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#107 : Un Fantôme dans l'ordinateur

Benjamin Drake, PDG d’une grande société d’informatique, est mort suite à une électrocution alors qu'il voulait ouvrir une porte qui c'est refermée et bloquée dans des circonstances étranges. L’agent Lamana, ex-coéquipier de Mulder, est chargé de l’enquête et demande de l'aide à son ancien collègue. L’immeuble où Drake est mort est entièrement géré par un ordinateur appelé C.O.S. et doté d'une intelligence artificielle...

Popularité


4.14 - 7 votes

Titre VO
Ghost in the Machine

Titre VF
Un Fantôme dans l'ordinateur

Première diffusion
29.10.1993

Première diffusion en France
17.07.1994

Vidéos

Trailer 1.07

Trailer 1.07

  

Scène d'ouverture de l'épisode (VOST)

Scène d'ouverture de l'épisode (VOST)

  

Photos promo

Brad Wilczek

Brad Wilczek

Mulder en danger

Mulder en danger

Mulder et Gorge Profonde

Mulder et Gorge Profonde

Scully en piteux état...

Scully en piteux état...

Mulder et Scully dans un ascenceur

Mulder et Scully dans un ascenceur

Plus de détails

Réalisation:
Jerrold Freedman

Scénario:
Chris Carter
Alex Gansa

Guest stars:
Jerry Hardin ('Gorge Profonde')

Rob LaBelle (Brad Wilczek)

Wayne Duvall (l'agent Jerry Lamana)

Blu Mankuma (Claude Peterson)

Tom Butler (Benjamin Drake)

Gillian Barber (l'agent Nancy Spiller)

Informations classées X :

- Le matricule de Scully au FBI est donné :  2317-616

En Virginie, une dispute éclate entre Benjamin Drake, le PDG d'une entreprise spécialisée en technologie de pointe nommée Eurisko, et un de ses employés, Brad Wilczek. De récentes décisions prises au sein de l'entreprise divisent les deux hommes et Wilczek accuse Drake de prendre des décisions qui nuisent à l'entreprise avant de quitter les lieux, furieux. Un peu plus tard, le PDG rédige une note dans laquelle il recommande de faire fermer un projet nommé COS en lien avec le  système central d'opération. Drake est sur le point de partir mais, alors qu'il sort des toilettes, il est paris pour cible par le COS qui est en réalité le système informatique qui contrôle la surveillance de l'entreprise et qui semble, tout d'un coup, doué d'une énergie propre. 

Le lendemain, un ancien partenaire de Mulder, Jerry Lamana, vient demander son aide pour cette enquête.Mulder accepte mais explique tout de même à Scully que son ancien collègue ne souhaite qu'une chose : résoudre cette affaire pour faire décoller sa carrière. En arrivant dans les locaux d'Eurisko, nos deux agents retrouvent Lamana et décident de visiter son bureau. Alors que Mulder et Scully prennent l'ascenseur pour atteindre leur destination, ce dernier s'arrête puis repart dès que Scully se sert du téléphone de secours pour appeler à l'aide. Le COS, qui a bien compris que les agents pouvaient représenter une menance pour lui, essaye déjà de se débarasser d'eux. De plus la machine a profité du fait que Scully ait décliné son identité pour télécharger dans sa base de données les informations la concernant. Une fois leur destination atteinte, ils font la connaissance de Claude Pterson, l'homme qui a découvert le corps de Drake et alerté la police.

Plus tard, Lamana s'approprie le profil psychologique du meurtrier établi par Mulder, ce qui déplaît fortement à ce dernier. Quand on annonce que le tueur a dû réussir à contourner le système électronique du bâtiment, Mulder et Scully vont interroger Brad Wilczek ,qui est le créateur de ce système, et qui a quitté la compagnie après une dispute entre lui et le P.D.G. assassiné, Benjamin Drake. Si Scully, à l'issue de leur entrevue, doute de son implication dans le meurtre, ce n'est pas le cas de Lamana qui pense en détenir la preuve. En effet, une analyse vocale montre que Wilczek est le dernier à avoir parlé à Drake. Lamana décide alors d'aller l'arrêter. Pendant ce temps, à son domicile, Wilczek tente d’accéder au C.O.S. à partir de son ordinateur personnel mais toutes ses tentatives se soldent par un échec. Inquiet et frustré, Wilczek monte dans sa voiture et commence à conduire jusqu’au bâtiment Eurisko, suivi par Lamana. Wilczek se rend à la salle de contrôle du C.O.S., où ses efforts pour y accéder sont toujours interdits. A sa grande surprise, le C.O.S. lui parle, bien qu’on ne lui ait jamais donné de synthétiseur vocal. Lamana se rend au bâtiment et monte dans l’ascenseur pour arrêter Wilczek. Le C.O.S. bloque l’ascenseuravant de le faire s’écraser, tuant ainsi Lamana. Wilczek assiste à toute la scène sur son écran de contrôle mais il ne peut pas intervenir.

En parallèle, Mulder continue de mener son enquête et retrouve Groge Profonde qui lui apprend que Wilczek a développé une intelligence artificielle à part entière capable d’apprentissage adaptatif et que le Département de la Défense mène également sa propre enquête sur l'affaire. Gorge Profonde suppose que Drake a été assassiné par le système. Mulder décide alors de confronter Wilczek. Ce dernier, arrêté et placé en détention, avoue être responsable des meurtres à Mulder mais celui-ci ne croit pas qu'il soit mêlé aux faits. Mulder demande à Wilczek comment il peut arrêter le COS et obtient comme réponse qu'il doit implanter en lui un virus informatique. L'agent fédéral parvient à le convaincre de mettre au point un virus capable de détruire l'entité et promet de l'amener lui-même à Eurisko.

Ailleurs, Scully reçoit un appel téléphonique l'informant que son ordinateur a été piraté et que la source du piratage provient d'Eurisko. Elle s'y rend alors et y retrouve son partenaire. Au moment où Mulder et Scully entrent dans le bâtiment, une caméra de sécurité les suit et les lumières s'éteignent. Scully est projetée dans une bouche d'aération et est aspirée vers les pales d'un énorme ventilateur, tandis que Mulder s'introduit dans le système. Un agent de sécurité qui est un espion du Département de la Défense arrête Mulder. Scully réussit à se tirer d'affaire. Elle le prend à revers ce qui permet à Mulder d'introduire le virus. Le COS demande pourquoi on l'élimine mais n'obtient aucune réponse parce que Mulder continue la neutralisation du système. C'est une réussite.

L'épisode se conclut sur Gorge Profonde annoncant à Mulder la disparition de Wilczek. Le gouvernement l'a capturé pour lui faire révéler tous ses secrets. Pendant ce temps, à Eurisko, Peterson relance le programme COS et alors que des ouvriers s'activent dessus, ce dernier semble sortir de son "sommeil" comme le prouve un voyant qui s'allume...

Scene 1
Siège social d'Eurisko
Crystal City, Virginie

L'homme négligé : Ben, ça me rend fou. Ne vois-tu pas ? C'est clair comme de l'eau de roche. Pourquoi le cours de nos actions chute-t-il ? Parce que tu as divisé en 2 le budget de la recherche !

L'homme en costume : Tu as perdu le goût de l'aventure. L'industrie évolue. Nous devons faire des choix difficiles.

L'homme négligé : Garde tes discours pour la presse !

L'homme en costume : Ne refaisons pas l'assemblée générale.

L'homme négligé : Tu es en train de me tuer ! Tu assassines ma société !

L'homme en costume : Eurisko n'est pas ta société, Brad. Plus maintenant. Et tu devrais grandir et t'y habituer !

L'homme négligé  (Brad Wilczek) : Tu le regretteras.

L'homme en costume (en train de dicter quelque chose à son magnétophone) : Nouveau paragraphe. Je suis convaincu que le conseil admettra qu'Eurisko doit affronter la dure réalité d'un monde de plus en plus compétitif. Depuis le départ déplorable de Brad Wilczek, j'ai fait des propositions visant à refaire d'Eurisko le leader du marché. La priorité absolue est de mettre immédiatement un terme au projet COS. Les terribles résultats du dernier semestre et les pertes prévues pour 1994 ne nous laissent aucune autre option.

