglasses, leans against one of the porch supports
very bored and petulant, he swats at a bug that lands on his neck.)

FARMER: Jehovah's Witness?

SCULLY: No, sir. Federal Bureau of Investigation.

MULDER: But we do have a free copy of "The Watchtower" for you if you'd like.

SCULLY: Uh, sir, this is just a routine check but, uh, we understand that
you recently placed an order for 5,000 pounds of ammonium nitrate fertilizer.

FARMER: Oh, you people. Come on in.

(SCULLY and MULDER follow the FARMER into the house.
TV is on news channel.)

REPORTER: (on TV) ...with the President. She's said to have admitted
to an 18-month affair...

FARMER: Sugar beets.

SCULLY: Excuse me?

FARMER: I grow sugar beets.

REPORTER: (on TV) ... authorities in Riverside County, California …

FARMER: I figure I got better things to do with my fertilizer than going
around blowing government buildings sky high.

SCULLY: Yeah. Well, as we said, sir this is just routine.

MULDER: (quietly to SCULLY) So routine, it numbs the mind.

REPORTER: (on TV) ... Experts credit a healthy economy …

FARMER: (looking through papers on his desk) I got my AG card and
my papers 'round here somewhere.

REPORTER: (on TV) ... a strange death on a Nevada highway.

FARMER: Help me look for them, will you?

(MULDER watches the scene on the TV.)

REPORTER: (on TV) ... As we reported earlier a wild police pursuit
ended in tragedy this morning with the death of a 36-year-old female
hostage. This was the scene west of Elko, Nevada, one hour ago...

MULDER: Hey, Scully, take a look at this.

REPORTER: (on TV) ... ...died mysteriously while in custody. We once
again want to warn our viewers this footage is extremely graphic.

(SCULLY joins MULDER at the TV.)

CHOPPER REPORTER: (taped) Now the hostage is still inside the car.
It appears that she is banging her head against the window …

NEWS ANCHOR: (taped) At this time, highway patrol officials are
refusing to identify the woman or to speculate on how she died. ….
Though they do stress it was not the result of a gunshot. ….. Coroner's
report is not expected for a day or more. Meanwhile residents of Northern
Nevada who first witnessed….

(Later, outside the farmer's house, MULDER is on his cell phone next to
the car. Mid-conversation, SCULLY comes out of the house to join him.)

MULDER: (on phone) Thank you, Captain. That's no problem.
We'd be happy to help. Mm-hmm.

SCULLY: (knowing exactly what MULDER is doing)
We'll be happy to help what?

MULDER: (on phone) See you soon. (hangs up)

(They face off over the top of the car.)

SCULLY: (definite) Mulder, we're not going to Nevada.

MULDER: Come on, Scully. Just one quick side trip.

SCULLY: No. Sorry, Mulder. We have a whole new assignment.

MULDER: Running down people that buy fertilizer? This is scut work,
bozo work-- the FBI equivalent of being made to wear an orange jumpsuit
and pick up trash by the side of the highway-- they mean to humiliate us.

SCULLY: Look, Mulder, like it or not, humiliated or not, we're on domestic
terrorism now and, yes, this is... This is a punishment but if we want to get
back to where we want to be we have to follow orders. We can't freelance.

MULDER: You saw that news report. What did you make of that?

SCULLY: I think that the obvious assumption is that the woman was shot,
regardless of what the police say. Maybe it was a sniper.

MULDER: In the words of their captain "she just sort of popped." And
what about this guy who supposedly tried to take her hostage, her husband?
Looked to me like he was trying to warn the cops before she died. Now,
the sun will rise in America tomorrow regardless of whether or not we're
at yet another farm investigating yet another enormous pile of doo-doo.
We can be in and out in a day. Nobody has to know.

(SCULLY wavers. MULDER waggles his eyebrows at her.)


SCENE 3

ELKO, NEVADA

(Interior jail cell. CRUMP is lying on cot. He reaches up and realizes his
nose is bleeding. High pitched buzzing is heard. He begins to panic.)

CRUMP: S-s-somebody! Please! It's starting! Somebody!

(Later, in another part of the police station, MULDER and SCULLY
speak with a CAPTAIN.)