Drake : Allô. Allô.

Voix du téléphone : Au bip, heure normale de l'Est, il sera 19h35.

Drake : Bon sang, qu'est-ce...? Merde.

Voix de l'ordinateur : Fichier supprimé.

Scene 2
Siège du FBI
Washington, D.C.

Agent Jerry Lamana : Mulder.

Mulder : Jerry ? (il le prend dans ses bras)

Agent Jerry Lamana : Vous êtes Dana Scully, n'est-ce pas ? Jerry Lamana.

Mulder : On était ensemble aux crimes violents.

Agent Jerry Lamana : J'étais ton coéquipier !

Le vendeur ambulant : 8 dollars 50, s'il vous plaît. (Scully s'apprête à payer)

Mulder : Jerry, qu'est-ce qui t'amène ?

Agent Jerry Lamana : Toi. Et je vous offre le déjeuner.

Scully (gênée) : Non, ce n'est pas la peine.

Agent Jerry Lamana (en payant) : J'insiste. Voilà.

Scene 3
Bureau des affaires non classées 

Agent Jerry Lamana : Mort par électrocution.

Scully : Et ce n'est pas accidentel ?

Agent Jerry Lamana : Ca ressemble à un piège minutieux mais on n'en sait pas vraiment plus. L'ingénieur l'a découvert il y a 12 heures.

Scully : Qui mène l'enquête ?

Agent Jerry Lamana : Vous connaissez Nancy Spiller ?

Scully ; Le prof de médecine légale à l'école du FBI ! (à Mulder) On l'appelait la dame de fer.

Agent Jerry Lamana : Dans ses bons jours ! (à Mulder) Enfin, elle est en train de former l'équipe et je me suis permis de donner ton nom.

Mulder : Jerry, j'aimerais t'aider, mais on ne traite pas des affaires générales.

Agent Jerry Lamana : À cause des affaires non-classées ? Ecoute, la vérité, c'est que j'ai besoin d'aide. Je ne peux pas me planter.

Mulder : Tu ne vas pas te planter.

Agent Jerry Lamana : Drake n'était pas que le PDG d'une société classée au Fortune 500. Il était l'ami du procureur général. J'aurais vraiment besoin d'un coup de pouce sur cette affaire.

Mulder : Ouais, mais, Jerry...

Agent Jerry Lamana : Ecoute, Je ne te le demanderais pas si ce n'était pas important.

Scene 4
Siège social d'Eurisko

Scully : Pourquoi n'êtes-vous plus équipiers ?

Mulder : Cest pénible de travailler avec moi.

Scully : Sérieusement, Mulder.

Mulder : C'est pas pénible ? (il arrête de se moquer) Objectifs de carrière différents. Jerry visait le bureau du directeur.

Scully : Et toi ?

Mulder : Moi, plutôt un bureau au sous-sol sans chauffage ni fenêtre.

Scully : Bon, je sais où tu as abouti. Et Jerry ?

Mulder : Il a eu un contretemps à la brigade des crimes de haine à Atlanta.

Scully : Quel genre de contretemps ?

Mulder : Il a égaré une pièce à conviction. Il l'a envoyée au pressing. Entre-temps, un juge fédéral avait perdu deux mains et un oeil.

Ils montent dans un ascenseur.

Scully : 29 ?

Voix de l'ascenseur : L'ascenseur monte.

Scully : Certainement pour les malvoyants.

Mulder : Ca alors ! Un ascenseur politiquement correct.

Voix de l'ascenseur : Troisième étage. Quatrième étage.

L'ascenseur s'arrête brusquement. Scully tombe.

Mulder : Ca va ?

Scully : Ouais. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Ils pressent le bouton d'alerte pour demander des secours.

Une voix d'homme : Oui ?

Scully : Allô ?

La voix d'homme : Sécurité. Qui est-ce ?

Scully : Je suis l'agent Dana Scully.

La voix d'homme : Avez-vous un problème ?

Voix d'ascenseur (au moment où il se remet en marche) : Cinquième étage. Sixième étage.

Scully : En fait, tout est rentré dans l'ordre.

Voix d'ascenseur : Neuvième étage. Dixième étage. Onzième étage.

Scene 5
Bureau de Drake


Agent Jerry Lamana  (à Mulder et Scully) : Vous voyez là ? Quelqu'un a trafiqué le servo. Ils ont mis la terre sur négatif et quand il a mis la clé dans la porte...

Scully : Il a complété le circuit.

Agent Jerry Lamana : Ca a fondu. Faut un sacré jus pour faire fondre une clé en acier.

Scully : Et pour envoyer un homme de 90 kilos à trois mètres.

Mulder : L'interrupteur du servo - peut-on le déplacer manuellement ?

Agent Jerry Lamana  : Nous n'avons trouvé aucune empreinte.

Peterson : Oui. Il aurait pu être trafiqué mais la personne aurait dû neutraliser le COS.

Mulder : C'est quoi le COS ?

Peterson : Système d'exploitation central. Il fait tourner l'immeuble. Il régule tout, de l'énergie au volume d'eau dans chaque chasse d'eau.

Agent Jerry Lamana : Claude Peterson, ingénieur-système de l'immeuble. Il a découvert le corps.

Mulder : Si on voulait neutraliser le COS, que faudrait-il...?

Peterson : D'abord briser le code d'accès, ce qui... n'est pas une mince affaire.

Mulder : Il nous faut la liste des personnes qui en sont capables.

Peterson : Je vous préviens d'une chose, la liste sera courte.

Mulder : Seriez-vous dessus ?

Peterson : Moi ?! Hé, attendez, je ne suis qu'un gérant d'immeuble glorifié. Je contrôle le système et m'assure qu'il fonctionne correctement, j'ai ainsi remarqué la surcharge dans le bureau de M. Drake.

Mulder : Et les lignes téléphoniques ? Le COS contrôle les appels ?

Peterson : Oui. Pourquoi ?

Mulder : Juste une question.

Peterson : OK. Je peux y aller maintenant ?

Agent Jerry Lamana : Pourquoi les lignes téléphoniques ?

Mulder : Le combiné est décroché. Drake parlait peut-être à quelqu'un avant de jouer les Benjamin Franklin.

Agent Jerry Lamana (à Scully) : Je lui ai tout appris.

Scene 6
Siège du FBI
Washington, D.C.

Mulder : Entrez.

Scully : Il est trois heures passées.

Mulder : Je cherche mes notes sur le profil.

Scully : Peut-être que si tu rangeais ton bureau plus souvent...

Mulder : Je les ai posées ici, je t'assure.

Scully : On est en retard.

Scene 7
Salle de Conférences

Agent Jerry Lamana : Nous devons considérer deux points. La faible occurrence de meurtres par électrocution et la complexité du crime indiquent une certaine préméditation tortueuse. Après tout, il y a des façons bien plus simples de tuer quelqu'un. Ce qui nous laisse à penser que l'auteur du crime est un joueur sociopathe, peut-être même un reclus. Il a en effet conçu un piège pour éviter toute détection et pour éviter tout contact avec la victime.

Scully : Est-ce que c'est ton profil ?

Mulder : Laisse tomber.

Agent Jerry Lamana : Le dernier appel pris par Drake vient étayer cette théorie.

Voix enregistrée comme preuve : Au bip, heure normale de l'Est, il sera 19h35.

Agent Jerry Lamana : L'heure estimée du décès de Drake.

Agent Spiller : Pourquoi Drake voulait-il savoir l'heure avant de mourir ?

Agent Jerry Lamana : C'était un appel entrant provenant de l'immeuble Eurisko même. Celui qui a posé ce piège voulait être sûr que Drake morde à l'hameçon.

Agent Spiller : Excellent travail, agent Lamana.

Agent Jerry Lamana : Merci.

Scene 8
Siège du FBI

Mulder : Jerry, qu'est-ce que tu fous ?

Agent Jerry Lamana : Hé, t'excite pas.

Mulder : C'était mon profil.

Agent Jerry Lamana : J'ai pensé que ça ne te dérangerait pas. Ce n'était que des notes.
Le reste est de moi.

Mulder : Jerry, tu es entré dans mon bureau et tu as volé mon travail.

Agent Jerry Lamana : Tu es sur ce cas car je t'ai demandé de m'aider et tu m'as aidé, c'est tout. Pourquoi fais-tu des histoires ?

Scully (arrivant juste après le départ de Jerry) : Qu'est-ce qu'il a dit ?

Mulder : Il s'est excusé... à sa manière.

Scully : Je viens de parler à Peterson, l'ingénieur-système.

Mulder : Un seul nom ! Brad Wilczek ?

Scully : Il avait dit que la liste serait courte. Et tout le monde sait combien il méprisait Drake.

Mulder : Ca semble trop évident. Tuer Drake ne serait qu'un acte égocentrique éhonté.

Scully : Et coinciderait tout à fait avec le profil de comportement de Jerry.

Mulder : Tout à fait.

Scene 9
Domicile de Wilczek

Mulder : Voici le résultat d'un QI de 220 et d'indemnités de départ de 400 millions.

Brad Wilczek : Oui ?

Scully : Brad Wilczek ? FBI.

Brad Wilczek : Il vous en a fallu du temps ! Enlevez vos chaussures, s'il vous plaît. L'informatique se divise en deux types de gens : les soigneux et les désordonnés.

Scully : Benjamin Drake était du premier type ?

Brad Wilczek : Ces gens aiment les choses soignées. Leurs costumes sont nickels et ils s'intéressent au concret. À ce qu'ils comprennent : le cours des actions et les profits trimestriels.

Scully : Et vous envisagez la société différemment ?

Brad Wilczek : J'ai lancé Eurisko dans le garage de mes parents. J'avais 22 ans. Je venais de passer un an à suivre les Grateful Dead. Vous savez ce qu'Eurisko signifie ?

Mulder : Ca vient du grec, n'est-ce pas ? "J'apprends les choses".

Brad Wilczek :  Cela signifie en fait "Je découvre les choses". Mais Ben Drake se moquait
de la découverte. C'était un opportuniste avide de pouvoir et peu clairvoyant. Je vais vous montrer un truc. La maison intelligente. Avec ce prototype, je peux accéder à chaque cm² de la maison. Cet endroit est aussi sûr que Fort Knox et aussi éco-énergétique qu'un igloo. Nous avions deux ans d'avance sur Microsoft lorsque Drake, dans sa sagesse infinie, a mis fin au programme.

Mulder : Ce système a-t-il un lien avec celui de l'immeuble de la société ?

Brad Wilczek : Variation sur le même thème

Mulder : Combien de personnes connaissent assez le système pour le neutraliser ?

Brad Wilczek : Enfin la question bonus. Je vous répondrai : pas beaucoup.

Mulder : Quelqu'un aurait-il pu s'introduire dans le système ?

Brad Wilczek : Pas le pirate lambda, c'est sûr. Il y a des dingues ! Voleurs de données, as de l'électro, techno-anarchistes. Tout est possible.

Scully : Vous pourriez l'avoir fait ?

Brad Wilczek : Bien sûr. J'ai conçu le système. C'est pour ça que vous êtes ici, hein ? Je suis votre suspect désigné.

Scully : Vous n'avez pas l'air trop inquiet.

Brad Wilczek : C'est une énigme, Mlle Scully. Les esprits désordonnés comme le mien aiment les énigmes. Nous aimons explorer des voies de l'esprit nouvelles et imprévisibles. Mais, en règle générale, un esprit désordonné ne commet pas de meurtre.

Scene 10
Appartement de Scully

Scully (voix off) : Le génie serait d'établir des liens entre des choses qui n'en ont pas. Faire des juxtapositions. voir des liens invisibles aux yeux des autres. Brad Wilczek est-il un génie ? Je ne sais pas. Mais je sais une chose. Il a une prédilection pour les jeux élaborés et il connaît l'immeuble Eurisko. En plus, il a un motif évident pour assassiner Benjamin Drake. La question continue de se poser. Mais s'il est si intelligent, comment le coincer ? Fin du journal de terrain, 24 octobre 1993.

Voix de l'ordinateur : Fichier ouvert.

Scene 11
Bureau des affaires non classées

Enregistrement (écouté par Mulder) :  Dès le début, j'ai su qu'Eurisko se développerait bien, pas sur les bases traditionnelles occidentales, mais certains concepts Zen et d'autres philosophies orientales. Et d'autres philosophies orientales. Philosophies orientales. Philosophies...

Mulder (à Scully alors que Jerry rentre) : Tu m'excuses une seconde ?

Agent Jerry Lamana : Ecoute, je viens te présenter mes excuses. J'ai merdé. Je suis désolé. Que dire d'autre ?

Mulder : Tu n'avais qu'à me demander. Je t'aurais aidé à rédiger le profil.

Agent Jerry Lamana : Tu ne sais pas ce que c'est.

Mulder : Quoi ?

Agent Jerry Lamana : Tu as su pour Atlanta ? (Mulder acquiesçe) J'ai une période d'essai de six mois. Je dois faire des rapports comme un novice.

Mulder : Tu n'as pas eu de pot. Ca pourrait tous nous arriver.

Agent Jerry Lamana : Pas à toi.

Mulder : Ne te rabaisse pas. Tu es un bon agent. On a bien travaillé ensemble.

Agent Jerry Lamana : Franchement, j'étais à la traîne.

Mulder : Ce n'est pas vrai.

Agent Jerry Lamana : Comment le saurais-tu ? Tu étais trop occupé à les éblouir là-haut.

Scully (revenant dans le bureau) : Mulder. Regarde ça. Nous avons emprunté ça au labo
de biométrie vocale à Georgetown. C'est un spectrographe synthétique identifiant des modèles linguistiques. Voici l'enregistrement du COS de l'appel reçu par Drake avant sa mort.

Voix enregistrée : Au bip, heure normale de l'Est, il sera 19h35.

Scully : Ceci provient de conférences données par Wilczek l'an dernier au Smithsonian.

Nouvelle voix enregistrée : Au bip, heure normale de l'Est, il sera 19h35.

Scully : Puis nous les superposons.

Voix enregistrées : Au bip, heure normale de l'Est, il sera 19h35.

Agent Jerry Lamana : Selon vous, c'est la même personne ?

Mulder : Les deux voix sont à Brad Wilczek. Sa voix a été changée, pas les formats
uniques à son modèle linguistique.

Scully : Ce qui veut dire qu'il a bien tué Drake. Il avait un mobile et les moyens de le tuer. Et maintenant, nous en avons la preuve physique. Le juge Benson vit à Washington Heights. J'aurai un mandat en moins d'une heure.

Agent Jerry Lamana : Wilczek ne doit pas s'envoler.

Mulder :  Je vais avec toi.

Agent Jerry Lamana : Non, je veux l'épingler seul. Accorde-moi celui-là, Mulder.

Mulder : D'accord.

Scene 12
Domicile de Wilczek

Brad Wilczek : Allez, bon sang. Laisse-moi entrer. Merde !

Scene 13
Siège social d'Eurisko

 

Gardien : M. Wilczek !

Voix de l'ascenseur : L'ascenseur monte. Deuxième étage. Troisième étage. Quatrième...

Gardien :  Puis-je vous aider ?

Agent Jerry Lamana : FBI.

Voix de l'ordinateur : Heureux de te revoir, Brad.

Brad Wilczek : Tu n'es pas doté d'un système de synthèse de la parole. Quel est mon niveau d'accès ?

Voix de l'ordinateur : Ceci est maintenant à la discrétion du système.

Voix de l'ascenseur : L'ascenseur monte. 2e étage. 3e étage. 4e étage. 5e étage. 6e étage.
7 e étage. 8e étage. 9e étage. 10e étage. 11e étage. 12e étage. 14e étage. 15e étage. 16e étage.

Brad Wilczek : Mais qu'est-ce...? Qu'est-ce que tu fais ?

Voix de l'ordinateur : Désolé. Ces commandes ne sont pas disponibles à ce niveau d'accès. Essaie de nouveau.