MULDER: Why can't we see him?

CAPTAIN: Well, hopefully later. He pitched quite a fit in his cell--
screaming a bunch of nonsense that we were going to kill him the way
we killed his wife. You know, he's not a particularly stable individual.

SCULLY: Captain, he may need medical attention.

CAPTAIN: He's getting it. Our doctor's with him now. I mean, after
whatever happened to his wife-- which I'd like to stress was not our fault--
we're not going to take any chances, you know?

SCULLY: (reading) Patrick Garland Crump of Montello, Nevada.

MULDER: 40-year-old roofer. No history of mental illness.
No prior record.

CAPTAIN: He's got one now. That Barracuda he jacked on the Utah
state line? He yanked some teenager out of the window threw his wife
in back and took off. Excuse me. (steps away)

MULDER: What do you think?

SCULLY: I'm thinking while we're here I might take a look at Mr.
Crump's wife.

MULDER: I'm going to stay here and see if I can see Crump.

(SCULLY goes off in search of the morgue.
MULDER crosses over to a wall map of the area.)

MULDER: Captain, where's Montello?

CAPTAIN: Little town right here.

MULDER: So that's where it started. That's Crump's home. Then he
headed east in this direction on the 5 about ten miles to the Utah border
where he stole the car.

CAPTAIN: You got it.

MULDER: Yeah, but you caught up with him in Wells. Where's that?

CAPTAIN: That's here.

MULDER: So that means that he started off in this direction. Then all
of a sudden, he turned around and he headed west... To Wells. Why?

(CAPTAIN shrugs. Mulder nods.)


SCENE 4

(Later. Autopsy bay. CORONER and SCULLY enter dressed in scrubs,
but no eye protection. Body of VICKY CRUMP lies on one of the tables.)

CORONER: The former Vicky Jenkins Crump. I'm hoping you can tell
me what I'm looking at 'cause this is a new one on me.

(SCULLY looks at the head which is blown out on one side.)

SCULLY: There's no gunpowder residue... No carbon stippling.
There seems to be no evidence of an entry wound whatsoever.

CORONER: There is none. It's all exit, but how that could be...?

SCULLY: I'm finding what look like fragments of petrous bone embedded
in the remaining portion of the auditory canal. In fact, I seem to be looking
straight through to the osseous labyrinth or what's left of it.

CORONER: It's almost like a little bomb went off in her ear.

SCULLY: May I?

CORONER: Please.

(SCULLY begins probing inside the ear.)

SCULLY: There seems to be some kind of tumefaction within the
lateral sinus.

(Suddenly, an explosion of blood bursts out of the ear onto SCULLY's
scrubs. The two women look at each other apprehensively.)


SCENE 5

(Outside the prison, CRUMP is being loaded into an ambulance.
He is beginning to convulse badly. MULDER follows the stretcher.)

EMT: Patient is a white male, age 40, no known history...

EMT 2: No, he just went rammy on me. Accucheck is normal. We did
a narcan push but he keeps getting worse. Okay. IV beta blocker and
topical nitro.

CAPTAIN: I don't know if you're going to get to talk to this fella after all.

(MULDER tries to get into the ambulance with them.
EMT stops him and shuts the door.)

EMT: Five's a crowd, buddy.

(MULDER gets in his car and follows the ambulance as it pulls away.)

(Inside the ambulance as the speedometer approaches 75, CRUMP
relaxes.)

EMT: Whoa. Something must have worked. Heart rate's dropping.

EMT 2: BP's headed south. I don't understand; what'd you just do?

EMT: Hell if I know but I'll take it.

(CRUMP eyes the guard and his gun.)

(MULDER notices the ambulance swerving, then stopping by the side
of the road. He pulls up right behind it. CRUMP jumps out of the back
of the ambulance and points gun at MULDER. MULDER looks resigned.)


SCENE 6

(Back in autopsy bay, SCULLY dials MULDER on a BRAND NEW cell phone.
Cool flip thing.)

SCULLY: (on phone) Oh, God. Come on, Mulder.

(Lab technician enters and SCULLY quickly pushes him back out the door.)