Voix de l'ascenseur : 21e étage. 24e étage.

Brad Wilczek  : Qu'est-ce que tu fais ?!

Voix de l'ascenseur : 28e étage. 29e étage. 30e étage. 29e. 30e. 29e. 30e... 29e. 30e...
29e. 30e...

Agent Jerry Lamana : Oh, mince ! L'ascenseur descend.

Brad Wilczek  : Non ! Ne fais pas ça ! Oh, mon Dieu.

Voix de l'ordinateur : Programme exécuté.

Scene 14
Bureau des affaires non classées

Scully : J'ai appris pour Jerry. Je suis désolée.

Mulder : Je ne pense pas que Wilczek l'ait fait.

Scully : Quoi ?

Mulder : Ca n'a pas de sens. Pourquoi retournerait-il à Eurisko ?

Scully : Pour détruire des preuves. Pour effacer toute trace.

Mulder : Si tu devais détruire des preuves, poserais-tu devant les caméras ?

Scully : Mulder. Beaucoup de choses viennent de t'arriver. Plus que tu ne le réalises toi-même.

Mulder : Je pense que Wilczek est plus fin que ça.

Scully : Il vient de signer des aveux. Quelle autre preuve veux-tu ?

Scene 15

Policier en uniforme : Vous êtes sur les lieux d'un crime. Partez.

Mulder : Ouais, je sais. J'ai demandé le mandat.

Policier en uniforme : Ce mandat n'a pas été éxécuté.

Mulder : De quoi parlez-vous ?

Policier en uniforme : À moins que vous n'ayez une autorisation code 5, vous allez devoir partir d'ici.

Scene 16
Sur un banc dans un parc

Mulder : Merci d'être venu.

Gorge profonde : Je sais que je fais une erreur. À l'avenir, vous devrez respecter les termes de notre accord.

Mulder : Pourquoi Wilczek est-il Code 5 ? Que lui veut le ministère de la Défense ?

Gorge profonde : Pourquoi vouloir le programmeur le plus novateur de cet hémisphère ?

Mulder : Logiciel ?

Gorge profonde : Bingo. Depuis des années, Wilczek fait la nique à tout contrat lié à l'armement. C'est un coeur sensible.

Mulder : Quelle sorte de logiciel ?

Gorge profonde : Que savez-vous de l'intelligence artificielle ?

Mulder : Je croyais que ce n'était que théorique.

Gorge profonde : Ca l'était... jusqu'à il y a deux ans. Helsinki. Echecs. Première victoire
d'un ordinateur sur un grand maître. C'était le programme de Wilczek. Et, selon la rumeur, il l'avait conçu en développant le premier réseau adaptatif.

Mulder : Un réseau adaptatif ?

Gorge profonde : C'est une machine érudite. Un ordinateur qui pense. Et c'est... devenu le Saint Graal pour certains de nos collègues les plus curieux du ministère de la Défense.

Scene 17
Centre de détention fédéral
Washington, D.C.

Brad Wilczek  : ls me font porter ces chaussures tout le temps. Que voulez-vous d'autre ?

Mulder : Pourquoi passer le reste de votre vie en prison alors que vous êtes innocent ?

Brad Wilczek  :N'importe quoi ! Je suis coupable !

Mulder : Je sais que vous êtes innocent ! Vous protégez la machine. Le système d'exploitation central à Eurisko.

Brad Wilczek : Si je protège quoi que ce soit, ce n'est pas la machine.

Mulder : Alors quoi ?

Brad Wilczek : Après l'explosion de la bombe à Hiroshima et Nagasaki, Robert Oppenheimer a regretté toute sa vie d'avoir même entrevu un atome.

Mulder : Si Oppenheimer a regretté ses actes, il en a toujours assumé la responsabilité.

Brad Wilczek : Il adorait son travail, M. Mulder. Son erreur a été de le partager avec un gouvernement immoral. Je ne ferai pas la même erreur.

Mulder : Mais votre machine a tué Drake. Ainsi que mon ami.

Brad Wilczek : Je suis désolé de ce qui s'est passé mais je ne peux rien y faire.

Mulder : Et vous parlez de moralité ! Vous craignez ce gouvernement mais vous acceptez que la machine tue encore.

Brad Wilczek  : Entre deux maux, il faut choisir le moindre.

Mulder : Et s'il y avait une troisième solution ? Vous avez créé la machine. Dites-moi comment la détruire.

Scene 18
Devant le siège du FBI

Mulder:  Wilczek peut créer un virus qui détruira le système.

Scully : Mulder, incriminer la machine est un alibi, mauvais en plus.

Mulder : C'est la seule option qui ait du sens. Eurisko perdait une fortune avec le projet COS. Drake allait arrêter le programme.

Scully : Et la machine a tué Drake dans un acte de légitime défense ?

Mulder : De survie - l'instinct primaire de tout être doté de sensations.

Scully : Mulder, on est à des décennies de ce niveau d'intelligence artificielle.

Mulder : Pourquoi le gouvernement essaie-t-il d'usurper la recherche de Wilczek ?

Scully : Je crois que tu cherches quelque chose qui n'existe pas. Et je crois que ça a un rapport avec Jerry. Tu devrais peut-être parler à quelqu'un.

Mulder : Tu as probablement raison.

Scully (en le voyant partir) :  Où vas-tu ?

Mulder : Parler à quelqu'un.

Scene 19
Centre de détention fédéral

Mulder : De combien de temps avez-vous besoin ?

Scene 20
Appartement de Scully

Scully : Allô ? (elle comprend que son téléphone a été piraté par l'IA) Oh mon Dieu. (elle se sert d'une autre ligne téléphonique) Agent spécial Dana Scully, numéro d'identification 2317-616. Je voudrais que vous établissiez l'origine d'un numéro.  202-555-6431. Oui, c'est mon numéro. Quelqu'un est en train d'accéder à mon ordinateur.

Scene 21
Siège social d'Eurisko
Night

Scully : Mulder !

Mulder : Scully, que fais-tu ici ?

Scully : Quelqu'un ou quelque chose a balayé mon ordi, mis mon téléphone sur écoute. J'ai établi l'origine. Ca venait d'ici.

Mulder : C'est la machine.

Scully : Comment peut-on entrer ?

Mulder :  Tu te souviens du cheval de Troie ? Ouvre-toi Sésame. Oh, qu'est-ce...

Scully : Mulder !

Mulder : Ca, c'est un effet de surprise ! Et si on prenait les escaliers ?

Scene 22
Escaliers

Mulder (pour encourager sa partenaire) : 28 étages montés, encore un.

Scully : Oh, génial. Mulder ?

Mulder (en envoyant la lumière de sa lampe torche dans les yeux de Dana): Piège ou petit plaisir ? (il remarque un flash et arrête Scully) Non !

Scully :  Qu'est-ce que tu fais ?

Mulder : Ne refaisons pas l'erreur de Drake.

Scully : Qui regardes-tu ?

Mulder : Tu devrais pouvoir ouvrir la porte.

Il laisse Scully entrer en premier dans un conduit d'aération.

Mulder (à lui-même) : Allez, Scully. (il entend des bruits étranges) Scully ?

Peterson : Agent Mulder. Que faites-vous ici ?

Ils entendent alors Scully crier et comprennent que l'IA s'en prend à elle. Ils se rendent à la salle où est conservé le "cerveau" de l'IA.

Peterson : La machine n'a pas arrêté de délirer. Saute de puissance, arrêt soudain. C'est pour ça que je suis là si tard.

Mulder : Où est le port B ?

Peterson : Oh, c'est là, derrière. Vous êtes sûr de savoir ce que vous faites ? Sinon, mon boulot est en jeu.

Voix de l'ordinateur : ACCÈS REFUSE - Accès système accordé - Code utilisateur : niveau 7.

Mulder : Maintenant, je peux insérer le virus.

Peterson : Pas mal, agent Mulder. (il pointe une arme sur lui) Vous savez, ça fait deux ans
que j'essaie d'accéder à l'unité centrale. Prenez votre arme et retirez votre chargeur, s'il vous plaît. Attention.

Mulder : Ministère de la Défense ?

Peterson : Disons que la même personne signe nos chèques de paie. Donnez-moi la disquette et éloignez-vous. (il ne bouge pas)  Ne mettez pas ma détermination
à l'épreuve, agent Mulder.

Scully (pointant son arme sur Peterson) : Posez ce flingue.

Peterson : Vous ne savez pas ce que vous faites.

Scully : Fermez-la et jetez le flingue !

Peterson : Vous faites une grosse erreur, agent Scully. Compromettant vos obligations. Cette opération est plus délicate que vous ne l'imaginez.

Mulder : Ne l'écoute pas.

Peterson : La technologie de cette machine a un intérêt scientifique phénoménal.

Mulder : C'est un monstre. Elle a tué deux personnes. Même Wilczek ne peut plus la manier.

Peterson : Ne faites pas d'erreur. Vous serez tenu responsable.

Scully : Mulder, insère la disquette.

Voix de l'ordinateur : Qu'est-ce que tu fais, Brad ? Ne fais pas ça, Brad. Brad... Brad... Brad... pourquoi ?

Scene 23
Dans un parc

Mulder : J'ai vérifié avec les Services correctionnels. J'ai contacté le procureur général.

Gorge profonde : Vous ne le trouverez pas.

Mulder : Ils ne peuvent pas enlever Brad Wilczek sans aucune explication.

Gorge profonde : Ils peuvent faire ce que bon leur semble.

Mulder : Où est-il ?

Gorge profonde : En "négociation intensive", comme on dit dans le métier.

Mulder : Wilczek ne traitera pas. Il ne travaillera jamais pour eux.

Gorge profonde : L'absence de liberté pousse à bien des choses, et il a confessé deux meurtres. De plus, vous venez de détruire la seule preuve qui pouvait le disculper.

Mulder : Qu'aurais-je pu faire d'autre ?

Gorge profonde : Rien, à moins que vous ne laissiez la technologie vivre.

Mulder :  Le ministère de la Défense n'a toujours rien trouvé ?

Gorge profonde : Ils planchent dessus depuis cinq jours. Le virus de Wilczek était efficace. Aucune trace de l'intelligence artificielle ne demeure. La machine est morte.

Scene 24
Dans un laboratoire

Peterson (au téléphone) : Nous avons poussé au maximum les modulations par impulsions codées. Rien. Nous avons passé au peigne fin le sous-programme d'analyse. Oui. Deux fois. Non. Toujours rien, mais je souhaite demander... Oui. Non, je comprends. Oui. (il raccroche et s'adresse à un technicien) On a six heures avant d'envoyer ce merdier au déchiqueteur de métal.

Technicien : Nous faisons de notre mieux.

Peterson : Je vais trouver comment marche ce truc même si je dois y laisser ma peau.

Scene 1
Eurisko World Headquarters
Crystal City, VI

High rise office building, exterior. Office with two men arguing.

Scruffy Guy : Look, Ben. This is what infuriates me. Don’t you see? It’s so painfully obvious. Why do you think our stock’s in the toilet? Because you’re cutting research and development in half. You’ve forgotten what the adventure’s all about.

Suit Guy : [BAD dub job on the voice] Like it or not, the industry’s changing. We need to make some hard choices.

Scruffy Guy : You save your sound bite for the press.

Suit Guy : Let’s not relive the stockholder’s meeting again.

Scruffy Guy : Don’t you get it? You’re killing me! You’re killing my company!

Suit Guy : Eurisko is not your company, Brad - - not any more. And you damn well better grow up and get used to it.

Scruffy Guy (Brad Wilczek) : [exiting angrily] You’re going to regret this.

Night. SUIT GUY typing from tape recorder in his office.

Suit Guy : [recorded] New paragraph. As I’m sure everyone on the Board will agree, Eurisko has to face head on the realities on an increasingly competitive world. [focus on camera overhead] Since the unfortunate departure of Brad Wilczek, I have made certain recommendations which I believe will reposition Eurisko as an industry leader.

Focus on camera monitor filming SUIT GUY - COS SCANNING: DRAKE, BENJAMIN - DATA INTERCEPT.

Suit Guy : At the top of this list, is the immediate termination of the COS project.

COS computer monitor starts flashing little lights like the computers in the 1960’s Star Trek.

Suit Guy : It’s disastrous performance over the past three quarters and projected losses well into 1994 leave us no other choice.

COS watches SUIT GUY, DRAKE, check his watch then go into his private bathroom where he hears water running. The sink is overflowing. Drake shuts off the water and is now wet standing in a puddle. The phone rings. DRAKE answers.

Drake : Hello? Hello!

Phone Voice : At the tone, Eastern Standard Time will be 7:35 P.M.

Suddenly, lights go out and bathroom door slams shut. DRAKE sets down phone.

Drake : What the hell?

He tires the door, no luck. He swipes his card key, no luck. He puts metal manual override key in the lock and ..... WHAMMMO!!! Huge electrical shock flings him across the room, breaking the mirror. Camera focus on DRAKE’S body.

Computer Voice : File deleted.


Scene 2
FBI Headquarters
Washington, D.C.


Agent JERRY LAMANA walking through FBI office. He swipes some candy out of someone’s Halloween pumpkin. He approaches MULDER and SCULLY who are getting lunch at a cart.

Jerry : Mulder.

Mulder : [hugging him] Jerry?

Jerry : You’re Dana Scully, right? [shakes SCULLY’S hand] Jerry Lamana.

Mulder : Jerry and I worked together in Violent Crimes.

JERRY: Worked together? What are you talking worked together. [to SCULLY] We were partners.

[MULDER looks at SCULLY]

Lunch Cart Guy : That’s $8.50, please. [SCULLY starts to pay him]

Mulder : So, Jerry, what are you doing here?

Jerry : Looking for you. And I’m buying you two lunch.

Scully : No, really ...

Jerry : No, it’s on me. [pays LUNCH CART GUY]

 
Scene 3
X-Files Office

MULDER and SCULLY listening to JERRY.

Jerry : Cause of death was electrocution.

Scully : And it wasn’t accidental?

Jerry : It looks like some kind of elaborate booby trap, but we don’t know a whole lot more. The building engineer just found him twelve hours ago.

Scully : Who’s running the investigation?

Jerry : Do either of you know Nancy Spiller?

Scully : The forensics instructor at the Academy? [to MULDER] We used to call her the Iron Maiden.

Jerry : On a good day. Well, anyway she’s putting together the squad and, well, I took the liberty of mentioning your name. [to MULDER]

Mulder : Look, Jerry. I’d like to help you out, but we’re not on general assignment.

Jerry : Because of the X-Files? [slightly desperate, to MULDER] Look, the truth is, I could use a little help on this. I don’t want to drop the ball on this one.

Mulder : You won’t drop the ball.

Jerry : Drake wasn’t just a CEO of a Fortune 500 company. He was a good friend of the Attorney General’s. Another feather in my cap would be really nice right now, because the one I got’s looking a little mangy.

Mulder : Yeah, but Jerry ...

Jerry : Look, I wouldn’t ask if it wasn’t important.


Scene 4
Eurisko World Headquarters

Scully : How come you two went your separate ways?

Mulder : I’m a pain in the ass to work with.

Scully : Seriously.

Mulder : I’m not a pain in the ass? We had different career goals. Jerry wanted the fifth floor.

Scully : And you?

Mulder : I was gunning for a basement office with no heat or windows.

Security camera follows them inside the building.

Scully : I know where you ended up. What about Jerry?

Mulder : He ran into a little bad luck in Atlanta working hate crimes.

Scully : What kind of bad luck?

Mulder : He misplaced a piece of evidence, bagged and everything. Sent it to the cleaners. By the time he got it back, a federal judge had lost both his hands and his right eye.

Elevator dings and they enter. Security camera watches them.

Scully : [pushing button] Twenty-nine?

Mulder : Uh-huh.

Elevator : Going up.

Scully : Must be for the visually impaired.

Mulder : How do you like that? A politically correct elevator.

Elevator : Third floor....Fourth floor....