SCULLY: Hey, you, out! This lab is quarantined. Go! (locks doors)
Mulder?

MULDER: (on phone, voice) Yeah.

SCULLY: (on phone) Mulder, it's me. You know how to pick them,
I'll tell you that. Look, I have no idea what killed this woman but I have
to assume it's communicable.

MULDER: (on phone, voice) Yeah.

SCULLY: (on phone) Another body has been found just outside of
Montello --- same apparent cause of death - some kind of massive
aneurysm or rupture.

MULDER: (on phone, voice) Uh-huh.

SCULLY: (on phone) And Mulder, I've called the CDC. They're on
their way but Patrick Crump may be infected. So you need to quarantine
his cell and make sure that anybody who's had any close contact with
him whatsoever has been quarantined as well, and that means you, Mulder.
You're to have no contact with him whatsoever.

MULDER: (on phone, voice) (sighs)

SCULLY: (on phone) Mulder?

MULDER: (on phone) Well, that's going to be a little tough, Scully.

(In the car's back seat, CRUMP takes the phone from MULDER's ear
looks back at the patrol cars following them, and continues pointing
the gun at MULDER.)

CRUMP: Drive.

(Commercial 1.)


SCENE 7

(SCULLY, still in the lab, crumples up a paper with a phone number -
202-555-1066 - on it that she has been holding up to an observation
window. The CAPTAIN on the other side of the window begins talking
to her through their respective cell phones. They can see each other,
but all audio is through the phones.)

SCULLY: Where are they?

CAPTAIN: Route 789, heading west. We're keeping them in visual plus
we're in phone contact not to mention the strings we pulled to keep this
off local TV.

SCULLY: Where are they going?

CAPTAIN: Crump won't say. Wherever it is, though, he ain't getting there.

SCULLY: Roadblock?

CAPTAIN: We'll shut him down east of Tuscarora-- nice, clean, remote
space we can own.

SCULLY: All right. I want the CDC on-site. I want the officers making
the arrest to be wearing level two or better anti-contamination suits. I want
the car decontaminated. I want Agent Mulder and Crump decontaminated.
I want them quarantined separately.

CAPTAIN: You got it.

(An officer comes up to the CAPTAIN and says something that SCULLY
can't hear through the glass. Bad news. The CAPTAIN pauses, then
speaks again into the cell phone.)

CAPTAIN: Crump says that if we don't pull back our escort he's going
to shoot your partner.


SCENE 8

(Inside MULDER's car. They are being closely pursued by several
patrol cars. CRUMP is very agitated, still holding gun on MULDER.)

CRUMP: (into phone, looking back at cars) You just leave me the
hell alone! Now!

(Poilce cars drop back.)

MULDER: How about if we just pull over and let me out, too, huh?
I must be cramping your style.

CRUMP: Just... Shut up. (looks at MULDER's badge) It's you people.
Figures.

MULDER: What figures?

CRUMP: Shut up.

( Phone rings. CRUMP looks at it in frustration then throws it out the
window. It bounces down the highway behind them. )

MULDER: Hey! No! (furious) That is... so stupid, Crump.

CRUMP: Shut up.

MULDER: That is so stupid.

CRUMP: You shut up and drive, you understand?

(MULDER slows the car as they approach a stoplight.
They idle behind a U-Haul. CRUMP begins screaming in pain.)

CRUMP: What are you doing?

MULDER: What? What am I doing?

CRUMP: What the hell are you doing?

MULDER: (sarcastically) I'm composing a sonnet.
I'm slowing down for a light.

CRUMP: Go! Go!

(MULDER looks at CRUMP almost passed out. He makes the decision,
then floors the gas pedal, weaving through the busy intersection. When
the speed of the car builds back up, CRUMP begins to relax.)

MULDER: Crump? Is this what happened to your wife? This same thing?
If you stop moving, you die? I think I saw this movie. Why didn't you tell
anybody? Why didn't you tell the police?

CRUMP: (breathless) Oh, geez.

MULDER: I don't know how well you recall the last 30 seconds but
your life is in my hands regardless of whether or not you hold that gun.

CRUMP: (brandishing gun) It's right here, boy.