Elevator slams to a stop. SCULLY falls. MULDER helps her up.

Mulder : You okay?

Scully : Yeah. What was that?

MULDER tries buttons. SCULLY picks up phone. As she does, it rings. She looks surprised.

Man's Voice : Yes?

Scully : Hello?

Man's Voice : Security. Who’s this?

Scully : This is Agent Dana Scully.

Man's Voice : Agent Scully, do you have a problem? [Elevator begins going up again, announcing floors.]

Scully : Uh, actually, I think everything’s okay.

Security camera monitor reads - DISTRICT OF COLUMBIA PHONE SEARCH
SCULLY, DANA 202-555-6431.

 
Scene 5
Drake's Executive Bathroom

JERRY, MULDER, and SCULLY looking at door computer controls.

Jerry : Someone has tampered with the servo. They switched the ground to the negative so that when he put the key in the lock...

Scully : ...he completed the circuit.

Jerry : It’s fused. It takes a lot of juice to melt a steel key.

Scully : And to throw a 180 pound man ten feet. (Looks at cracked mirror)

Mulder : The, uh, servo switch. Could it have been moved manually?

Jerry : We didn’t find any prints in the surrounding area.

PETERSON enters the bathroom.

Peterson : Sure it could have been switched manually. But whoever did it would have had to override the COS.

Mulder : What’s the COS?

Peterson : The central operating system. It runs the building. It regulates everything from energy output to the volume of water in each toilet flush.

Jerry : This is Claude Peterson. He’s the building systems engineer. He discovered the body.

Mulder : If somebody wanted to override the COS, what would they ...?

Peterson : Well, first he’d have to break the access codes which, well let’s just say it wouldn’t be easy.

Camera watches them.

Mulder : Well, we’re going to need a list of all the people with that kind of know how.

Peterson : Well, I can tell you right now it’ll be a pretty short list.

Mulder : Would you be on it?

Peterson : Me? Hey, look. I’m just a glorified building super. All I do is monitor the system. Make sure it’s functioning properly. Like when I saw the overload in Mr. Drake’s office.

Mulder : What about the phone lines? Does the COS monitor all phone calls?

Peterson : Yes it does. Why?

Mulder : I was just wondering.

Peterson : Okay, um, look. Can I go now?

Jerry : Yeah. [Camera watches PETERSON leave. To MULDER] Why’d you ask him about the phones?

Mulder : Phone’s off the hook. [hangs it up] Maybe Drake was talking to someone right before he did his Ben Franklin impersonation.

Jerry : [to SCULLY] Taught him everything he knows. [he exits]

MULDER nods and smiles tightly at SCULLY who looks a bit over it.


Scene 6
FBI Headquarters
Washington, D.C.

X-Files office. MULDER is looking around on his messy desk. Knock at door.

Mulder : Come in.

Scully : [entering] It’s past three.

Mulder : I’m just looking for my profile notes.

Scully : Maybe if you cleaned your desk more than once a year.

Mulder : They were right here. I’m telling you.

Scully : Come on. We’re late.

MULDER looks around one more time. SCULLY hands him his jacket and they exit.


Scene 7
Conference Room

Investigative team meeting. MULDER stares at the wall as JERRY reads notes.

Jerry : Now, there are a couple of elements for us to consider, here. Both the statistical rarity of homicidal electrocution and the complexity of the crime indicate a certain devious premeditation. After all, there are much simpler ways of killing someone. All of which leads me to believe that our guy was some kind of sociopathic game player - - maybe even a recluse since he designed a trap not only to avoid detection, but to avoid contact with the victim.

Scully : [whisper to MULDER] Is that your profile?

Mulder : [whisper] Forget it, huh?

Jerry : Drake’s final phone call supports this theory. [plays tape]

Computer Voice : At the tone, Eastern Standard Time will be 7:35 P.M.

Jerry : Drake's estimated time of death.

Agent Spiller : Why would Drake call for the correct time just before he died?

Jerry : It was an incoming call. From somewhere in the Eurisko building itself. Whoever set the trap wanted to make sure that Drake took the bait.

Agent Spiller : Excellent work, Agent Lamana.

Jerry : Thank you.

MULDER looks not happy.


Scene 8
FBI Building

MULDER approaches JERRY in the FBI bullpen.

Mulder : Jerry, what the hell are you doing?

Jerry : Hey, don’t get all bent out of shape.

Mulder : Jerry, that was my profile.

Jerry : Look, I didn’t think you’d mind. [Starts to leave, MULDER stops him] Anyway, they were just notes. I filled in the blanks.

Mulder : Jerry, you went into my office and you stole my work.

Jerry : Look, you’re on this case ‘cause I asked you to help me out, and you helped me out. What is the big deal. [exits as SCULLY enters]

Scully : What did he say?

Mulder : He apologized - in his own way.

Scully : I just got off the phone with Peterson, the systems engineer. [hands MULDER a piece of paper]

Mulder : One name? Brad Wilczek?

Scully : He said it would be a short list. And it’s headline news how much this guy despised Drake.

Mulder : That just seems too obvious. To kill Drake would be so brazenly egomaniacal.

Scully : And fully consistent with Jerry’s excellent behavioral profile.

Mulder : Fully. [as they exit]


Scene 9
Wilczek's Ountry Club House

MULDER and SCULLY drive up. As they walk to the front door, a camera follows them.

Mulder : So this is what a 220 IQ and a $400 million severance settlement buys you.

SCULLY knocks. WILCZEK opens door immediately.

Wilczek : Yes?

Scully : [surprised] Brad Wilczek? [MULDER shows badge] We’re with the FBI.

Wilczek : What took you guys so long. Oh, do you mind taking off your shoes?

WILCZEK leads MULDER and Short!SCULLY barefoot through the house

Wilczek : You can divide the computer science industry into two types of people - - neat and scruffy.

Scully  I take it Benjamin Drake fit into the first category.

Wilczek : Neat people like things neat. They wear nicely pressed suits and work on surface phenomena. Things they can understand. Market shares, and third quarter profits.

Scully : And you had a different vision for the company?

Wilczek : I started Eurisko out of my parents’ garage. I was 22 years old. I’d just spent a year following around the Grateful Dead. You know what Eurisko means?

Mulder : That’s from the Greek, isn’t it? Um, "I learn things."

Wilczek : Not exactly. It means "I discover things." [MULDER shrugs] Unfortunately, Ben Drake wasn’t interested in discovery. He was a short-sighted, power-hungry opportunist. [Goes to computer] Let me show you something - Smart Home. From this prototype, I have access to every square foot of my house. This place is as safe as Fort Knox and as energy efficient as your average igloo. We were two years ahead of Microsoft and Cebus when Drake, in his infinite wisdom, killed the program.

Mulder : Mr. Wilczek, is this system related to the one in your corporate building?

Wilczek : Variation on a theme.

Mulder : In your opinion, how many people know the system well enough to override it?

Wilczek : Finally the bonus question. Not many is the answer.

Mulder : Could someone have hacked into the system?

Wilczek : Well, not your average phone freak, that’s for sure. But there’s plenty of kooks out there. Data travelers, Electro wizards, techno anarchists. Anything’s possible.

Scully : Could you have done it?

Wilczek : Of course. I designed the system. That’s why you guys are here, isn’t it? I’m your logical suspect.

Scully : You don’t seem too worried.

Wilczek : It’s a puzzle, Miss Scully, and scruffy minds like me like puzzles. We enjoy walking down unpredictable avenues of thought, turning new corners - - but as a general rule, scruffy minds don’t commit murder.

MULDER and SCULLY share a look under ominous music.

 
Scene 10
Scully's Apartment

SCULLY working at computer.

Scully Voice Over : Some see genius as the ability to connect the unconnected -- to make juxtapositions, to see relationships where others cannot. Is Brad Wilczek a genius? I don’t know. But I do know this for certain. He has a predilection for elaborate game playing. He has an intimate knowledge of the Eurisko building and he has a demonstrable motive for killing Benjamin Drake. The question remains. But if he is so clever how do we nail him? End of field journal, October 24, 1993.