MULDER: Just tell me everything you know. That may be the only
way I can help you.

CRUMP: You people put me here!

MULDER: Shut up. I'm guessing we got two or three miles before the
roadblock.

CRUMP: What roadblock? I got rid of the cops.

MULDER: Check your window.

(CRUMP looks out window and sees chopper flying overhead.)

CRUMP: Oh, God. Man, if we get stopped...

(3 miles down the road, road block is set up.
Full decontamination team is present.)

CHOPPER PILOT: (voice) Subject's turning off 789 about a mile east
of your position and is heading north on a fire road. Looks like he's going
to miss you.

(DECON MAN and troopers look at each other.)

DECON MAN: Say what?

(CUT TO: The station. SCULLY and the CAPTAIN talking on phones.)

SCULLY: What's the report, Captain?

CAPTAIN: They lost them. They were last seen on a forestry service
road. Trees were too thick. Our helicopter lost sight of them.

SCULLY: How did Crump know to avoid the roadblock?

CAPTAIN: That's the question. I was hoping your Agent Mulder would
manage to steer him toward it, but...

SCULLY: Maybe Agent Mulder steered him away from it.

CAPTAIN: Why would he do that?

SCULLY: Maybe he knew something that we don't.

(They hang up. In the lab with SCULLY and the CORONER is the prison
DOCTOR in a decontamination outfit looking in a microscope.)

DOCTOR: Agent Scully, I've got the cell cultures from the second victim.

SCULLY: Anything?

DOCTOR: So far, I'm seeing no evidence of infection in either victim.

CORONER: So then, we're in the clear?

SCULLY: No, no. Not necessarily. I mean, something killed these people.

( SCULLY's cell phone rings. )

SCULLY: Sorry. Excuse me. (on phone) Scully.

KERSH's ASSISTANT: (on phone, voice) Please hold for Assistant
Director Kersh.

(SCULLY sighs, not wanting to deal with this.)

AD KERSH: (on phone, voice) Agent Scully.

SCULLY: (on phone) Yes, sir.

[CarriK: SOMEONE is in the office with KERSH.???????]

(TD NOTE: Chill out, my paranoid friend, looks like the shadow of a
chair to my trained eye ;-)

AD KERSH: (on phone, very condescending) How is Southern Idaho?
Agent Scully? Southern Idaho? Think carefully.

SCULLY: (on phone) Sir, I am not currently in the state of Idaho.

AD KERSH: (on phone) No, you're not.

SCULLY: (on phone) In the course of prosecuting our assignment in
Idaho, Agent Mulder and I came across a situation in Nevada which we
both strongly felt needed our immediate attention.

AD KERSH: (on phone) I eagerly await your report. In the meantime,
agents of our Las Vegas field office will be available to assist you in
tracking down Agent Mulder.

SCULLY: (on phone) Thank you, sir.

AD KERSH: (on phone) Oh, Agent Scully... I think, at this point I
want to see him alive even more than you do.

(SCULLY hangs up.)

SCULLY: (taking latest victim's chart) Can I see that for a minute?
(reading) This man worked at Silver State Power reading meters.

CORONER: Yes.

SCULLY: What if he read the meter at Vicky Crump's place?


SCENE 9

(MULDER's car on small two dirt lane road.)

MULDER: Crump? Crump, what else can you tell me about what's
happening to you?

CRUMP: Mr. Crump. You call me by my last name, you say "mister"
in front of it.

MULDER: "Mister." I got you.

CRUMP: Not Crump. Mr. Crump.

MULDER: I can think of something else I'd like to call you. I could
put "mister" in front of that, too if you'd like.

CRUMP: You know, what kind of name is Mulder, anyway?
What is that, like... like, Jewish?

MULDER: (disbelieving) Excuse me?

CRUMP: Jewish... It is, right?

MULDER: (mad) It's Mr. Mulder to you, you peanut-picking bastard.
Now, Mr. Crump what can you tell me about what's happening to you?

(CRUMP screams in agony.)

MULDER: What?

CRUMP: You're going... The wrong way.

MULDER: What do you mean?

CRUMP: Go this... Go this way!

MULDER: I can't... I can't go... I can't go left. There's only trees there.
Crump.

(CRUMP is in increasing pain, banging his head on the window.
MULDER turns off onto a side road, barely missing another car.
CRUMP begins to relax again.)

MULDER: Crump... It's west. Huh, west? You got to head west.
It's just like you did with your wife. You took her and you headed west.
It's not just motion; it has to be in one direction. Is that right? What
the hell happened to you?

(Commercial 2.)


SCENE 10

CRUMP RESIDENCE
MONTELLO, NEVADA

(Night. Creepy. Outside the CRUMP's mobile home. SCULLY and
others, all dressed in decontamination outfits [CarriK: Scully looks
good even in this] and carrying LARGE flashlights get out of a van and
approach the house.)

(TD NOTE: Love the lights inside the helmets which illuminate their faces)

SCULLY: Okay, I want a thorough search with an eye to the usual
disease vectors.

DOCTOR: You got it.

(They hear barking and find a dog running in circles, very agitated.)

SCULLY: I think we're witnessing the same pathology here.

DOCTOR: We need to get a blood sample.

SCULLY: Let's go.

(The team restrains the dog.)

DOCTOR: Try to hold him still!

SCULLY: Hang on. Let me sedate him.

(Dog gives final series of yelps, then blood explodes onto one of the
men holding the dog down. The team looks at each other in shock.
The dog is dead.)


SCENE 11

(Night. Inside MULDER's car.)

MULDER: One more time. You woke up this morning… then what?

CRUMP: (exhausted) We have been through this.

MULDER: You woke up this morning but you didn't go to work. Why?

CRUMP: It was raining. You don't shingle in the rain. I was up at 6:00,
reading the paper.

MULDER: What was your wife doing?

CRUMP: (long pause) Cooking, man. Breakfast. She was just putting
breakfast on the table when the...

MULDER: You looked up.

CRUMP: I looked up, and I saw that she had this nosebleed she didn't
even know she had.

MULDER: What caused it?

CRUMP: What do I... I'm... I'm, like, Quincy? How the hell should I
know what caused it? It just happened. Ten, 15 minutes later, she just...
Starts getting sick. Said she got a headache that just... keeps getting
worse and worse. (pause) Then she starts... screaming. I didn't know
what the hell to do. I just, uh... I got her in the truck and... Taking her to
the hospital but then it seemed like the faster we went the better she'd
do but just as soon as I try to slow down or stop...

MULDER: I'm sorry about your wife.

CRUMP: Sure, you are... You and the rest of your Jew FBI.

MULDER: Crump...

CRUMP: Oh, yeah. You think I don't know, huh? You think I'm just
some ignorant pudknocker, don't you? But I get it, man! I see what
this is! I am not sick and I do not have the flu. Vicky and me were
just some kind of... Government guinea pigs.

MULDER: You think the government did this to you?

CRUMP: Hell, yeah. Who else? You see it all the time on the TV:
they're dropping Agent Orange, they're putting radiation in little retarded
kids' gonads... Oh, yeah. You sons of bitches sneaking around my
woods at night-- I seen you. You think I don't know?

(Gas gauge is on E.)

MULDER: Well, on behalf of the international Jewish conspiracy I just
need to inform you that we're... almost out of gas.


SCENE 12

(At the CRUMP's house, SCULLY and the decon team is still looking
around. The dog is loaded into the van.)

DOCTOR: The trailer looks clean-- no readily apparent vectors.

SCULLY: Dogs, housewives... Whatever this thing is, it doesn't
discriminate.

DOCTOR: There are zoonotic pathogens which spread among species.

(They see a light close by.)

SCULLY: Look at that.

DOCTOR: The Crumps have a neighbor.

(The team enters the other house. All is dark.)

SCULLY: Hello! Hello?

(SCULLY shines her light into a birdcage with two dead birds, their heads
exploded.)

SCULLY: Doctor? (he joins her) Hello? Hello?

(SCULLY sees a person sitting in front of a TV. ELDERLY WOMAN
jumps up when SCULLY's flashlight shines toward her and begins
screaming. SCULLY tries to calm her down.)

SCULLY: Oh, no. It's okay, ma'am.