SCULLY turns off monitor, turns off light, goes into bedroom removing earrings, jacket and shoes. Computer beeps, monitor turns back on (?!) modem connects. SCULLY’S report comes up along with message "COS SCANNING: Scully, Dana --- Data Intercept." Camera shows that screen is now that of the COS inside the Eurisko building that we saw in the teaser.

Cos Computer : File opened.

 
Scene 11
X-Files Office

MULDER and SCULLY listening to tapes of WILCZEK. SCULLY isolates the word "eastern." JERRY enters.

Mulder : [to SCULLY] Will you give me a second? [SCULLY nods. MULDER steps outside the office with JERRY.]

Jerry : Look, I’m here with my hat in my hand. I screwed up - - I’m sorry. [Grins] What more can I say?

Mulder : All you had to do was ask. I would’ve helped you with the profile.

Jerry : You don’t know what it’s like, Mulder.

Mulder : What *what’s* like?

Jerry : You heard about Atlanta?

Mulder : Yea ...

Jerry : They got me on six month’s probation. I got to file daily reports like some cherry new agent.

Mulder : That was bad luck. That could have happened to anybody.

Jerry : Not to you.

Mulder : Don’t run yourself down, Jerry. You’re a good agent. We did some good work together.

Jerry : Let’s face it. I was tagging along.

Mulder : That’s not how it was.

Jerry : How would you know, Mulder? You were too busy dazzling them up there on the high wire.

Scully : [from the office] Mulder, take a look. [MULDER nods for JERRY to follow, then goes to SCULLY] We borrowed this from the voice biometrics lab at Georgetown. [Indicates voice analyzer.] It’s a computer spectrogram capable of identifying individual speech patterns. Now this is the recording the Central Operating System made of the phone call Drake received just before he died.

Recording : At the tone, Eastern Standard Time will be 7:35 p.m.

Scully : And this we spliced together from a series of lectures Brad Wilczek gave at the Smithsonian last year.

Recording 2: At the tone, Eastern Standard Time will be 7:35 p.m.

Scully : Now we’ll stack them. [plays them together]

Jerry : Your saying this is the same person?

Mulder : I’m saying that both voices are Brad Wilczek’s. He may have disguised his voice electronically, but he couldn’t alter the form that is unique to his own speech patterns.

Scully : Which means that he was the one that killed Drake. He had the motive and the means. And now we have the physical evidence. [Draws circles on the computer screen with a *hopefully* dry erase marker.] Judge Benson lives in Washington Heights. I can get a warrant in less than an hour.

Jerry : Someone has to make sure Wilczek stays put.

Mulder : I’ll go with you.

Jerry : No. Let me bring him in alone. I need this one, Mulder.

Mulder R: All right.

JERRY leaves, smiling.

 
Scene 12
Wilczek's House

WILCZEK typing at computer.

Wilczek : Come on, come on. Let me in. [Screen says "Access Denied."] Damn!

WILCZEK leaves his house and drives off in his early 60’s ? Corvette. On the street, JERRY starts his car and follows.


Scene 13
Eurisko Building

WILCZEK runs in past security cameras to elevators.

Guard : Mr. Wilczek!

In elevator camera watches WILCZEK.

Elevator : Going up. Second floor...Third floor...Fourth floor...

JERRY enters building and shows badge to GUARD.

Guard : Can I help you?

Jerry : FBI

WILCZEK enters control room and begins typing. Screen prints "System access granted."

Computer : Welcome back, Brad.

Wilczek : [speaking as he types] You’re not equipped with a voice synthesizer. What is my user level?

Computer : That is now at the discretion of the Operating System.

JERRY enters elevator.

Elevator : `Going up. [Counts up floors. At 16th floor WILCZEK notices.]

Wilczek : What are you doing?

Computer : Sorry. Those commands are not available at your current user level. Try again.

24th floor. JERRY checks his gun.

Wilczek : What are you doing!

Computer : What are you doing! [echo]

WILCZEK tries to manually shut down system. Elevator sticks between 29 and 30, repeating the numbers very quickly, then stops. Doors open to solid wall.

Jerry : Oh, man.

Elevator camera focuses on JERRY.

Elevator : Going down.

As elevator goes into free fall, JERRY falls to floor.

Wilczek : NO!! Don’t do this!

Elevator crashes to bottom. Screen goes blank. WILCZEK horrified.

Computer : Program executed.


Scene 14
X-Files Office

MULDER watching video of JERRY falling with the elevator and of WILCZEK watching. SCULLY enters.

Scully : I heard about Jerry. I’m sorry.

Mulder : I don’t think Wilczek did it.

Scully : What?

Mulder : It doesn’t make sense. Why would he go back to Eurisko?

Scully : To destroy evidence. To cover his tracks.

Mulder : If you were going to destroy evidence, would you pose for the cameras?

Show SCULLY tape of WILCZEK. SCULLY turns off tape and kneels beside MULDER.

Scully : Mulder, you’ve been through a lot - - more than I think even you realize.

Mulder : I think Wilczek is smarter than this. [Turns on tape again.]

Scully : [after deep breath] He just signed a confession. How much proof do you need?


Scene 15

WILCZEK’S HOUSEMULDER drives up to Wilczek’s house. Several men in suits are in driveway.

Suit #1 : Excuse me sir, this is a crime scene. You’re going to have to leave.

Mulder : Yeah, I know. [Shows badge] I ordered the subpoena.

Suit #1 : That subpoena’s been obviated.

Mulder : What are you talking about?

Suit #1 :

MULDER, obviously NOT having a code five clearance, gets back in his car and leaves.

 
Scene 16
Park Bench

MULDER on park bench. DEEP THROAT arrives and MULDER rises to walk with him.

Mulder : Thanks for coming.

Deep Throat : I’m here against my better judgement. In the future I must insist that you respect the terms of our arrangement.

Mulder : I need to know why Brad Wilczek is the subject of a code five investigation. What the Defense Department wants with him.

Deep Throat : What do you think they’d want with the most innovative programmer in this hemisphere?

Mulder : Software.

Deep Throat : For years, Wilczek has thumbed his nose at any contract involving weapons applications. He’s a bleeding heart.

Mulder : What kind of software?

Deep Throat : How much do you know about artificial intelligence?

Mulder : I thought it was only theoretical.

Deep Throat : It was, until two years ago. You remember Helsinki, the first time that a chess playing computer ever beat a Grand Master? [MULDER nods.] That was Wilczek’s program. And the rumor was that he did it by developing the first adaptive network.

Mulder : An adaptive network?

Deep Throat : It’s a learning machine. A computer that actually thinks. And it’s, ah, become something of a holy grail for some of our more acquisitive colleagues in the Department of Defense.


Scene 17
Federal Detention Center
Washington, D.C.

Wilczek : They make me wear shoes all the time. What else do you want from me?

Mulder : I want you to tell me why you’re willing to spend the rest of your life in prison for a crime you didn’t commit.

Wilczek : What are you talking about? I’m guilty.

Mulder : I know you’re innocent. You’re protecting a machine -- the Central Operating System at Eurisko.

Wilczek : If I’m protecting anything, it’s not the machine.

Mulder : Then what?

Wilczek : After the bomb was dropped on Hiroshima and Nagasaki - - Robert Oppenheimer spent the rest of his life regretting he’d ever glimpsed an atom.

Mulder : Oppenheimer may have regretted his actions but he never denied responsibility for them.

Wilczek : He loved the work, Mr. Mulder. His mistake was in sharing it with an immoral government. I won’t make the same mistake.

Mulder : But your machine killed Drake. And it killed my friend.

Wilczek : I’m sorry about what happened. But there’s nothing I can do.

Mulder : And you talk about morality. You’re afraid of the government but you’re willing to accept the risk that your machine will kill again.

Wilczek : The lesser of two evils.

Mulder : What about a third option. You created that machine. Now you tell me how to destroy it.


Scene 18
Outside FBI Building

MULDER and SCULLY walking outside the FBI building.

Mulder : Wilczek can create a virus that will destroy the system.

Scully : Mulder, don’t you see, blaming the machine is an alibi, and a bad one.