ELDERLY WOMAN: Who are you?

(From her voice pattern and the closed captioning on the TV we see
that she is deaf.)

SCULLY: It's all right. I'm sorry.

ELDERLY WOMAN: Go away! Go away!

SCULLY: It's okay. It's okay.

(The woman is still terrified, but calms down a little.)


SCENE 13

(Night. Mulder's car. CRUMP is lying in backseat, very tired.)

(TD NOTE: You can barely see Mulder fold a piece of paper he's been
writing on, the only glimpse we see of the upcoming note.)

MULDER: Okay, Crump, we got about one more mile. I'll make it fast.
You ready? Here goes nothing.

(MULDER whips into a gas station, leaps out of the car and grabs a
pump, realizes it won't reach the tank which is, of course, on the far
side of the car, then grabs another pump with a really long hose.
He runs around and sticks it in the tank and squeezes. Nothing happens.
CRUMP's nose is bleeding. MULDER yells into the station where some
good ol' boys are standing around the register.)

MULDER: Hey, turn on the pump! Number four! Three! Number three!
Turn it on!

ATTENDANT: (over intercom) You got to pay before you pump, buddy!

(MULDER drops the pump, opens the back door and pulls CRUMP out.
He drags him over to an old station wagon also at the pumps and pushes
him into the backseat. Leaping into the driver's seat of the wagon, he
drives away. Fortunately, the pump that was in the wagon falls out and
MULDER doesn't drag the whole pump assembly with him. The OWNER
of the station wagon comes running out of the gas station.)

OWNER of the CAR: Hey, dammit, that's my car! Where the hell
do you think you're going?

(Camera pans into the car Mulder just deserted to show an envelope on
the front seat marked as "Agent Dana Scully FBI".)


SCENE 14

(Night. CRUMP house. ELDERLY LADY now in decon suit, is helped
into the van.)

SCULLY: (to DOCTOR) One deaf woman survives unscathed while
everything else around her dies. Why?

(Pause. SCULLY removes the hood of her decon suit.)

DOCTOR: What... What are you doing?

SCULLY: The pathology of this thing... It affects the inner ear and this
area right here is ground zero. What if what we're looking for is some
kind of a sound?

DOCTOR: Seriously?

(Inside her suit, SCULLY's phone rings. Takes SCULLY a moment to
realize what it is.)

SCULLY: Oh. Excuse me. (on phone) Scully.

CAPTAIN: (on phone, the signal crackling) It's Van Gelder.
Agent, I don't know what the hell your partner's thinking but not only
is he actively evading my officers, now he's stolen a car.

SCULLY: (on phone) Come again?

CAPTAIN: (on phone) You heard right. He left behind a crazy note
addressed to you. (no response) You there?

SCULLY: (on phone) Yeah, yeah, yeah. Read it to me.

CAPTAIN: (on phone) "Crump sick; will die if stopped same as wife.
Must head west to keep alive. No roadblocks!" Exclamation point.
This make any sense to you?

SCULLY: (on phone) Take him at his word. Let him through.

CAPTAIN: (on phone) Let him through? Look, uh... No offense,
Agent Scully but how 'bout you run that by your superiors 'cause
frankly, I think they'll say different.

SCULLY: (on phone) I'll take that under advisement.

CAPTAIN: (on phone, signal breaking up) Agent Scully, again,
I got to say I feel like we got a situation here that...

(Sound of high voltage humming. SCULLY walks over to see a metal
plate reading US GOVERNMENT PROPERTY. No phone signal now
at all.)


SCENE 15

(Inside the station wagon. CRUMP is in pain.)

CRUMP: Faster.

MULDER: I'm doing 70.

CRUMP: You got to go faster. It's getting worse.

MULDER: Okay.

(MULDER speeds up to 80.)

CRUMP: Yeah, yeah. That's good. Okay. Hey, uh... The Jew stuff?
No offense. I mean, uh... A man can't help who he's born to.

MULDER: (sarcastic) That was an apology, right? Gee, I don't know
if I can see to drive my eyes are tearing up so bad.

CRUMP: Whatever, man. Why are you doing this?

MULDER: Why am I doing what?

CRUMP: This.

MULDER: It's not in your best interest to make me question that
right now.

CRUMP: How do I know you ain't doing exactly what they want you to?
Hmm? Driving me all around creation, experimenting on me... How do
I know it ain't that?

MULDER: I guess you don't.

CRUMP: I ain't saying you are. I'm just saying... That's no way to
treat a man take away his dignity like that. It ain't right. Better just
to kill him. That's all I'm saying.

MULDER: Hey, you got to stay alive if you want to stick it to the
government. If you die, you let them off the hook. Am I right? Huh?

CRUMP: (trying to be positive) You're right. You're damn straight.

MULDER: We'll figure this out.

CRUMP: You'd better figure quick. We're running out of west.

(They pass a billboard welcoming them to California - Gateway to the
Pacific.)

(Commercial 3.)


SCENE 16

(Navy base. SCULLY approaches LIEUTENANT BRIEL.
There is a poster on the wall with the word "Project Seafarer.")

SCULLY: Lieutenant Breil? My name is Dana Scully. I called in
regard to the electrical equipment the Navy is maintaining in the
town of Montello.

LIEUTENANT BREIL: Right. I don't know if there's been some
miscommunication between you and your Washington office, but, uh...

SCULLY: My Washington office?

LIEUTENANT BREIL: Yeah. I was under the impression that I'd explained
this to the FCC's satisfaction.

SCULLY: Oh, I'm... I'm so sorry to make you run through it again,
uh... For my official report to the, uh... To the FCC.

LIEUTENANT BREIL: Okay. At 6:17 yesterday morning during a test
of our ground conduction radio system a situation arose in which our
equipment experienced a brief power surge. That's what interrupted
television reception in the four-state area. However, steps have already
been taken to insure this won't happen again.

SCULLY: The ground conduction radio-- th-that would be Project
Seafarer?

LIEUTENANT BREIL: The specifics of what we do here are classified,
ma'am.

SCULLY: Sure, sure. Um... Would you happen to know what effect
such a surge might have on, uh... On an organism... Say, a... Say,
a human being? (pause) Theoretically speaking.

LIEUTENANT BREIL: Theoretically speaking? Well, that's classified
as well, ma'am.

(They look at each other suspiciously.)


SCENE 17

(Next morning. Inside station wagon.
CRUMP is lying down in back seat.)

MULDER: Crump?

CRUMP: Mr. Crump.

MULDER: Mr. Crump...

CRUMP: What is it, Mr. Mulder?

(MULDER points out the back window through which can be seen two
California Highway Patrol officers on motorcycles following them.
MULDER looks in rearview mirror. One of the Officers is holding
something up. It's a cell phone.)

(SCULLY is getting on a small jet.)

SCULLY: (on phone) Mulder, are you okay?

MULDER: (on phone) Yeah, aside from terminal cell phone withdrawal...
That, and I got to pee. Where are you?

SCULLY: (on phone) I'm just about to board a justice department jet...
Hopefully, I'll overshoot you.

MULDER: (on phone) Headed where?

SCULLY: (on phone) I don't know, Mulder. You tell me.

MULDER: (on phone) I'm guessing wherever the hell route 36 ends
but we can't stop, Scully. I'm kind of at a loss as to what to do next.

SCULLY: (on phone) Well, I think I have a loose theory as to what
caused this.

MULDER: (on phone) Well, lay it on me.

SCULLY: (on phone) Okay. Mulder, you know what ELF waves are?
Extremely low radio transmissions?

MULDER: (on phone) Yeah. It uses an antenna, like, 50 miles long.
The military uses it to communicate with the trident submarines,
Project Seafarer, Project Haarp.

SCULLY: (on phone) Well, Seafarer has an antenna array stretching
beneath the edge of Patrick Crump's property. Now, ELF fields have
been shown to... To produce biological effects in human tissue inducing
electrical currents, altering chemical reactions.

MULDER: (on phone) Not to mention that as a potential weapons
application it's been referred to as "electrical nerve gas" or may be
behind the so-called "Taos Hum."