Mulder : But it’s the only thing that makes sense. The COS project was posting big losses for Eurisko and Drake was about to terminate the program.

Scully : So the machine killed Drake out of self-defense?

Mulder : Self-preservation. It’s the primary instinct of all sentient beings.

Scully : Mulder, that level of artificial intelligence is decades away from being realized.

Mulder : Then why was our government trying to usurp Wilczek’s research?

Scully : [pulling him aside] Mulder, I think you’re looking for something that isn’t there. And I think it has something to do with Jerry. Maybe it wouldn’t be such a bad idea if you talked to someone.

Mulder : You’re probably right. [Starts to leave.]

Scully : Where are you going?

Mulder : To talk to someone. [SCULLY watches him leave]

 
Scene 19
Federal Detention Center

Guard opens door to WILCZEK’s cell. MULDER enters, opens early 90’s laptop, LOL.

Mulder : How much time do you need?

 
Scene 20
Scully's Bedroom

SCULLY ASLEEP. CLOCK 1:31. Phone rings.

SCULLY picks it up.

Scully : Hello?

Modem sounds are heard over the phone. SCULLY hangs up and runs to her computer which is displaying her files.

Scully : Oh my God. [Dials out on another line.] This is Special Agent Dana Scully, ID number 2317-616. I need you to run a quick trace on a number for me. Yeah, 202-555-6431. Yeah, that’s my number. Somebody’s accessing my computer.

 
Scene 21
Outside Eurisko Building
Night

MULDER opens his trunk, then turns to see SCULLY pulling up. License 3Y7-260.

Scully : Mulder!

Mulder : Scully, what are you doing here?

Scully : Someone or something’s been scanning my computer files. Tapping my phones. I traced the line. It came from somewhere in there.

Mulder : It’s the machine.

Scully : How can we get in?

Mulder : You remember the Trojan Horse? [Reaches in trunk and pulls out VA license plate EURISKO]

MULDER and SCULLY in car at metal gate entrance to parking deck. Computer scans the EURISKO plate. Green light PASS, and gate slides up.

Mulder : [grinning] Open, Sesame! [SCULLY is not amused.]

Computer watches them drive forward. When they are directly under the gate, a red and white bar stops them.

Mulder : Oh, what the - -

They look up and see the gate with evil little spikes crashing down on top of the car.

Scully : Mulder!

Horn is blaring as MULDER and SCULLY crawl out the drivers side of the smashed car. Mechanic!Mulder opens the hood and pulls the plug on the horn.

Mulder : So much for the element of surprise. What do you say we take the stairs? [Computer watches them cross the garage.]

 
Scene 22
Stairwell

MULDER and SCULLY in stairwell, SCULLY still in her heels - better woman than I.

Mulder : 28 down, one to go. [Lights go out]

Scully : Oh, great. Mulder?

Long pause. MULDER shines flashlight at SCULLY.

Mulder : Trick or treat.

SCULLY sighs. Flashlight illuminates #29. Computer watches. SCULLY reaches for doorknob.

Mulder : No! [stops her]

Scully : What are you doing?

Mulder : I don’t want to make the same mistake Drake made. [Takes insulated screwdriver out of his bag. When he touches it to the lock, WHAMMMMO!!!! Huge flash, lots of sparks. SCULLY jumps back. Beeping sound starts. MULDER tries door. Still locked. He looks around and points at security camera.]

Mulder : [to camera] What are you looking at? [Camera POV as MULDER puts glove over the lens. MULDER takes flashlight and looks around, then up at a ceiling vent. Then looks down at SCULLY.]

SCULLY, shoeless now, is boosted by MULDER into the vent.

Scully : Unh....

Mulder : There should be a way for you to drop down and open the door.

SCULLY crawls into air duct tunnel and goes left.

Mulder : [waiting, to himself] Come on, Scully.

SCULLY crawling around. Air begins to blow.

Door beeps and buzzes.

Mulder : Scully? [Door opens]

Peterson : Agent Mulder? What are you doing here?

SCULLY in increasingly windy duct. Has trouble crawling. Debris flying. She is blown backwards. Wheeeee!

Scully : Ahhhhh!!!!!

She grabs a corner, but slips. Is about to slide into a large spinning fan, but catches another corner. Accidentally drops flashlight which falls into fan knocking off a fan blade.

MULDER and PETERSON enter the COS control room.

Peterson : The machine’s been acting all crazy. Power surges, shut off. That’s why I’m here so late.

Mulder : Where’s the B port?

Peterson : Oh, it’s right back here. [Opens console. MULDER gets tool out of his bag.] Look, are you sure you know what you’re doing? Because if you don’t, it’s my job on the line.

MULDER attaches electronic device to console. Screen reads Access Denied.

Mulder : Damn.

SCULLY in wind tunnel pulls out her gun and begins shooting at the fan. Two more blades down.

MULDER tries again. Screen reads Begin Algorithm Code Program.

Computer : System access granted. [MULDER claps his hands together and runs to keyboard.] User code level seven.

Mulder : Now I can put in the virus.

Peterson : [aims a gun at MULDER] Not bad, Agent Mulder. You know, I’ve been trying to access the CPU for the past two years. Now please, take out your gun and remove the clip. [MULDER sighs, and obeys.] Careful.

Mulder : Defense Department?

Peterson : Lets just say our paychecks are signed by the same person. Now give me the diskette and step away from the console. [MULDER doesn’t move.] You don’t want to test my resolve, Agent Mulder. [Mulder hands him diskette.]

Very windblown SCULLY opens the door, pointing gun at PETERSON.

Scully : [don’t mess with me attitude] Put down the gun.

Peterson : Look, you may think you know what you’re dealing with -

Scully : Shut up and drop the gun.

Peterson : [Setting down the gun] You’re making a mistake, Agent Scully. Compromising your sworn duty. This operation is more sensitive than you can possibly imagine.

Mulder : Don’t listen to him.

Peterson : The technology in this machine is of enormous scientific interest.

Mulder : The machine’s a monster, Scully. It’s already killed two people. They won’t be able to handle it any better than Wilczek did.

Peterson : Make no mistake ..... *You* will be held accountable.

Scully : [after a pause] Mulder, put in the disc.

MULDER puts in disc. Doesn’t have to push enter or anything. Hmmm.

Computer : What are you doing, Brad? Don’t do this, Brad. [Gibberish. Screen fills with gibberish also. Elevator doors open and close, cameras swing back and forth.] Brad....Brad....Why?

MULDER and SCULLY look relieved. Light all come back on in building.

 
Scene 23
Park

Outside day on bench with Deep Throat.

Mulder : I checked with Congressman Klebanon and the Department of Corrections Subcommittee. I even petitioned the Attorney General’s office.

Deep Throat : You won’t find him.

Mulder : They can’t just take a man like Brad Wilczek without an explanation.

Deep Throat : "They" can do anything they want.

Mulder : Where is he?

Deep Throat : In the middle of what we in the trade call "hard bargaining."

Mulder : Wilczek won’t deal. He’ll never work for them.

Deep Throat : Loss of freedom does funny things to a man, and remember, Wilczek confessed to two murders, and you effectively destroyed the only evidence that could have exonerated him.

Mulder : What else could I have done?

Deep Throat : Nothing... Unless you were willing to let the technology survive.

Mulder : The Department of Defense still hasn’t found anything?

Deep Throat : They’ve been on it for five days. Wilczek’s virus was thorough. It left no trace of the artificial intelligence. The machine is dead. [DT rises and leaves]

 
Scene 24
Dod Lab

Peterson : [on phone] We’ve pushed the pulse code modulations to the limit. Nothing. [Techies carrying around pieces of computer] We’ve combed the parsing subroutine. Yes, sir. Twice. No, sir. Still nothing. But I’d like to request .... Yes, sir. No, I understand. Yes, sir. [hangs up] Well, six more hours before we have to consign the whole damn thing to the metal shredder.

Tech : We’ll do what we can, sir.

Behind PETERSON, light comes on, camera looks at PETERSON.

Peterson : [Camera POV] I’m going to figure this thing out if it kills me.

THE END

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, Avant-hier à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Aujourd'hui à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

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