SCULLY: (on phone) What if some overload some... Some hum
from this system could somehow match the resonant frequency of
the human skull? I mean, what if it could induce a like hum that could...
That could somehow exert a rising pressure on the labyrinth of the
inner ear in a sense shattering it?

MULDER: (on phone) But with constant movement somehow
ameliorating that pressure making it bearable. But why only westward
movement?

SCULLY: (on phone) I don't know, Mulder, I don't know. I mean...
I mean, maybe it has to follow certain lines of force electrical or magnetic.
I mean, maybe...

MULDER: (on phone) The big question, Scully, is what do we do
about it?

SCULLY: (on phone) Well, I think I know, Mulder, but it's nothing
that Mr. Crump is going to like.

(Long pause as MULDER listens to SCULLY. He cringes.)

MULDER: (on phone) We'll be there.

(MULDER hangs up.)

CRUMP: What?

MULDER: Well, whether they did this to you intentionally or not,
you were right. They did it to you.

CRUMP: So, what do we... what do we do?

MULDER: Your one chance is that we meet my partner at the end
of the highway. There, she will insert a long, large-bore needle into your
inner ear hopefully relieving the pressure. Now, when we get there she's
going to have to work fast. She's only going to have one chance. She's
not going to be able to use any anesthetic and it will probably leave you deaf.

CRUMP: (hopefully) But I'll live, right? Well, that's what it's all about.
All right, man. (whacks the back of MULDER's seat) Let's do it. Mr. Mulder,
could you go a little faster, please? Just a little more is all I need.

MULDER: Sure.

(MULDER goes up to 90.)

CRUMP: (very weak) Go a little faster, please? Just a little bit faster.


SCENE 18

LOLETA, CALIFORNIA

(End of the highway. It dead ends into the rocky Pacific coast.
SCULLY stands next to an ambulance holding a VERY evil looking
enormous needle in her hand. Escorted by the CHP motorcycles,
the station wagon approaches.)

SCULLY: Get ready!

(The wagon passes the ambulance and stops at the very end of the road.
SCULLY runs up to it, but slows when she sees the blood splattered on
the back window. MUDLER gets out of the car and walks to the edge of
the beach taking off his tie. SCULLY watches him as he crumples the
tie in his hand and stares out over the water. [CarriK: He might be peeing.
Hands are in the right place.])


SCENE 19

(AD KERSH's office. MULDER and SCULLY stand in front of his desk
as he reads the expense report out loud to them.)

AD KERSH: "Justice department jet: 2.6 turbine hours round trip at
$1,400 an hour. Car rental-- over-mileage, out-of-state use penalties:
$346. Compensation to one Walter R. Duncan for unauthorized use of
his 1968 Caprice station wagon: $500."

MULDER: Why don't you bill me?

AD KERSH: I'll bill your partner instead. You too obviously relish the
role of martyr.

[CarriK note: Closed Captioning read "You TWO obviously relish the role of
martyr." But Autumn assures us that the original scripted line was, indeed,
"too." Better grammatically also.]

MULDER: Okay. So are we done here? Back to the bozo work
investigating huge piles of manure?

AD KERSH: (needling MULDER) You can always quit.

(MULDER looks at SCULLY, then walks out of the office, slamming
the door behind him.)

SCULLY: Sir, Agent Mulder has been through a lot.

AD KERSH: And you apologize for him a lot.
I've noticed that about you.

SCULLY: I'm not apologizing for this. Because of his work, the DOD
is shutting down their antenna array in northeastern Nevada. Our
participation in this case has saved lives.

AD KERSH: I don't see you proving that. The Department of Defense
admits no culpability whatsoever. Furthermore, they say the closing
of the facility was coincidental.

SCULLY: ("yeah, right" tone) Right.

AD KERSH: Don't misunderstand me, Agent. I don't care if you
and your partner saved a school bus full of doe-eyed urchins on their
way to Sunday bible camp. You no longer investigate X-Files.
You are done and the sooner you and Mulder come to recognize that,
the better for both of you.

(SCULLY turns to leave the office.)

SCULLY: (under her breath, but loudly enough to be heard)
Big piles of manure.

THE END

Kikavu ?

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Kar026 
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Nia110617 
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nate6691 
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